Famille en crise

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Dehors, Katsuki observait encore les photos qu'il avait rapidement prit de la lettre. Jamais il n'aurait pensé trouvé autant d'insultes en une seule page. L'ex-vilain devait vraiment avoir la rage, en même temps, c'était plutôt compréhensible. Il eut un rictus mauvais et moqueur. Ouais, lui aussi l'aurait mauvaise si un vilain refaisait le cul de son frère ou même celui d'un de ses potes. Son rictus s'élargit. La commission allait détester, mais il ne pouvait leur partager la nouvelle. Nan, question d'étique. Elle n'avait pas à savoir ça et Endeavor n'était même pas au courant, c'était à lui de gérer son gosse et autant lui éviter la prison.

Katsuki était certes un jeune héros en formation déjà remarqué par la commission, mais il n'était pas encore con. Aussi envoya-t-il simplement qu'il n'avait rien trouvé d'anormale et que d'après lui, Dabi était juste bien motivé.

Non, en réalité, si son rictus avait grandi, ce n'était que pour une raison. La tête du daron Todoroki quand il allait apprendre ça ! Il eut un ricanement pour lui-même et reprit sa route vers l'agence. Il savait déjà comment lui mettre la puce à l'oreille. Le vieux lui avait fait plus ou moins part de quelques inquiétudes en début d'après-midi et il était bien fier à l'idée de lui annoncer qu'il avait les réponses à ses tourments.

« Eh ! Le vioque !

-Katsuki... Soupira Endeavor en le voyant entrer. Que me veux mon stagiaire ?

-Pas grand chose. Mais j'ai peut-être la réponse à vos questions. Sur votre fils.

-Je pensais que je pouvais aller me faire mettre. C'était bien tes mots, non ? Grogna le rouge et haussant un sourcil alors que ses bras forts se croisaient.

-Ouais, mais là c'est différent et j'y ai repensé. S'il est aussi distant et qu'il vient de moins en moins souvent, c'est peut-être parce qu'il a quelqu'un. Déclara nonchalamment le blond en mettant ses mains dans ses poches alors qu'il se balançait, dans une attitude désinvolte, d'avant en arrière.

-Quelqu'un ? Demanda un Enji soucieux alors que le sourire du blond devint carnassier. La première phase de son plan avait commencé.

-Ouais, une belle jeune fille, de longs cheveux... Je dirais bleus clair, un bleu délavé mais tout de même joli vous comprenez ?

-Oui... Réfléchit Enji sans pour autant bien voir ce que lui décrivait Bakugo. Tu les as vu ?

-Et comment. Je lui ai un peu parlé en fait, je l'ai croisé dans la rue. Il était avec elle. Et elle avait des mains...

-Comme tout le monde je suppose. Déclara un peu trop sérieusement Enji.

-Le digne père de son fils... Grommela le blond. Tout aussi con... Enfin bon. Vous auriez dû voir ses mains. Elles étaient superbes, jamais fait une poigne avec une main aussi douce, vraiment, je suis sûr que c'est qui a plut à votre garçon.

-Ses mains ?

-Eh ! Chacun son truc, moi je juge pas ! Mais une bombe la nana de votre fils. À en crever ! J'en serais presque jaloux si j'étais pas moi-même accompagné. Continua-t-il sur sa lancé, sa voix se faisant de plus en plus enjoué à mesure que le roux devenait soucieux. On sent bien qu'il tient à la main-tenir contre lui si vous voyez ce que je veux dire.

-Pas vraiment...

-C'est main-tenant ou jamais entre ses deux là. Ils ne remettront pas tout à deux mains.

-Je ne comprends rien à ce que tu racontes Bakugo. Commença à s'impatienter Endeavor.

-Oh, rien de bien spéciale. Rien mis à part que sa conquête tient votre enfant d'une sacrée poigne, avec tous ses doigts et les mains bien ancrées à son cou. »

Le jour où on a chié dans le salonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant