Joyeux Anniversaire Rei

1K 137 80
                                    

Dabi nageait dans les plumes. 


Il n'en pouvait juste plus et il lui semblait voir du rouge partout où il posait le pied. Depuis quelques temps, Hawks avait une nouvelle lubie, celle de ne plus porter ses ailes à l'intérieur, jugées trop encombrante par leur propriétaire, et se détachait de ses précieuses ailes en les fragmentant en centaines de plumes. En centaines de plumes d'acier très coupante. 

Alors les accidents...

Ils avaient à peine le temps de remplir la boite à pharmacie et la trousse de secours que déjà, Dabi marchait sur l'une de ces traitresses qui s'enfonçait dans son pied pour bien y rester plantée. Même quand il en esquivait une, il marchait sur une autre et rien ne servait de mettre des chaussons car ils se retrouvaient instantanément transpercés. 


Au final, il avait tout intérêt à porter ses rangers matin et soir et même dans le lit s'il voulait que ses pauvres pieds survivent. Mais les rangers, c'était lourd et c'était chiant. Du coup, il avait décidé d'engueuler Hawks un nombre incalculable de fois pour qu'il se décide enfin à mettre son cerveau de moineau en taille réduit en marche pour qu'il range ses armes.

Dabi ne savait pas comment il faisait pour ne pas s'en prendre une dans le pied et l'idée qu'elles pouvaient reconnaître le maître lui traversa l'esprit aussi vite que celle qu'il avait dressé ses plumes juste pour le toucher lui. Non parce que, il en était très content, mais jamais sa fille ne se faisait toucher par les plumes, à croire qu'Hawks surveillait uniquement le bien être de son enfant. 


Ou alors il lui en voulait pour quelque chose.

Après avoir une nouvelle fois fait exploser le taux de vente de désinfectant par habitant, Dabi s'enduisit son pied égratigné alors qu'Hawks rentrait avec un grand porte parapluie, tout content. Fier de son achat, il l'installa en vitesse dans l'entrée, prenant à peine le soin d'enlever ses chaussures. Sous l'œil courroucé de Dabi, il claqua des doigts et instantanément, toutes les plumes rejoignirent le porte parapluie afin de le remplir.


« Et voilà ! Sourit l'oiseau avec les mains sur les hanches. Plus de plumes qui traînent ! »


Dabi crut qu'il allait l'égorger et le flamber ou bien les deux en même temps. Ce n'était qu'après un mois de galère qu'il y pensait ? 


Il allait définitivement l'étriper.

L'étriper, oui, mais pas en ce jour car ils préparaient en réalité l'anniversaire de leur petit trésor qui venait rejoindre son papa blond dans un grand câlin.


Heureux, Hawks réceptionna sa princesse et embrassa sa grosse joue alors qu'il replaçait dans le même temps sa petite barrette. La fillette eut un rire tout joyeux et couru dans la direction de son autre papa afin de réclamer le même traitement. 


Avec un sourire en coin, Dabi ébouriffa ses cheveux et la petite partit dans un grand éclat de rire sous le regard attendrit d'Hawks qui proposa à sa chérie de se changer. La petite accepta, prit la main du blond et sautilla à ses cotés alors que Dabi se levait pour commencer à préparer le repas.

Quatre ans déjà... Tout passait tellement vite. 


L'alter de leur fille allait bientôt se dévoiler et ils n'ont même pas eut le temps de lui apprendre à ne pas paniquer lors de cette venue. De toute façon, ils se seraient bien moqué d'elle en affirmant une telle chose à une gamine qui ne perdait pas encore ses dents de lait.

Le jour où on a chié dans le salonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant