19.

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- Je ne veux voir personne Claire, s'il te plaît sors, dit Rose sans même se retourner.

Elle entendit aucune réponse juste les bruits de chaussures et des pas lents qui piétinés les carrelages blanc de cette pièce, ce bruit avancés dans sa direction, Rose lâcha un soupire de frustration sans même se retourner et déclara

- Pourquoi tu ne veux pas entendre ? Demande-t-elle à la personne qu'elle croit être Claire.

A nouveau aucune réponse, Rose fronça ses sourcils car cela n'était pas normal, Rose savait Claire très bavarde et collante, alors que depuis le début elle entendit aucune voix à par la sienne qui posé de quelques, connaissant Claire, Rose était sur à cent pour cent que la Claire qu'elle connait l'aurait déjà répondu depuis le début de la conversation, alors c'est brusquement qu'elle se retourna pour voir qui était entré dans sa chambre.

- Salut , salua Jack pas très à l'aise.

- Je peux savoir ce que tu fais ici, dans ma chambre ? Cria le docteur Ferret.

- Je suis venu pour discuter Rose, juste pour discuter, dit Jack tendu comme une marre de fer.

Rose lâcha un rire amer, sans joie et lui dit avec mépris :

- Retournes d'où tu viens car je n'ai aucunement l'envie encore moins la volonté de discuter avec toi, lui gracha Rose les points serrés.

- Écoutes moi au moins.

- Non ,juste le fait d'entendre ta voix fait monté en moi tout le dégoût que j'ai....

- C'est bon ! Cria Jack ; c'est bon Rose, lui répète-t-il essoufflé comme s'il avait couru pendant des heures et des heures sans jamais s'arrêter ; tu en as pas marre ? Continua Jack.

Rose mit quelques secondes avant de lui répondre.

- Honnêtement oui, j'en ai marre, déclara Rose. En disant cela le visage du docteur Ladé s'illumina de joie, heureux d'entendre une telle chose, depuis le temps qu'il attendait ce moment, mais Rose ne s'arrêta pas là car elle ajouta avec tout les mépris du monde ;

- J'en ai marre de toi, de ton visage, de ta voix, de ta personne, tout ! Tout chez toi me dégoûte, s'exclama Rose dans sa voix on pouvait entendre tout le mépris qu'elle avait envers son collègue.

La réaction de Jack se fit tout de suite remarqué, on pouvait voir dans ses yeux de l'étonnement et de la surprise il s'attendait sûrement pas à cela.

Il ne sut quoi dire dans un cours instant car dans sa tête tout était flou. Rose pensait bien faire en le lui disant cela mais hélas cela n'est sonné pas du tout dans la tête du docteur Ladé qui doucement essayait de se calmer.

Jack reprit enfin ses esprits, soupira dans une telle brutalité que Rose crut un instant voir ses poings se seraient, elle ne voulait pas le blessé car elle savait depuis le début que son collègue le docteur Ladé éprouvait de sentiments à son égard mais que cela était de loin réciproque, Rose ne voulait d'hommes dans sa vie car elle se sentait bien comme ça alors savoir que son collègue de travail avait envers de sentiments la mettait mal à l'aise.

- Écoute Jack , dit-elle dans un soupire ; je n'ai rien contre toi, tu es un homme bien que j'apprécie beaucoup mais je...

Rose ne finit pas sa phrase qu'elle entendit des cris.
Rose et Jack échangèrent un regard interrogateur et sans plus attendre Jack prit le devant et sortit de la chambre précédé de Rose qui maladroitement mettait ses pantoufles.

Une fois dans la salle principale, quelle ne fut pas leur surprise de voir deux jeunes filles s'échangeaient de coups de poings, Claire était folle de rage à en juger par son visage rougie.

Rose voulut leur séparé mais d'un regard vers Jack, ce dernier lui fit signe de ne surtout pas bouger car il s'en chargeait.

