otage

chapitre 69

Mon agresseur tombe à terre, une balle dans le cœur. Je regarde dans toutes les directions et aperçois, en haut des marches, Sohan. Tout le monde le regarde dans le silence tandis qu'il range son flingue dans son costume et le remet en place. Il descend lentement les marches en parlant fort et distinctement :

- Syllana Johnson, ma ravissante otage, est désormais mienne. Personne d'autre que moi ne peut la toucher. Si vous désobéissez à cette règle, alors vous subirez le même sort que Jonathan, dit-il en désignant le cadavre sanglant. J'espère que le message est bien clair et qu'aucun de vous ne tentera quoique ce soit. Vous ne gagnerez jamais contre moi, souvenez-vous en.

Une fois qu'il est en bas des marches, il s'approche de moi, pose une main dans mon dos et me murmure à l'oreille :

- Il faut qu'on parle.

Il m'entraîne dans une pièce à l'écart où il n'y a personne d'autre que nous.

- Je te remercie de m'avoir sauvé, mais ça n'excuse pas ce que tu as fait, je l'informe en croisant mes bras sur ma poitrine.

- Je sais, dit-il.

- Pourquoi tu voulais qu'on parle ?

- J'ai merdé. T'es ma nana, pas mon clebs, alors faut pas que j'te dise quoi porter, mais putain, ça m'a rendu fou d'imaginer d'autres mecs poser le regard sur toi.

- Tu m'as fait peur Sohan. J'ai cru que tu allais me frapper.

- Je te mentirais en te disant que l'idée ne m'a pas traversé l'esprit. Je sais qu'il faut encore que je m'améliore dans la façon que j'ai de te traiter, mais j'essaye de faire des efforts, j'espère que tu t'en rends compte. Je suis pas habitué à avoir une femme à mes côtés.

- Mais le problème, c'est que la prochaine fois que tu seras défoncé, tu recommenceras à te comporter comme un con Sohan, c'est sur.

- Dans ce cas, tu devrais te défoncer avec moi.

- Je n'ai pas envie de toucher à la drogue.

- C'est ironique comme situation. Tu sors quand même avec le chef du plus grand, riche et puissant cartel de drogue d'Amérique du nord et du sud confondu.

J'esquisse un sourire.

- C'est vrai.

- Alors on fait quoi maintenant ? demande-t-il.

Je pèse le pour et le contre. Même s'il m'a fait peur tout à l'heure, il ne m'a pas frappé. Je peux encaisser la douleur mentale, alors ça devrait aller. Je m'approche de lui et commence à défaire sa cravate.

- J'ai bien une petite idée...

Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres tandis qu'il pose sauvagement ses lèvres dans mon cou en m'embrasant, me faisant au passage plusieurs suçons. Je passe ma main dans ses cheveux et dans son dos. Il retire sa chemise et moi, je soulève le bas de ma robe. Elle serait trop longue à enlever. Il s'apprête à venir titiller mon clitoris, mais je lui fais comprendre que je suis pressée en me retournant, me plaçant le ventre appuyé contre la table qui est à côté de nous, les fesses en l'air.

- Hé bah t'en veux ce soir.

Je souris et rougis. Ses paroles crues me donneront toujours cet effet à la fois de gêne et d'excitation si intense. C'est exquis. Il enlève ma culotte, écarte un peu plus mes jambes et de son sexe déjà bien dur, entre en moi. Je pousse un soupire de plaisir quand il s'enfonce au maximum. Il commence de lents vas et viens, trop lents.

- Sohan... plus vite...

Ni une ni deux, il place ses mains sur mes épaules, se redresse et commence à me pilonner avec force. Je soupire d'extase et gémis de plaisir. Avant lui, je n'avais jamais connu du sexe aussi intense. Il me donne des coups de reins parfaits et assez forts pour me faire prendre un maximum mon pied. Le bruit de nos deux corps se complétant résonne dans la pièce déserte, ce qui augmente mon plaisir.

- Putain... je l'entends articuler.

Il accélère de plus en plus ses vas et viens, et je sens que je vais jouir. Quand il donne un cou de plus, je m'abandonne à la puissance de notre acte et gémis de plaisir tandis que nous jouissons l'un en même temps que l'autre. Une fois que nous avons fini, on met quelques minutes avant de séparer nos deux corps. Ils se complètent à la perfection, comme si ils avaient été créé l'un pour l'autre, et ça c'est exquis.