La Rose du Cheikh

12.

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Une fois à l'abri de regards , Adel souffla en fermant ces yeux , une main sur son torse.

Jamais auparavant il n'avait senti une telle chose , cette nervosité qui avait prit place quand cette femme s'était placée devant lui pour lui tenir tête.

Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Se demande Adel toujours les yeux fermés.

- Allumes la radio Chafik ordonna le roi à son chauffeur et bras droit pour un peu distraire son esprit.

Une fois arrivé devant les portes du Palais , Adel n'attendit pas que Chafik ne stationne correctement le véhicule pour descendre et rejoindre son bureau à toute vitesse.

Arrivé dans son bureau il trouva son plus jeune conseiller  debout  devant son bureau les mains derrière le dos , il ne pût s'empêcher de tirer un sourire face à la peur que sent en ce moment même le conseiller Galbe. Sûrement il avait peur de se mettre, se questionne le Roi toujours au pas de la porte. 

Il claqua la porte brutalement et fortement pour lui faire sentir sa présence ou plus tôt imposer sa présence.

À l'entente de la porte claquée aussi brutalement , Galbe ne eût aucun mal à deviner de qui il s'agit , tout son corps se mit en mode autodéfense et se racla la gorge pour commencer rendre plus claire sa voix et se donner du courage.

En moins de deux secondes , le roi lui faisait déjà face , toujours le regard noir et le visage fermé.

- Tu as du nouveau ? Demande le Roi.

- Oui , répond avec beaucoup de difficulté le conseiller Galbe : mais vous allez être déçu en voyant cela , ajouta-t-il toujours debout devant le bureau de son Roi.

Adel ne demandait jamais à quiconque de se mettre sur l'un des ses fauteuils en face de lui  et tout le monde le savait , pour lui ces fauteuils sont réservés pour la personne ou plutôt les personnes importantes à ces yeux , et ces personnes ne sont pas encore sur cette terre…

Même le membre de la famille royale n'avait pas le droit de s'y mettre ou même d'y toucher que ça soit avec les mains ou les yeux.

Le roi ne prit même pas la peine de lui demander le dossier que ce dernier se trouvait déjà entre les mains des mains prêt à être consulté.

Il ne prit que quelques secondes pour terminer à lire le contenu du document. Deux feuilles ! S'exclama-il interieurement.

- C'est tout ? Demande-t-il à son conseiller.

Galbe haussa tout simplement la tête pour lui donner une réponse.

- Recommence à chercher ! Ordonna le Roi.

- Mais majesté cela , dit-il en désignant du regard le document entre les mains du roi ; est tout ce dont j'ai pu trouver , finit-il.

- Recommence encore jusqu'à ce que je verrai quelque chose d'intéressant.

- Où voulez-vous que je creuse plus précisément ? Demande Galbe en essayant de garder son calme.

- Je n'en sais rien , je te demande juste de recommencer les recherches sur  cette femme…

[…]