Chapitre XX

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Il me fit un bisou sur le front avant de se retourner et de se coucher.

Je regardais son dos interloquée, les larmes me montaient aux yeux, cette homme n'avait donc aucun défauts... Je lui fit un bisou sur la nuque et me retournais, les larmes déferlaient sur mes joues, je n'arrivais plus à m'arrêter, néanmoins je souriait car grâce à lui je savais à présent ce que je voulais.

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Ce matin je me lève, Gabriel est déjà parti au travail, je suis seule dans ce grand lit, je pose un regard mélancolique sur la pièce où j'ai déjà vécu tellement de belles choses avec Gabriel. Nos batailles de polochons, les batailles de chatouilles, et même ces soirées au l'on restait bien au chaud sous la couette à discuter longuement. Je ne vais pas au boulot aujourd'hui, et Eyden à déjà du rédiger la lettre pour me mettre à la tête de l'entreprise Californienne. Les larmes me montent aux yeux, à cet instant je me rappelle que j'avais promis à Eyden que j'irai le visiter avant qu'il ne s'en aille. Je regarde ma montre, et il est huit heures, cet homme se lève toujours tôt, il doit faire ses valises en ce moment même, et son avion décolle ce soir à une heure du matin, ensuite, je ne le reverrai plus, à part dans les conférences mais ce ne sera que dans des conditions purement pour le travail. Je me lève en traînant les pied, je prends une douche longue entrain de réfléchir, je réfléchis à ma condition sur terre, et pourquoi je ne saurai faire le bon choix. Je fais ma toilette et m'habille d'un jegging bleu ciel, d'un haut orangé, d'escarpins à bout ouvert bleu, d'un collier avec un petit coeur doré dessus, et je prends mon sac à main, je ne me maquille pas aujourd'hui, je n'en ai pas l'envie. Je ferme la porte de l'appartement et prend ma Bentley pour me rendre à la résidence Californienne d' Eyden.

Après une bonne demi heure de route, j'arrive enfin à cette maison, non plutôt à ce quartier, tellement c'est immense, il y a un grand portail en fer forgé doré, une quantité innombrables d'arbres et de verdures, un grand chemin en ligne droite en dalle blanche qui mène devant un immense manoir tout en pierre grise, avec plusieurs marche devant, l'architecture de cette maison et tellement belle, chaque partie montre qu'elle a été travaillée avec soin, la porte en bois de chênes robuste qui donne une allure de temple infranchissable. Cette maison et tout simplement splendide. Quand j'arrive avec ma voiture devant le portail, les portes de la grille s'ouvrent instantanément, je suis étonnée, et avance dedans quand un homme blond, dans la vingtaine toque à la vitre de ma voiture, il me demande de lui remettre les clés de la voiture pour pouvoir la garer dans le garage, offre que j'accepte de suite, je m'avance donc devant la porte en bois de chênes, et appuis sur une sonnette en forme de lion doré, la porte s'ouvre instantanément sur un homme dans la quarantaine, auburn, les yeux verts, en costume, il me sourit, et m'indique la chambre de Monsieur Mcbride. Tout ceci me déstabilise, on aurait dit que je devais rencontrer le roi du Maroc. Je monte alors un immense escalier, pour arriver au deuxième étage de cette maison, tout est calme autour de moi, je n'entends que le chant des oiseaux, je me retrouve alors nez à nez avec une grande porte à double battant toute noire, j'attends une sorte de musique dans la pièce, que j'identifie comme Spem in Alium, NOTRE chanson.

Je ne toque pas, emportée par la musique, je m'approche à pas lent du lit, où je vois Eyden de dos entrain de feuilleter un album photo, je m'approche encore plus de lui, sa taille imposante, son parfum, sa chevelure noire et frisée, il ne porte qu'un jogging sur lui.

Puis d'un coup il se retourne vers moi, reposant l'album sur le lit, la musique toujours aussi forte, son corps musclé tel une arme de guerre s'approchant à pas lent vers moi, ce regard qui transperce mon âme. Et quand il arrive à ma hauteur, il me prend vigoureusement dans ses bras chauds et réconfortants, à ce contact je me mets à sangloter, les larmes perlent mes joues, il se baisse pour m'embrasser le front.

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