Kuroko's Basket: Perte De Temps (Akashi X OC)

Chapitre 5

PDV Joy Park :

On était en train de marcher, Aomine et moi, allant chez lui. Enfin, je dis qu'on marchait mais il se tenait à 10 mètres devant moi ! Il était sympa de m'attendre dis donc !

Je soupirais. J'avais hâte de rencontrer mon nouveau lit ! J'étais super fatigué ! Je m'étirais puis regardais Aomine devant moi.

Je souris.

C'était un athlète, ça se voyait. Il dominait tout le monde rien qu'avec son aura. Je crois que niveau physique, je n'aurais pas pu demander mieux que lui comme basketteur... Par contre, je ne peux pas en dire autant niveau caractère...

-Aomine ?

Il ne me répondit pas. Super, merci bien petit bonhomme !

Je sais que je lui avais promis de le laisser tranquille pendant deux jours, mais j'avais plein de questions en tête !

-Tu as commencé le basket quand ?

Il s'arrêta de marcher quelques instants, étant silencieux, puis il reprit finalement sa marche.

-Qu'est-ce que ça peut te faire ? Me dit-il soulé.

-Bah je suis ta coach donc je m'intéresse à mes joueurs !

-Tu n'as qu'à m'y demander aux entraînements. Là tu n'es rien d'autre qu'une petite américaine soûlante qui vient squatter ma maison.

-Eh ! Criais-je, rougissant par la gêne.

Il se retourna et me regarda blasé.

Je le regardais dans les yeux. Il haussa les épaules avant de dire :

-J'ai commencé depuis tout petit avec le street basket. Ça te va ?

Il était vrai qu'il avait des aptitudes et positions de basketteur peu habituel.

-J'ai d'autres questions.

-On est pas à un interrogatoire de police.

-Non, mais si quand même.

-La ferme.

-On arrive quand ??

Il souffla puis fit un mouvement de tête vers une grande maison au fond de la rue. Elle était blanche avec des volets violets foncés. Il y avait un grand jardin avec quelques petits arbres qui commençaient à fleurir. Il y avait même une balançoire en bois !

Je me mis à rire.

Nan mais vous allez jamais trouvez ce à quoi je pensais !

-Quoi ? Dit-il en me regardant bizarrement.

-La maison est beaucoup plus chaleureuse que toi !

Il roula des yeux. Puis il s'avança jusqu'à chez lui.

Ah nan mais vraiment je disais la vérité là !

Je courus après lui et nous rentrâmes dans la maison.

Il faisait chaud, c'était agréable. La maison était pleine de vie, ça me rassurait !

Aomine me regarda tout en enlevant sa veste et me dit simplement :

-Démerde toi.

J'arquais un sourcil. Attends il est sérieux ?

Je lançais un regard aux alentours et ne vis aucun parent...

-Où sont ta mère et ton père ?

-Je t'en pose des questions ?

-Non...