Chapitre XXXIV

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Je n'en croyais pas mes yeux.

On dit souvent  qu'après la pluie vient le beau temps, mais moi je passe d'ouragan à orage, je ne vois jamais ce fameux temps de Beau.

Après toutes ces années, il était de retour, enfin. cinq ans plus tard. Comment m'avait t-il retrouvé?

Il me fallait des réponses à mes questions.

Mais demain, pas tout de suite, il se fait trop tard.

J'attendrai, demain pour en avoir.

J'étais toujours sous le choc quand ...

Rosabelle: madame! ... madame?

Moi: Oui, Rosa, faite comme la semaine dernière.

Je pris l'enveloppe et l'a mis dans mon sac à main, avant d'aller me coucher.

Je ne pensaisqu'à cette lettre qui m'obsédait.

Dans un monde paradoxal à celui où je vis actuellement, ma vie serai tout autre, j'aurai une vie facile, et sans dilemme, contrairement à ceux qui me transpercent et me tuent actuellement, et pourtant, je pense que la toute puissance les a mis sur ma route pour me rendre plus forte.

Meilleure? Je ne pense pas.

C'est dans l'obscurité que l'on voit la lumière, et dans la lumière nous sommes aveugles.

Cette lumière doit être encore très loin de moi, je suis dans l'obscurité la plus totale.

Je me couche dans mon lit, et m'endors.

Un peu plus tard, dans la profondeur de la nuit, je sentis les bras de Eyden m'envelopper, et ses lèvres se poser sur l'arrière de ma tête pour me prodiguer un baiser léger sur les cheveux.

Plus tard, vers huit heures, je me suis réveillée, et mon mari n'était pas à mes côtés. Il me manque, disant travailler beaucoup pour nous, mais il ne se rend pas compte qu'il n'en a pas besoin, et tout ça ne fait que mettre de la distance entre nous.

Je me prépara, mis mon tailleur bleu marin, et des escarpins rouge.

J'allais vers la chambre de Saba, et l'a prépara, je lui mis une jolie grenouillère roseet un bandeau dans ses cheveux qui l'a rendait encore plus mignonne.

Je descendis, et l'allaitais, avant de la confier à Arabella.

Je m'empara de mon sac à main et relu une seconde fois la lettre. Une larme longea ma joue.

Pourquoi Maintenant?

Je pris mon téléphone portable et fixa rendez-vous. Une fois celui ci prit, je me dirigea vers la voiture en me dirigeant vers les lieux.

Regardons les choses en face, ma vie n'est pas une vie, elle est assimilable à des montagnes russes, et pour descendre de ce manège il faut être au plus bas. Et le plus bas, c'est bel et bien la mort

Je sens que bientôt tout vas changer.

Ce sentiment étrange et surhumain de savoir que quelque chose va arriver.

Mais malgré tout on ne peut pas changer ça.

On a peur, mais on y peut rien.

C'est comme ça que ça ce passe.

C'est le destin.

Et je l'affronte maintenant.

C'est tout ce que je peux faire.

Sans avoir peur.

Finalement, je me suis retrouvé devant l'immense édifice entièrement fait de brique rouge et de barbelés, ce monument était loin de la ville.

Montagnes RussesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant