𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟒

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第 𝟭𝟰 章

Je pique une frite de l'assiette de Robby qui chasse ma main mais finit par rigoler

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Je pique une frite de l'assiette de Robby qui chasse ma main mais finit par rigoler. Son rire est assez contagieux, je ne pensais que je rirais autant aujourd'hui. Enfin, pas avec Robby Duncan.

- Tu en as encore pleins ton assiette ! plaide-t-il en me montrant mon assiette de sa main.

- Prends-en si tu veux, réplique-je avec un sourire provocateur.

- Échangeons d'assiette si tu préfères les miennes, propose-t-il.

Je secoue la tête en riant. Il se laisse tomber sur le dossier de sa chaise en me regardant avec un rictus. Je reprends une de ses frites et bois un peu d'eau. J'ai trop mangé je crois.

Je regarde Robby qui me fixe dans les yeux. Il semble tourmenté, je ne sais pas pourquoi ni comment mais Robby semble soudainement perturbé.

- Robby ?

Avant même qu'il ne puisse ouvrir la bouche, deux mains viennent se claquer contre notre table. Je sursaute puis me tourne vers le propriétaire. Je reconnais immédiatement son visage et ses traits, il s'agit d'Edwin De Richmond. Le populaire de Free Saint.

- Comme c'est étonnant de te voir ici Rob' ? déclare Edwin en souriant comme s'il était fier, et accompagné en plus ! Tory est au courant ?

- Au courant de quoi ? Elle est au lycée, clame-t-il en me désignant de la main.

Je regarde se combat de testostérone avec un regard assez insistant. Il est clair qu'entre Robby et Edwin, il n'y a aucune amitié, juste une simple haine.

- Si on m'avait dit qu'il y avait de si jolie fille dans votre lycée, j'aurais déjà fait mon transfert.

Je me retiens de le remballer. Je ne connais pas ce Edwin De Richmond, son nom met venu seulement grâce aux bruits de couloirs qui en parlait souvent passé un temps.

- Laisse-la Edwin, raille Robby.

- Ou sinon quoi Robby ? J'aimerai bien savoir si tu sais te battre de façon loyal ! ricane Edwin avec une haine et une rage dans la voix.

Je fronce les sourcils en regardant Robby qui déglutit. Il ne dit rien pendant plusieurs secondes puis relève son regard vers moi. Je hausse les sourcils en pensant comprendre ce qu'il se passe, c'est passé et se passera entre eux.

- Edwin pas ici, fait Robby.

- Tu m'as fait passé pour un menteur, grogne le brun.

- Tais-toi bordel, réplique Robby en se redressant subitement.

Je déglutis en voyant que le combat de coq se complique. Les deux sont front à front et je ne sais pas quoi faire.

- Arrêtez, fais-je doucement.

- Aussi belle que sa voix, bien joué Robby, déclare Edwin.

Je me lève, toutes les personnes qui sont assis dans le restaurant nous regarde assez effarés, se demandant tous si les deux garçons vont se battre ou alors ravaler leur haine.

- Qu'est-ce que tu veux pour nous laisser tranquille ? demande-je à Edwin en me mettant de force entre eux.

- Crois-moi mon chou, j'ai plus de pognon que tu ne le penses, plaide-t-il fier de l'argent de ses parents.

- Hormis l'argent, qu'est-ce que tu veux pour nous laisser tranquille ?

Edwin regarde Robby dans mon dos avec un sourire joueur et malicieux.

- Ton numéro c'est possible ? dit-il sans même me regarder.

- Non.

- Un date dans ce cas ?

- Pas de date.

- Alors non, on va devoir régler ça maintenant.

Sans m'y attendre, Edwin pousse Robby en arrière, il tombe contre la table alors je le pousse en retour avec mon pied et attrape la main de Robby. Je ne l'avais pas précisé avant mais Edwin n'est pas seul, ils sont quatre, lui et trois amis.

- Attrapez-les.

- Coure et ne t'arrête surtout pas, déclare-je à Robby tandis que nous sautons par dessus un genre de rambarde en bois qui entoure le petit snack.

Nous courons aussi vite que possible. Jusqu'à la sortie. Edwin est sur nos traces, il n'en démord pas.

- La voiture ! plaide-je lorsque nous traversons.

Elle s'arrête par chance à côté de nous. Je la remercie d'un signe de tête alors que Robby ouvre avec ses clés, sa propre voiture.

Il m'ouvre la portière conducteur et je passe par dessus le levier de vitesse tandis que lui s'assoit à sa place, ferme la porte et verrouille la voiture. Edwin ne vient même pas jusqu'à nous, serre juste les deux à quelques mètres tandis que nous partons.

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