O4.

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O4.

Personne ne parlait  , personne ne bougeait et tous avaient les regards sur Adel Ned Al-Qaïkuka : Le Cheikh.

Ils attendaient un signe , une réaction : mais en vain , rien.

Toujours dans ce même calme , Adel , les mains jointes sous son menton : observait ces conseillés.

Tout ceci l'amuser : la peur qui se lisait dans leur regard.

Cela lui permettait de se sentir puissant et divin.

Adel était conscient que sa façon de gouverner n'était comme l'aurai souhaité son défunt père Mohamed Amine Al-Qaïkuka : que son âme repose en paix.

Il était un grand homme , un homme de parole , un homme responsable , un homme aimé de son peuple , un homme qui avait toujours la tête sur les épaules , un homme intelligent : un vrai génie et un père formidable.

Mais il a fallu que tout bascule du jour au lendemain.…

Le raclement de gorge de Galbe le fut ramené à la réalité , mais il en voulait pas de cette réalité.

Il lâcha alors un long soupire : la main droite sur son visage.

Puis dit dans le plus grand calme :

- Qu'à  attendez-vous de moi au juste ? , Demande-t-il.

- Que vous réagissez comme un roi : un vrai ! , lâcha immédiatement le plus vieux conseillé rouge de colère , assis sur son fauteuil roulant.

Tout les regards se tournent alors vers lui.

- En..fin je v...e..ux dire , bégaye le vieux homme.

Tous savent que c'est la fin pour lui.
Il peut déjà  faire ces dernières prières.

A la surprise de tous Adel ne fit rien : c'était bien la première fois qu'il laissait quelqu'un lui parlait de la sorte.

Après un long soupire , il dit :

- Que me proposes-tu Galbe ? Demande le cheikh lassait de la situation.

D'abord étonné , Galbe resta de marbre ne sachant quoi faire.

Après quelques secondes d'absence , il reprit ses esprits puis explique au roi ce qu'il doit faire pour conquérir à nouveau le cœur de son peuple.

Mais ce qu'il ne savait ce que Adel Ned Al-Qaïkuka , veut à tout prix en finir avec cette histoire , non seulement il ne voulait pas le faire ( arranger les choses avec son peuple ) mais il en avait marre que ces personnes lui casse les oreilles.

Alors pour cela il devait joué le jeu même si cela ne semble pas facile pour son égo.

Seulement le fait de les imaginer lui donnait envie de vomir alors les approcher ?

« Que Allah me vienne en aide » se dit-il intérieurement.

[…]

La Rose du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant