Kuroko's Basket: Perte De Temps (Akashi X OC)

Chapitre 38

P.D.V Fujiko Wakamatsu :

Assise sur un banc du parc où nous étions déjà allés, Kosuke et moi, j'attendais que le calme me vienne. Je pense que c'était aussi le cas de Wakamatsu, car il ne disait rien. Malheureusement pour moi, à chaque instant les paroles de mon frère me hantaient, n'arrangent en rien mon état d'esprit. Je n'avais qu'une envie, le claquer à nouveau. Mais non seulement ce n'était pas raisonnable de ma part mais en plus ce n'était pas possible à l'instant étant donné que je ne savais pas où il était allé. Je faisais de mon mieux pour ne pas me défouler sur mon ami, il n'avait rien fait pour mériter cela.

-Tu devrais aller te coucher, ce n'est pas bon pour ton corps de trop veiller, lui dis-je simplement.

-Je ne peux pas te laisser toute seule, rétorqua Wakamatsu.

-Tu devrais, ça va déjà un peu mieux, grâce à toi.

-Mais je n'ai rien fait de particulier.

-Tu es là, c'est déjà très bien, mais j'ai vraiment pas envie que tu tardes trop.

-D'accord d'accord, je débarrasse le plancher.

-Merci, t'es le meilleur. Repose toi bien.

-Je sais.

Il devenait aussi arrogant que Aomine, celui-ci avait un mauvaise influence, probablement. Mais bon, ça me faisait sourire.

Je soupirais alors que je me retrouvais enfin seule, les yeux fermés, la tête en arrière, la scène me revenait une énième fois.

C'était un entraînement, comme on en avait déjà vu, j'avais aider certains sur la vitesse, alors que Joy leur enseignait des choses plus techniques. Comme à mon habitude, je faisais de mon mieux pour éviter mon frère, en fait, je crois bien ne pas lui avoir parlé depuis quelques jours. C'était triste, mais la situation était moins douloureuse ainsi. Une pensée m'était venu, et si je me prenais un appartement après le lycée. Mais il s'agirait de savoir quoi faire de sa vie, avant cela. Ma carrière de basketteuse était vraisemblablement au point mort, je ne savais pas si j'avais l'envie de la reprendre. Mais d'un côté, devenir coach était impossible, je ferais bien la pire et aucun métier ne me tentait. Je pourrais probablement devenir kinésithérapeute, j'avais fini par en connaître un rayon sur la rééducation, mais ça ne me disait rien.

Crise existentielle à part, j'avais commencé à distribuer des bouteilles aux joueurs, mon frère s'était approché pour en prendre une, mais alors que je la lui tendais, évitant son regard comme une professionnelle, il ne la prit pas. Il me dit :

-Il s'agirait de grandir, Fujiko.

‐Pardon ?

Où voulait-il en venir exactement ?

-Comme quand on était petit, quand tu perds tes jouets, tu me prends les miens, ajouta-t-il, alors qu'il jetait un coup d'œil à Seijuro qui parlait plus loin avec Joy et Momoi.

Je n e réagissais pas, je voulais montrer que ce qu'il me disait ne faisait aucun effet. Je savais que cela n'allait pas le faire arrêter, surtout après le baiser avec Nash, mais au moins je n'empirerai pas les choses.

-On s'entend bien, c'est tout. Je ne vais pas m'empêcher de lui parler parce que c'est ton meilleur ami.

-Si justement, quand je vois comment tu traites ton entourage, je préfère que tu ne t'approches pas de lui. Tu n'es même pas capable de prendre soin de toi, alors de tes proches...

Il ne finit jamais sa phrase, il se reçut une claque.

Des regards curieux se posaient sur nous, je remarquais que Joy et Seijuro avaient été interpellés par ma claque. Mais il n'était visiblement pas calmé par ma claque et n'avait pas dit son dernier mot.