La Lettre

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« Espèce de petit enculé,

En suivant ton cul hier soir sous l'ordre de cette connasse de commission, j'ai eu le déplaisir de voir ta sale tronche qui était bien plus sympathique lorsqu'une main la cachait, car on va pas se mentir, ta peau est tellement flétrie qu'on dirait un pruneau d'Agen qui aurait trop séché au soleil. Je suis sûr que même une tonne de crème de jour ne pourrait rattraper l'horreur constante qu'est ton visage, à se demander comment tu péchos ! Hein ?! Petit fils de chien galleux ! Comment fais-tu pour péchos ?!! Mais surtout, sur tous les mecs que tu pouvais te taper, pourquoi c'est mon petit frère que tu as choisit ??! Hein ??!! Espèce d'enfoiré de merde ! Je vais venir te brûler ta tronche, on sait jamais, ça pourrait l'améliorer, et après, je vais te faire bouffer un kilos entier de Labelo pour espérer redonner vie à tes putains de lèvres gercées ! Ensuite, quand tu te seras bien empoisonné avec cette merde et que tu ne seras même plus capable de te souvenir de ton putain de nom, je t'enfoncerais un balai dans le cul pour le faire ressortir par ta bouche et je te flamberais l'intérieur par le nez ou ce qu'il en restera ! Ensuite, je donnerai ta tête de merde aux chiens et je laisserai les corbeaux gober tes yeux et les serpents bouffer ta langue de pute ! Et en ce qui concerne ta bite, je la donnerais à manger à ton maître en lui faisant croire qu'il s'agit d'une saucisse apéritif Knacki ! Et de te boules je ferais des Knacki Ball ! Ensuite, quand il ne restera plus rien de ta tête et ta misérable virilité, je m'occuperais de ton corps ! Je vais arracher ta peau, en faire des lambeaux et mutiler ta chaire pour en faire de la bouillie, je garderais tes os pour en faire mon mobilier et dessus je graverais l'immonde connerie que tu as faite, comme ça les visiteurs sauront... Il ne faut pas toucher à mon petit frère avec le casier judiciaire plein ! Tu pouvais pas t'en prendre à un autre hein ?! Non ! Il a fallu que tu manipules mon frangin, que tu lui refasses le cul à lui ! Je te préviens, je te retrouverais, je donnerais une claque à Natsuo et le gronderai pour être aussi con, mais toi, toi... Toi tu vas prendre cher, tu mourras dans le brasier que je te prépare, sur la place publique ! On entendra tes cris et moi je rirais de ta douleur et de l'odeur de chaire cramée ! Je me délecterais du doux fumet que ton corps de merde produira et m'enivrerais des somptueux sons du bois entrain de craquer et de se transformer en cendre ! Ton corps calciné fera une œuvre d'art terrible et je prendrai des photos, plein de photos que j'exposerai dans la rue ! Shigaraki Tomura est mort pour avoir parié sur la mauvaise cible ! Car personne, tu m'entends, tu me lis ? Personne ne peut impunément se jouer de mon frère ainsi ! Personne ne peut lui faire du mal sans en être punis ! Personne ne peut se jouer de moi si facilement ! Et s'il arrive par malheur que Natsuo sois conscient de sa connerie et qu'il ai choisit cette voie de lui-même, alors ton sort ne changera pas car tu y auras participé, mais le siens, le siens de sort sera terrible !

Te voilà prévenu, petit con de merde ! Petite merde aussi merdeuse que son merdeux de maître de merde ! Petit chienchien à son maîmaître pédophile sans yeux, sans nez, avec un sourire flippant et qui a une tête de pouce à défaut de pouvoir en avoir une de gland ! Je te hais !

Signé, Dabi. »

« C'est... Pas mal... Au moins, ça a le mérite d'être clair. »

Sourit un Hawks un peu mal à l'aise alors qu'il déposait soigneusement la lettre de son homme sur la table basse, tandis que Dabi souriait, content et soulagé. Avec un ronron, le faux brun rejoignit les bras de son blond et lui demanda de l'attention tandis que l'oiseau levait les yeux au ciel, tout de même rassuré.

Ce que son homme pouvait être changeant. Enfin, cette lettre avait au moins permit à l'ancien vilain de se calmer un peu, et il y avait d'ailleurs fort à parier que le jeune homme ne hurlerait plus de sitôt. Avec un rire, le héros répondit au baiser gourmand de son ancien super vilain, tout fier que son plan ai marché, ainsi qu'à l'idée de retrouver très prochainement sa fille chérie, toujours présente chez sa grand-mère depuis une bonne semaine.

Le jour où on a chié dans le salonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant