Kuroko's Basket: Perte De Temps (Akashi X OC)

Chapitre 10

P.D.V. Fujiko Wakamatsu :

J'étais rentrée chez moi après une journée de cours plutôt chiante, sans ma dose de sport. C'était d'autant plus frustrant que les mois sans faire de basketball étaient dus à ma blessure, car cette fois-ci j'allais bien, et j'avais la possibilité d'en faire dans mon lycée. Alors si je ne m'étais pas senti mal ou énervé lors de la journée de cours, je me sentais maintenant frustrée et l'envie de me défouler était presque incontrôlable.

J'avais donc enfilé mon bon vieux jogging noir à bande blanche, qui me servait pour trainer pendant les vacances, pour faire un entraînement improvisé. Evidemment, je n'allais pas faire du basket dans ma pauvre chambre de dix mètres carrés, mais j'étais bien décidé à renforcer mes muscles, pour qu'ils restent, justement, musclés.

Une musique de stalker de The Police dans les oreilles, nommée Every Breath You Take, je me mettais en position de planche. J'adorais faire des planches, non mais vraiment. C'était pas forcément la plus agréable des situations, on pouvait facilement s'ennuyer et il était parfois compliqué de se concentrer. Mais personnellement j'adorais me poser comme cela pour réfléchir, pas extrêmement longtemps, mais ça m'obligeait quand même à me muscler. Et au vu de mes abdos, oui j'avais beaucoup réfléchi dans ma vie !

Je devais donc réfléchir, maintenant, à comment me rendre utile auprès de ma meilleure amie, depuis chez moi. Il était évident que j'allais devoir utiliser la technologie, incroyable, n'est-ce pas ? Non, plus sérieusement, internet oui, mais pour quoi faire?

Je commençais, au bout de deux nouvelles chansons, mon fessier et mes abdos se fatiguer et mon corps commençait à trembler. Je sentais mes joues chauffer. Mais je restais ainsi, car je le pouvais encore.

Une idée me vint : Momoi avait mentionné un groupe de basketteur appelé "La génération Miracle", mais à part leur nom et visiblement qu'ils étaient forts, je ne connaissais rien d'eux. Pour cela, s'il était vraiment une menace, on se devait de les connaître, alors j'irai évidemment chercher sur internet, mais je pouvais aussi demander à des personnes plus expérimentées que nous, c'est-à-dire à des personnes qui les avaient déjà combattu. Peut-être même que je pourrais réussir à discuter avec certains d'entre eux, s'ils ne sont pas trop imbus d'eux-mêmes. Ce ne m'étonnerais même pas.

Mon petit blond préféré, celui de Californie, évidemment, non pas Wakamatsu, qui était quelqu'un de terre à terre, était énormément imbu de lui-même quand on venait de se rencontrer, c'était juste insupportable. Bon avec le temps, et peut-être un peu de colère de mon côté, il s'était calmé, probablement car il était tombé amoureux de moi et qu'il voulait pouvoir sortir avec moi. Imbu de lui-même, mais pas idiot le bougre !

-Qu'est-ce que tu fais, Fujiko ? demanda mon père, qui venait d'entrer dans ma chambre.

Je relevais le visage vers lui, je pus voir un petit sourire narquois se dessiner sur ses lèvres.

-T'es une tomate farcie, ma fille. lâcha-t-il tout simplement.

Oh, le connard. Oui je parle comme ça de mon père ! J'assume ! Mais pas assez pour le dire tout haut... Hum...

-Tu connais pas le gainage, papa ? Je croyais que t'étais un sportif pro, je disais avec acidité.

Je l'entendais maugréer. Mon père était comme ça, toujours à se plaindre à mi-voix quand on l'embêtait. Mais je pense que cette fois-ci lui avait particulièrement déplu car il savait que je lui en voulais de ne pas me défendre dans cette histoire d'autorisation pour jouer au basket.

- Je voulais te dire que ta mère avait acheté des billets pour aller voir les avant-tours de la semaine prochaine, annonça-t-il avec entrain.