A peine Adel mit les pieds dans le palais qu'il fut surpris de voir Nahir, son plus jeune frère juste en face de lui les mains dans les poches de son jean troué un sourire chaleureux sur ses lèvres.

- Toi ? Demande Adel.

Nahir ignora son étonnement et avança dans la direction de son frère d'un pas lent mais assuré.

- Ça va frérot ? Lui demande Nahir le même sourire chaleureux aux lèvres.

- Je peux savoir ce que tu fais ici ? Lui questionna Le roi qui est son frère.

Nahir soupira de façon à faire gonfler son torse en se tirant les membres supérieurs de son son corps assez musclé.

- A preuve du contraire c'est encore chez moi ici, lui répondit Nahir ; c'est fou comme tu as changé Adel, ajoute-t-il

Adel ne répondit rien et se contenta d'observer son frère qui avec le temps devenait un homme aussi beau que lui.

- Rien a changé ici non plus, remarqua le frère du roi en inspectant le lieu des yeux.

Adel ne dit rien et avança dans un couloir sombre, Nahir sur ses talents.

- C'est comme ça que tu accueille ton frère Adel ? Lui demanda Nahir qui enjambé le long couloir avec son frère.

Adel soupira, sans le répondre continua sa marche.

- C'est fou comme ce couloir te ressemble, sombre, effrayant, dur, mau....

- As-tu bientôt fini oui ! Cria le roi lassé de l'entendre parler.

- Non.

Adel soupira pour la énième fois puis continua à enjambé aussi rapidement que possible le couloir.

- Qu'as-tu fait du bureau de notre Père Adel ? Lui demanda Nahir en voyant dans quel état se trouvait le bureau de leur défunt père.

- Et bien un petit ménage, ironisa le roi dans un humeur.

- Ah parce que c'est ça pour toi du '' ménage '' ? Demande Nahir en remettant en place le fauteuil qui trainé parterre, puis il prit place dessus en faisant attention qu'il y ait aucune saleté.

- Puisse-je connaître enfin les raisons de ta venue au palais ? Toi qui disait ne plus jamais y remettre les pieds, dit le frère aîné en asseyant confortablement sur le fauteuil en cuir noir.

- Il s'avérait que j'ai changé d'avis, lui répondit Nahir d'un ton provocateur.

Adel l'observa attentivement il s'avait parfaitement bien que la présence de son frère dans ce lieu après cinq ans d'absence n'avait rien avoir avec son retour au palais.

- Mensonge.

Nahir fit un petit mouvement de la tête en regardant son frère droit dans les yeux.

- J'ai entendu une rumeur à ton sujet.

- Laquelle ?

- Comme quoi une femme t'aurait remit à ta place, lui dit Nahir.

Tout de suite son corps se tend, son visage se ferma et ses poings se serrent. Adel resta muet un instant analysant la situation, il perdait le contrôle il ne pouvait pas se le permettre.

D'un visage impassible il lui répondit :

- Ce n'est qu'une simple rumeur, dit-il en essayant de se calmer.

- Tu es sûr que ce n'est qu'une simple rumeur comme tu dis ? Lui demanda son frère : car vois-tu mon petit doigt m'a dit que cette femme était non seulement une étrangère mais aussi...

- D'où tiens-tu cette information ? Lui coupa son aîné.

- Peu importe par qui cela me parvenu je le sais c'est tout ce dont tu as besoin de savoir, donc je disais, se demanda-t-il à lui-même un doigt sur le menton ; ah ! Donc je disais que cette étrange femme a eu le rare courage de se présenter ici dans le palais, de notre père pour te balancé en pleine face tes deux mille quinze vérité et cela sans aucune peur ! Wouah ! Il faut absolument que je lui présente toutes mes sincères félicitations pour son courage, qu'en dis-tu ?

Nahir savait parfaitement dans quoi il s' embarquait et n'avait pas peur de prendre le risque de se mettre à dos son frère aîné.

La Rose du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant