La Rose du Cheikh

21.

Au lever du soleil, Adel était déjà hors de son lit, toujours aussi matinale comme à son habitude. Après réflexion il prit une décision assez radicale, une décision qu'il ne connait pas dire à son frère pour la seule et bonne raison qu'il puisse s'emmêler sans que Adel ait le temps de dire quoique ce soit. Adel connait assez son frère pour   son attachement sur ses affaires, depuis tout petit son frère Nahir aimait passé ses journées avec son frère aîné, jouer, manger, étudier, et ses douches il aimait les faire avec son frère aîné Adel,  ce dernier le laisser toujours faire, car cela l'amusait de voir ainsi son pot de colle de frère.

Ainsi c'est comme cela que Adel appelait son plus jeune frère '' pot de colle '' cela avait le don d'énerver le frère cadet qui allait toujours rapporter à sa mère les appellations stupides que lui donner son aîné. Leur mère aussi tendre est la tendresse elle-même souriait toujours à son fils cadet, ce sourire tendre qui ne trompe pas, ce sourire que Adel aimait voir sur le visage de sa mère, ce sourire qu'il le faisait fendre le cœur.

Il fut soudainement sorti de ses pensées en entendant la porte de son bureau s'ouvrir avec  brutalité laissant place au visage de son frère, un sourire provocateur naissant au coin de ses lèvres. Il avança à pas de tordue vers lui, les mains dans les poches arrières de son jean troué bleue de nuit, ainsi il dégageait un charme fou, aussi beau que son aîné Nahir faisait tourner plus d'une tête à son passage. Il savait joué de son charme avec les femmes, sa beauté aussi charmeuse que soit-elle, ne pouvait que s'attirer  de croqueuses de diamants en tout genre.

- Bonjour mon frère, le salua son frère cadet en prenant place sur le fauteuil d'en face.

Adel ne répondit pas à sa salutation, se contentant de le fixé de ses yeux noir charbon.

A travers son regard aussi menaçant que dangereux, Nahir comprit le message que son frère le transférait et en sourit de plus en plus, jusqu'en avoir un rire fort, résonnant dans toute les pièces de ce bureau.

Adel ne comprenait pas son amusement, le regardait avec incompréhension se demandant si la folie ne s'emparait de lui, lui qui peu à peu commençait à perdre la tête.

- C'est bon tu as fini ? Demande Adel après un instant à son frère qui ne cessait de se tordre le ventre.

Nahir lui fit un signe de son index lui lui demandant de l'accorder une minute. Adel soupira de lassitude ne sachant  quoi faire de son frère.

Après un temps d'hilarité, Nahir reprit son sérieux et dit à son frère :

- Ça t'arrive de t'amuser un peu ? Lui demande Nahir.

- Non jamais, répond le roi avec humour.

Nahir soupira à son tour, fatigué du comportement ennuyeux de son frère.

- As-tu quelque chose à me faire part mon frère ? Demande le frère à son frère.

- As-tu de nouvelles de cette étrangère ? Demande le cadet avec tout le sérieux que pouvait l'accorder son visage.

Adel regarda son frère avec considération et incompréhension se demandant pourquoi diable s'interessait-il de si près à cette femme.

- Pourquoi me poses-tu cela ?

Nahir haussa ses épaules avec négligence et dit ;

- Par pure curiosité.

A cette réponse il eut un sourire intérieur, sachant parfaitement que son frère ici présent manifestait quelque chose de mensonger, d'insincère.

Adel fit tout simplement un mouvement de tête lent et assuré toujours les yeux sur son frère.

- J'en ai bel et bien de nouvelles, dit le roi le visage impassible.

- Ah oui ? Lesquelles ? Se précipita de demander Nahir.

- Je ne te dirai rien.

A cette réponse Nahir fronça ses sourcils dessinés avec perfection.

- Pour quelle raison ?

- Par plaisir mon frère tout simplement, répond Adel avec sérénité.

∆

- Je n'en peux plus d'être enfermer ici Jack ! Cria Rose dans tout ses états.

En entendant cela Jack eut un rire fort et amer  demandant à tout les dieux de lui venir en aide.

Ça criait de par tout ici, tout le monde perdait la tête, notamment Rose et Jack qui actuellement se prenaient la tête.

- Et que veux-tu que je fasse ? Vas-y dis-moi ! Cria à son tour Jack fatigué de cette situation.

- Comment veux-tu que je le sache ? Trouves une solution !

Jack eut un second rire plus diabolique que le précédent.

- Dois-je te rappelé Rose que c'est toi Marie Rose Ferret qui as eu cette merveilleuse idée ? Tout ceci est de ta faute , je t'avais pourtant prévenu Rose mais non... Madame ne voulait faire qu'à sa tête, voilà où nous en sommes maintenant, cria encore plus fort Jack qui doucement mais sûrement perdait patience.

Prise au dépourvue, Rose crut un instant perdre pied car elle ne s'attendait pas à une telle brutalité de la part de Jack qui jusqu'ici se montrait tendre et doux, alors l'entendre dire cela lui a fait mal même si au fond elle le savait, même si au fond elle savait qu'il avait raison, que cela est entièrement de sa faute, que la seule à être blâmer c'était bien elle.

Elle ne savait plus quoi dire, les mots ne sortaient plus de sa bouche, aucun mot ne sortait, aucune phrase encore moins un son.

Son silence remit un calme étonnent dans la pièce.

A la seconde où ces mots sortirent de sa bouche, Jack regrettait déjà cela, il savait parfaitement le poids de ses mots sur la jeune femme, il savait à quel point elle tenait à ce voyage et à quel point cela lui tenait à cœur.

En disant cela Jack n'avait pas pesait le poids de ses mots et l'allure que prendrait ces derniers.

Il regrettait amèrement et était sincèrement navré de lui avoir infliger une telle douleur.

- Rose, dit-il de sa voix douce en s'approchant d'elle.

Mais Rose fit un pas en arrière ne voulant sûrement pas qu'il l'approche.

- Rose, reprit il en soupirant ; je suis vraiment désolé, excuse-moi s'il te plaît.

Rose tourna sa tête vers son collègue Jack et lui dit en le regardant dans les yeux :

- Pourquoi t'excuses tu ? Tu as raison, je suis la seule fautive dans toute cette histoire, à cause de moi tout le monde est coincé ici dans ce pays.

Qui à première vue paraît plus beau mais qui a un fond sombre comme son dirigent, se dit-elle intérieurement les yeux dans le vide.