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- Avez-vous des nouvelles ? Demande le cheikh le visage fermé.

- Oui Altesse , répond un de ses conseillers ; mais je crains que cela ne vous plaise pas majesté , ajouta-t-il

Adel de sa main droite lui fit signe de parler.

- On vient de m'apprendre que de paysans ont vus une femme étrangère d'âge mûr dans les rues de la côte non loin du lac Loan  dit son plus fidèle ami et serviteur.

Le lac Loan ? Se questionne Adel ; comment est-elle arrivé jusque là ? Adel sait que ce lac est à l'autre bout du pays , comment a-t-elle fait pour y arrivé en seulement trois jours ? Cela était impossible , parce qu'il savait qu'il faut au moins une semaine en bateau pour mettre les pieds sur cette partie de ses terres.

-Comment cela est-ce possible ? Lui demande-t-il.

- Je l'ignore Altesse , répond Chafik.

- Avez-vous fouiller tout le royaume  ? Demande le roi dans un calme admirable.

Chafik soupira pour la je ne sais  quantième  fois, car cela faisait plus de dix fois que son roi le répété la même question.

- Oui majesté, répond-t-il agacé

- Bien. D'un geste de main Adel le congédia.

Assis sur son feuille, Adel se mit à se questionner sur le comportement étrange de la jeune femme qui, il y a pas si longtemps que ça lui tenait tête, avait-elle eu peur de lui ? était-il si effrayent que ça ? Est-elle en sécurité actuellement ? Toute ces questions se mélangeaient dans sa tête et il n'en pouvait plus de tout cela.

 Adel s'étonna à pensé à cette femme qui lui avait humiliée et déshonorée en publique, en présence de ses gardes, jamais auparavant il ne s'était sentit autant rabaisser, en pensant à cela il se promit de la retrouvé coute que coute, pour lui faire payer son manque de respect et son impolitesse.

Rose, sans réfléchir sauta dans son coup et le serra fort dans ses minuscules bras fragiles.

Pris au dépourvu Jack ne sut comment interpréter ce geste, il ne sut comment réagir face à cette image de Rose dans ses bras, si fragiles, si mignonne et si adorable.

Alors sans plus se poser de questions, il la serra dans ses bras peu musclés mais très doux et réconfortants.

Elle pleura dans son cou et lui, murmurait de mots doux pour la calmé et l'apaisé.

- ça va ? Lui demande-t-il en humant ses cheveux.

Il reçut comme simple réponse un hochement de tête de la part de la jeune femme qui était encore en pleure.

- Chhhhhhut cesse de pleure, tu es en sécurité maintenant, lui dit-il en la serrant encore plus dans ses bras.

- On va rentré d'accord ?

- D'accord.

Sans plus attendre il la souleva dans ses bras et ensemble ils prient la route vers leurs destination encore inconnue pour la jeune femme.

[...]

La Rose du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant