otage

chapitre 37

Le lendemain soir, je suis dans le bureau de la maison en train de préparer quelques contrats pour des nouvelles recrues, quand j'entends du bruit provenant d'en bas. Je descends donc et vois Syllana en train de fouiller un peu partout. Je fronce les sourcils.

- Tu fous quoi là ??

Elle sursaute en m'entendant.

- Je... rien.

- Arrête de mentir tu faisais tellement de bruit qu'on t'entendais aux quatre coins de l'Amérique.

- Mais je faisais rien je te dis.

Elle commence à m'énerver à me mentir.

- Tu me prends pour un con en plus ?? je demande en m'approchant d'elle.

Elle croise les bras sur sa poitrine.

- Peut-être.

- Joues pas avec moi, trésor, c'est pour toi que ça peut mal finir, ne l'oublies pas.

Elle lève les yeux au ciel et décroise les bras.

- Je cherchais un téléphone pour contacter mes parents et leur dire que tout va bien mais bien sur toi tu ressens encore le besoin de me traiter comme de la merde mais vas-y continues je t'en pris !

- Parle-moi sur un autre ton.

- Pourquoi, sinon quoi, hein ??

- Putain mais ferme-la !

En même temps que je parle, j'attrape sa gorge d'une main et la plaque contre le mur le plus proche. Je rapproche son visage du mien tandis qu'elle suffoque à moitié.

- Je t'ai prévenu, arrête de faire la salope prétentieuse avec moi, ok ?!

- Je... ne suis pas... articule-t-elle difficilement.

Je desserre ma prise sur sa gorge pour qu'elle puisse s'exprimer.

- Va te faire foutre, dit-elle, t'es qu'un sombre connard, dit-elle.

- Ta gueule ! je hurle cette fois, enragé comme pas possible.

Elle sursaute.

- Tu c'est ce que t'es pour moi ?? RIEN ! Juste une pauvre pute dont je dois m'occuper alors si tu continues de me faire chier comme ça je te descends t'as compris ?? Est-ce que t'as compris putain ?? je hurle de plus belle.

Elle ne dit rien mais me regarde avec noirceur. Je m'apprête à faire demi tour quand elle prononce les mots de trop :

- Ça se voit que t'as pas eu tes parents pour t'éduquer.

Alors là, je vois rouge. La rage me domine et je ne lui laisse même pas le temps de réagir que je la frappe. Mon coup part dans sa tête, sur son œil je crois. Je crois bien ne jamais avoir frappé qui que ce soit aussi fort. Elle s'effondre par terre en gémissant tandis que je me contrôle pour ne pas lui en remettre un. Je l'attrape par le bras et l'entraîne de force jusqu'à sa chambre où je l'enferme. Je ne veux plus la revoir. Désormais les seules fois où j'en aurai l'occasion, ça sera pour lui donner à bouffer. Elle savait ce qu'elle faisait en disant ça. Son but était intentionnellement de me blesser. Putain, quelle pute. Je vais dans la salle de bain me passer un peu d'eau sur le visage pour me calmer et pris d'un nouvel élan de rage, mon poing part valdinguer dans le miroir qui se situe juste en face de moi. Des morceaux de verres tombent avec fracas au sol tandis que je me passe les mains dans les cheveux à plusieurs reprises de manière frénétique. Pour l'instant, je n'ai pas une once de regret pour ce que je viens de faire. Elle m'a cherché, elle m'a trouvé. Ayant du mal à me calmer, je décide d'aller dans ma chambre et m'allonge dans mon lit puis ferme les yeux. Évidemment, je n'arrive pas à m'endormir, je suis trop agité. Je me lève donc et prends précipitamment ma lampe de chevet que j'envoie s'éclater contre le mur d'en face.

- Putain ! je hurle en donnant un coup dans le mur qui laisse une marque.

Je souffle un bon cou et parviens petit à petit à me calmer, même si ce n'est pas à 100%. Quand je me sens assez calme, je m'allonge et parviens enfin à m'endormir. Putain de soirée de merde.