La Rose du Cheikh

14.

14.

- Elle vous attend dans la salle de séjour , lui dit l'un des gardes de la peur se lisait dans ses yeux.

Lorsque son bras droit Chafik lui avait annoncé la venue de la femme , qu'il y a une heure avait osé lui tenir tête sans se laisser intimider par sa carrure, il fut d'abord surpris par cette annonce et par la suite en colère de savoir qu'elle n'avait quitté son pays comme il l'avait exigé mais ,décida quand-même d'aller la voir et savoir la raison pour laquelle elle s'était présenté à lui en plus de cela chez lui , dans son palais.

Plus de mille et une questions traversaient l'esprit du cheikh sans demandé de réponses à ces propres questions mais, une seule arrivée à captiver son attention , une seule question plutôt banale pour son cerveau qui jusqu'ici n'avait cessé de lui rappeler en boucle les images de la jeune femme le visage fermé. Il ne comprenait pas pourquoi il pensait à cela et voulut à tout prix les moindres détails de la vie de la jeune femme pédiatre.

Mais il fut à la fois surpris et déçu de voir rien d'intéressant dans sa vie , tout se résumait sur son travail et son appartement comme si elle n'avait personne dans son entourage , comme si elle vivait seule dans ce monde et sur cette planète car elle n'avait pour seule fréquentation ses collègues de travail. Adel éprouvait presque de la peine pour cette femme mais était quand-même animé par une mince joie qui habiter dans le fond de son cœur , de savoir qu'il n'était pas le seul à être une victime de la solitude…

A peine avait-il mit les pieds dans la pièce où l'attendait sagement Le docteur Ferret que cette dernière ne prit pas le peine de le saluer et se Jetta sur lui en oubliant presqu'il s'agissait d'un roi.

Elle ne lui laissa pas le temps puis  commença son monologue sur le nombre incalculable des personnes vivant dans la misère dans son pays et qu'il ne faisait rien pour les aidé d'une quelconque manière.

- Taisez-vous ! Ordonna le roi le plus calmement possible.

- Non je ne me tais , qu'allez-vous faire ? Cria Rose , rouge de colère.

D'abord surpris , Adel ne savait plus comment réagir face à cette femme qui ne manquait pas un seul instant à lui exposer sa colère en pleine face, la tête bien haute et la poitrine bien ressortie signe de défi pour Adel.

Il reprit ses esprits et lui dit avec fermeté ;

- Dehors ! Tout simplement.

Rose eût un mouvement de régule face à la voix grave et dure du roi Adel.

- Comment osez-vous venir chez moi , dans ma maison , dans mon palais  , dans mon territoire pour hausser la voix sur le roi et maître de ce lieu ? RÉPONDEZ ! Cria Adel en perdant déjà le contrôle de lui-même.

Rose sursauta face au ton de sa voix et ne sut où se mettre à cet instant , en seulement quelques mots il avait réussi à la déstabiliser avec sa voix qui l'effrayait beaucoup.

Rose voulut faire demi tour et rentrer d'où elle venait car cela était une folie de sa part , elle aurait jamais dû s'aventurer dans ce territoire qui n'était pas le sien.

Mais fût stoppé par le roi qui la tenait fermement par son bras.

À ce contacte , Adel sentit comme  une décharge électrique lui traverser tout son corps , cela était tellement  étrange pour tout les deux mais Adel ne s'attardait pas plus sur cette étrange sensation.

- Où comptez-vous allé comme ça ? Cria Adel ; je suppose que vous n'êtes pas venu jusqu'ici pour admirer mon chez moi , si ? Ajouta-t-il plus calmement.

- Je verrai mieux de rentrer....

- Asseyez vous tout de suite ! Ordonna le roi le visage fermé.
Rose ne eût d'autre choix que d'obéir à cet homme qui l'effrayait.

- Je crois ne pas avoir été clair il y a quelques minutes , alors je vais me répéter pour la dernière fois et je veux que vous ouvriez grandement vos oreilles si vous en avez bien sûr , car je crains que les vôtres ne vous servent à grand-chose.

Il avait été dur dans ces propos qu'elle commençait déjà transpiré de grosses gouttes de sueur.

Je n'aurai jamais du venir , se plaint-elle à elle-même le cœur au bord d'une crise cardiaque.

[…]