Chapitre 38 - Le feu aux poudres

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MISE EN GARDE

Ce chapitre contient un passage à caractère sexuel. Si vous ne voulez pas le lire, je vous invite à le passer. 

Maintenant que c'est dit, je vous souhaite une très bonne lecture et j'espère que ça vous plaira !

J'en profite pour vous adresser ce petit message : merci de m'écrire tous vos super commentaires ! Même si je en réponds pas toujours, je vous assure que je les lis un par un et qu'ils me font autant rire que plaisir !

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Quand j'ai enfin compris ce que les mots de Neven signifiaient, je me suis brusquement redressée, prête à lui faire part de toute mon incertitude face à son plan plus que bancal. Cependant, mon état s'est rappelé à moi et le monde s'est mis à tournoyer. J'ai poussé un gémissement avant de retomber dans les coussins, abandonnant mon entreprise.

Il fallait que je mange.

— Alya, maintenant laisse-moi t'aider, a soufflé Neven à mon oreille.

Sa proximité soudaine m'a fait sursauter.

— Quoi ?

Tout à coup, des images de Vampire Diaries et True Blood ont émergé dans mon esprit. Je l'ai observé d'un air méfiant et plus ou moins dégoûté.

— Il n'est pas question que je boive ton sang, Neven.

Le simple fait d'apprendre qu'il en buvait me donnait la nausée, alors me forcer moi à en ingérer, c'était tout bonnement intolérable. Face à ma réaction, Neven a souri d'un air mutin.

— Oh, mais ne t'inquiète pas, tu n'en as pas besoin, a-t-il soufflé de sa voix de velours.

Je me suis mordillé la lèvre, les sens en alerte. Il était bizarre : son regard s'était voilé et il semblait avoir une idée derrière la tête. Une idée qui l'amusait beaucoup. Soupçonneuse, j'ai demandé :

— Comment tu veux m'aider ? Tu as un pouvoir de guérison ? Je croyais qu'il était réservé aux sorciers de la vie.

Neven a souri de plus belle, ses yeux pétillant d'une ardeur qui ne m'était pas inconnue. Et alors, avant même qu'il ne l'exprime à voix haute, j'ai deviné.

— Non ma belle, je n'ai pas de pouvoir de guérison. Normalement, je suis incapable de soigner qui que ce soit. Le sang des vampires peut renforcer tes aptitudes physiques, mais il ne guérit rien. Alya, tu es mon Adelphe.

— Et ça change quoi ?

Le vampire s'est doucement approché, créant un contact entre nos deux cuisses.

— Tu te souviens du fait que nous sommes affaiblis quand on nous sépare ?

J'ai acquiescé vigoureusement. Ça, je n'étais pas près de l'oublier.

— Est-ce que tu t'es déjà demandée pourquoi nous avions tant besoin de nous toucher ? Pourquoi, en ce moment-même, le désir que tu éprouves pour moi est si fort, presque insoutenable ?

— Ce n'est pas...

C'était totalement vrai, mais j'avais beaucoup trop honte de le reconnaître. Je n'avais pas envie qu'il sache à quel point j'étais accro à lui. J'ai baissé les yeux, cherchant à l'éviter du regard mais il a attrapé mon menton entre ses doigts chauds et l'a relevé, me confrontant à ses iris devenues brusquement noires.

L'Éveil d'AlyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant