La Rose du Cheikh

23.

Seule dans cette pièce, Rose ne sut comment elle était arrivé là, comment tout cela était possible, qu'a-t-elle fait pour mériter cela, anxieuse elle prit place sur le grand canapé situer au fond de la pièce et s'assit confortablement en lâchant un soupire de lassitude.

Elle ne savait pas comment de porter ses amis et collègues, si le roi avait vraiment tenu sa parole, elle ne sût quoi penser de lui, sans le vouloir elle s'était liée à cet être qu'elle détestait tant.

Cette situation lui permit de réfléchir un peu beaucoup, de mettre un peu d'ordre dans sa tête.

Si, il y a de cela un mois qu'un jour sa bienveillance et sa bonté lui auraient causée ou menée dans une telle situation, dans laquelle elle se retrouve aujourd'hui elle aurait sûrement rigoler mais bon... !

Tout c'était passé à une vitesse grand V qu'elle ne savait pas comment cela était possible, le Roi avait été tellement calme qu'elle a crue qu'il devait sûrement plaisanté lorsqu'il lui fit la proposition, mais en fait, il était plus sérieux.

_« Je vous laisse faire votre choix Miss Ferret » avait-il dit toujours dans le même calme.

Puis il ajouta en comblant les quelques malheureux mètres qui les séparaient :

_« Dépêchez-vous ! Je n'ai pas toute la journée» acheva-t-il.

Et après réflexion elle prit une décision très cordiale, hésitante lui dit tout simplement :

_« Oui » le souffle court, gênée par cette proximité.

Ravi, le Roi claqua de doigts donnant ainsi l'ordre à deux de ses gardes de prendre la captive, qui n'est autre que le docteur Ferret, sans plus attendre ils saisirent chacun un bras de la pauvre femme.

Et c'est ainsi qu'elle se retrouva dans cette prison dorée.

∆

- Vous croyez qu'elle va bien ? Entendit la belle Rose dans sa sommeil.

- Chuuut ! Parle moins fort, tu risques de la réveillée, entendit à nouveau Rose ; je ne saurais le dire vu les rougeurs sur ses bras.

- Et si elle était morte ? S'exclama avec frayeur une de femmes dans la chambre de Rose.

- Tais-toi Sonia !

Et la jeune Sonia se tût voyant les visages sévères de ses amies.

Ne pouvant supporter davantage ces voix, Rose essaya d'ouvrir les yeux, à cet même instant Sonia la vit et se cria :

- Oh regardez elle se réveille, cria-t-elle en pointant du doigt le canapé sur lequel se trouver Rose.

Alors c'est ainsi que six paires d'yeux se tournèrent vers le docteur Ferret.

- Où suis-je ?, Demanda la belle Rose qui n'était pas totalement réveiller.

Les autres femmes la regardaient comme si c'était pour elles la première fois de voir un étranger dans le palais, elles étaient toutes sans exception émerveillées par le beau visage du docteur Ferret.

Alors se fut Matou qui prit la parole ;

- Bonjour mademoiselle, dit-elle souriante

Rose mit quelques secondes pour répondre encore sonnée elle avait du mal à lui répondre, mais dans un murmure elle finit tout de même à lui rendre sa salutation.

- Bonjour, lui répondit le docteur Ferret.

Mais après l'avoir salué, elle se rendit compte du nombre de paires d'yeux qui la fixaient, alors elle prit peur et lâcha à la seconde même un cri de peur.

Les autres femmes prirent elles aussi peur et se mirent toutes dans le même état que le Docteur Ferret.

- Mais qui êtes-vous ?, demanda Rose qui peinait à comprendre ce qu'il lui arrivait.

Alerté par ces cris, les deux gardes censés surveillés la chambre du docteur Ferret entrèrent brusquement dans la pièce.

Cette entrée soudaine des gardes fit redoublée le cri de ces femmes qui ne s'étaient pas encore remises du cri de Rose.

Cette fois-ci le cri de ces femmes arriva jusque dans le bureau du Roi qui, lui était accompagné de son frère cadet et de son fidèle ami, Chafik.

- Vous avez entendu ?, questionna le Roi.

- Quoi ?, lui demanda son frère Nahir.

- Ce cri.

- Mais de quel cri tu parles ?, lui demanda une seconde fois son frère.

Adel était pourtant certain d'avoir entendu des cris, il en était tellement sûr qu'il serait prêt à mettre sa main à couper.

-« aaaaaaaaahhhhhhh »

Cette fois-ci aucun doute tout le monde l'avait entendu, Adel, Nahir et Chafik se changèrent un regard chacun pour être sûrs et certains qu'ils avaient tous entendu cela.

Sans savoir pourquoi le cœur du Roi Adel se mit à battre plus rapidement, peut-être parce qu'il savait d'où provenait les cris et il en prit peur sans vraiment savoir pourquoi. Les trois hommes ne mirent pas longtemps à reprendre leurs esprits et sans attendre ils prirent la porte direction la chambre du docteur Ferret.

-Il se passe quoi ici ?, demande le frère cadet du Roi, Nahir qui, fut le dernier à faire son entrée dans la chambre du docteur Ferret.

Rose en entendant la voix du prince Nahir tourna sa tête dans sa direction et sans savoir pourquoi ni comment c'est le regard du Roi qu'elle croisa et elle sentit de frisons dans tout son corps. Adel fit alors le premier pas vers elle, toujours cette même expression dans son regard, se dit le docteur Ferret dans son fond intérieur.

En effet, Adel avait un de ces regard qui pouvait glacer le sang d'une personne en seulement quelques secondes record.

A son tour, lui aussi cherchait à déchiffrer cette expression assezcomplexe et mystérieuse à ses yeux, mais en vain, il n y arriva pas et celal'agaçait

beaucoup de ne rien déchiffrer dans ces yeux bleus de nuit.

Les gardes en voyant le Roi Adel et son frère Nahir dans la chambre, ils firent une petite révérence en signe de salutation. Adel, contrairement à son frère ne fit pas attention aux gardes royal, toujours figé par le regard de la belle Rose.

Alors en voyant cela Nahir eut un léger sourire au coin de ses lèvres, un sourire moqueur, il savait parfaitement bien ce qu'il allait se passé à présent entre ces deux personnes, et semblait heureux de cela.

Chafik étant lui aussi témoin de cette scène tourna la tête vers la seule personne capable de mettre fin à cela, le prince Nahir et, par son regard Nahir comprit le message qu'il lui envoyait.

Alors pour mettre fin à cela il baissa la tête cachant ainsi son amusement, puis il se racla la gorge, faisant ainsi savoir à son frère et sa captive leur présence dans ce lieu. Et cela est suffisant pour attirer leur attention.