La Rose du Cheikh

18.

Cela faisait maintenant trois semaines que le roi ne eut aucune autre nouvelle de la jeune femme, et avec le temps il n'avait plus la tête à ces choses, alors il décida de ne plus y penser.

Il avait baissé les bras et prenait cela comme une perte de temps,

le temps c'est de l'argent, disait-il à Chafik à chaque fois que ce dernier venait avec une moindre information au sujet de la jeune femme et ses collègues qui avaient disparus comme s'ils n'avaient jamais mis les pieds sur ce pays ou pire comme s'ils n'avaient jamais existé s.

Aujourd'hui pour la première depuis la mort de son père, Adel décida de sortir de ses appartements et faire un tour à cheval dans les rues de son royaume.

Il prit une tenue simple et légère, prit de bottes noires charbon et  prit avec lui un pistolet, puis, sortit de ses appartements , se dirigea vers les portes de sorties.

A son passage tous s'écartèrent et de petits chuchotements se mirent au rendez-vous. Adel n'en tena pas rigueur et continua son chemin sans un mot à quiconque.

Nikonflix était déjà devant les escaliers du parlais n'attendant que son maître pour y aller.

Au loin Chafik vit le cheikh s'approché des drilles du palais  et sans attendre et comme à son habitude il prit place au devant et attendit patiemment le départ du roi.

Sans crier gare, Adel galopa à toute allure et sans se stoppé. Derrière lui, Chafik le précédait, lui dans le véhicule de couleur noire sombre et Adel sur son cheval noir,  Nikonflix. 

∆

- Mais vous devez au moins mangé ! S'exclama Claire fatiguée de cette situation.

Cela faisait plus de de cinq fois que cette pauvre jeune fille, Claire, suppliait le docteur Ferret d'avaler ce bol de soupe guérisseur. Mais Rose ne fit qu'à sa tête refusant catégoriquement d'avaler cette soupe rouge.
Elle avait perdue l'appétit et avait beaucoup perdue du poids mais ne m'intéressait le moins du monde.

Alors, c'est dans un second soupire, Claire déposa le bol , se leva et sorta de la chambre du docteur Ferret attristé par cette image de son idole affaiblie par les derniers événements.

- Alors ? Demanda Jack impatient.

Claire soupira et se passa une main dans les cheveux avant de répondre à ma question posée par le docteur Ladé qui, visiblement mourrait d'envie d'entré dans cette chambre et voir sa collègue et bien-aimée.

- Aucun changement , lui répond Claire ; elle ne veut toujours pas manger , finit-elle par dire après un bref instant de silence. 

- Bien , déclara Jack, le docteur Ladé ; puisque c'est ainsi je vais m'occupé d'elle.

- Vous et moi savons bien qu'elle ne voudra pas vous voir , fit-elle remarqué au docteur Ladé ; je ne sais la raison pour laquelle elle ne veut pas vous voir Mr et je n'ai aucune envie de le savoir non plus, mais tout c'est dont je vous demande c'est de lui laissé le temps, s'il vous plaît. Finit-elle.

Même si cela lui est difficile à admettre, Jack sait que l'infirmière Claire a raison et qu'il est préférable de laisser le temps au docteur Ferret avant d'entamer une quelconque conversation.

- D'accord , vous avez sûrement raison. Finit-il par admettre.

Un sourire vainqueur fut son apparition sur les lèvres de la jeune fille et elle fut satisfaite de son petit monologue.

- Voyez-vous donc pas son jeu !? S'exclama une voix aiguë.

A l'entente de cette voix, Claire eut un goût amer dans la bouche et se retourna pour faire taire cette personne méprisante et mégère. 

- Qu'est-ce que tu veux ? Lui questionna Claire.

Mais Brenda ne fit pas attention à sa question et s'avança d'un pas lent vers le docteur Ladé, puis se stoppa à une distance raisonnable et déclare :

- Je suis sûre que tout ceci est un plan venant du docteur Ferret pour vous séduire docteur Ladé fit Brenda en ignorant délibérément la question de sa collègue Claire.

Jack soupira lassé de cette situation car cela faisait maintenant trois semaines que Brenda lui répétait la même chose, il aurait tant voulu que cela soit réel mais hélas la vérité en était une autre , sans lui répondre prit la direction de la chambre de sa bien-aimée et entra après avoir donner trois coups à la porte.