chapitre 49

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pdv Sohan

On est en direction de la boîte, je suis maquillé, vêtue de ma perruque et de mes lentilles. Syllana a mis la robe à paillettes et s'est préparée à passer inaperçue aussi. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais depuis qu'on a couché ensemble j'ai envie d'être le seul à pouvoir l'approcher et à la toucher alors quand elle m'a montré la robe qui aurait excitée tous les mecs, je me suis retenue de ne pas la prendre et la déchirer.

Quand on arrive, on rentre rapidement et allons dans le coin V.I.P, comme à notre habitude. Syllana reste debout et moi, je me contente de la détailler de haut en bas après m'être assis.

- Pourquoi tu me fixes comme ça ? demande-t-elle.

Me rendant compte que je l'ai sans aucun doute mis mal à l'aise, je souris, me lève et me rapproche d'elle. Je glisse une de mes mains dans le bas de son dos et la rapproche de moi. Nos torses sont en contacts. Elle respire difficilement. Je penche ma tête à la hauteur de son oreille et lui murmure :

- Si on était à la maison, je t'arracherais cette fichue robe et te ferais crier mon nom trésor.

Elle redresse la tête et encre son regard dans le mien.

- Pourquoi pas maintenant ?

- Des gens pourraient nous voir.

Elle hausse un sourcil.

- Ça n'avait pourtant pas l'air de te déranger quand la stripe teaseuse se frottait à toi la dernière fois.

- Ouais, mais toi t'es pas une stripe teaseuse et j'ai pas envi que d'autre gens que moi voient ton corps.

Putain, je suis en train de devenir complètement timbré.

- Comme tu veux, dit-elle en s'éloignant de moi. J'ai envie de boire.

- Bah buvons.

Je nous commande deux bouteilles de vodka, pour en avoir une chacun. Quand elles arrivent, Syllana saute pratiquement dessus. Avant de boire, elle se regarde dans le reflet de la bouteille et grimace.

- Tu m'as fait des sacrés suçons hier.

Je hausse les épaules.

- Qu'est-ce que j'y peux ? J'aime laisser des traces de mon passage.

Elle me regarde et secoue la tête puis ouvre la bouteille et commence à boire.

- À la tienne ! lance-t-elle en levant sa bouteille.

Je crois qu'elle est aussi timbré que moi. Elle commence à se mettre à danser devant moi. Heureusement, je suis le seul à pouvoir la voir. Elle se déhanche à fond sur la musique. Je me lève et colle mon torse à son son dos, ma bouteille à la main moi aussi. On danse collé-serré tandis qu'elle commence à onduler des hanches sur mon début d'érection. Je pose la bouteille et de mes mains, prends ses hanches et les colle un peu plus à moi. Elle se trémousse et laisse mes mains se balader le long de son corps tandis qu'elle continue de danser. On est interrompu par un bruit de vers qui se fracasse. Syllana vient de faire tomber sa bouteille.

- Oups, fait-elle en haussant les épaules d'un putain d'air innocent qui me fait bander encore plus.

Elle se penche pour ramasser les bouts de verre, me laissant une vue plus qu'explicite sur son cul. Je mate sans aucune discrétion quand soudain elle se relève d'un coup en lâchant un « aïe ».

- Tu t'es coupé ? je me fous de ds gueule.

- Oui, se plaint-elle.

- C'était prévisible hein.

- On serait dans un film romantique tu me demanderais comment je vais et viendrais compresser la plaie, se plaint-elle.

- Ouais, je commence en me rapprochant d'elle, mais on est pas dans un putain de film romantique Syllana.

- C'est bien une des premières fois que je t'entends dire mon prénom, dit-elle.

- Oh, excuse-moi, ça te dérange trésor ?

Elle pince les lèvres et secoue la tête.

- T'es pas possible.

otageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant