chapitre 79

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Quand Leila s'aperçoit que j'ai fait tomber la seringue, elle se précipite dessus pour s'en emparer, mais avant qu'elle n'y arrive, je me relève et lui écrase la main. Elle la retire tout en m'insultant.  J'essaye de la prendre mais à son tour, elle envoie une de ses chaussures dans ma tête, ce qui me fait tomber à la renverse. Elle ramasse la seringue et me saute littéralement dessus, puis tente de me l'enfoncer.

- Tu ne m'auras pas si facilement cabron ( connard ) ! lance-t-elle.

J'arrive à la faire basculer par dessus mon dos et à la faire tomber. Je tente de m'emparer de la seringue mais elle pose ses pieds contre mon torse et me pousse avec une force à laquelle je ne m'attendais pas, ce qui manque de me refaire tomber, sauf qu'elle n'avait pas anticiper que je ne tomberais pas, alors je profite de ce laps de temps pour lui mettre un coup de tête en plein nez. Par réflexe, elle lâche la seringue et porte ses mains à son nez tout en jurant en espagnol, me traitant sans doute de tous les noms. Je la ramasse sauf que dans un dernier élan, elle charge contre moi et me fait tomber à terre. Une fois de plus, la seringue m'échappe des mains et tandis qu'elle se dépêche de se relever pour aller s'en emparer, je me redresse à mon tour d'un cou et lui mets un coup de pied en pleine tête. Elle s'effondre de douleur. Je ramasse la seringue et me place au dessus d'elle.

- Tu sais Leila, c'est pas contre toi, mais contre l'enflure de gang que possède ton père. Il a provoqué une fusillade dans mon manoir, tu te rends compte ?? C'est triste pour toi, tu n'es qu'un putain de dommage collatérale.

Elle tousse et me crache du sang à la figure avant de murmurer :

- Il fera assassiner ta pute de Selena...

Je fronce les sourcils, me penche un peu plus au dessus de son visage, approche la seringue et murmure :

- Elle s'appelle Syllana.

Et je lui enfonce la seringue, lui déversant toute la morphine dans les veines. J'attends patiemment que la vie quitte son corps et une fois que c'est fait, je commence à frapper son cadavre et même à l'étrangler pour laisser des marques violacées. Quand je pense que j'ai causé ce genre de marque à Syllana... putain, je suis qu'un enfoiré. Je passe une main dans mes cheveux qui sont maintenant en désordre à cause de ma lutte avec Leila, et me défoule sur son corps comme si c'était un punching-ball. Je suis vraiment un abruti. Je me suis comporté comme un con avec elle ! Lors d'un énième coup de pied, je m'arrête brusquement en entendant des voix derrière moi.

- Hé ! Par ici ! Il est là !

Et sans que je m'y attende, une balle effleure ma tête. Je me retourne précipitamment et abats de sang froid le premier garde du corps, sauf que le deuxième arrive et je n'ai pas le temps de réagir que je sens une atroce douleur me traverser entre l'épaule et le cœur. Putain le fils de pute, il m'a tiré dessus ! Je brandis mon flingue et lui tire une balle dans la tête. Entouré de trois cadavres, je pose la main sur mon épaule et tente de retenir un maximum le sang qui s'écoule. Je m'empare difficilement de mon téléphone et trouve Luana dans mes contacts. Je titube.

- Sohan ? Pourquoi tu m'appelles ? Quelque chose se passe mal ?

- Luana... je...

- Putain, ça va ?

- Non... j'ai reçu une balle...

- J'arrive. Toi tu...

Je n'ai pas le temps d'entendre la suite que je m'effondre au sol, inconscient.

otageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant