Chapitre 67 : Yuan Lijiang donne un ultimatum..

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Gu Qing Pei se frotta le visage, regardant le président Yuan. Il chuchota : « Yuan Dong, j'ai besoin de temps, mais je m'en occuperai ».

Le président Yuan resta silencieux pendant longtemps, puis il se leva et marcha jusqu'à la porte. Il tenait la poignée de la porte lorsuq'il s'arrêta et dit doucement : « Votre temps n'est pas aussi long que vous le pensez, soyez rapide ».

Après avoir ouvert la porte au président Yuan, Gu Qing Pei entendit Yuan Yang se précipiter dans la pièce avec des pas rapides.

Gu Qing Pei se retourna pour le regarder, fixant son visage paniqué et anxieux. Son cœur pensait, c'est vraiment un enfant.

Yuan Yang dit « Qu'est-ce que mon père t'a dit ? ».

Gu Qing Pei le regarda, « réfléchis avec ton putain de cerveau, de quoi penses-tu qu'il m'a parlé !!!! ».

Yuan Yang ouvrit la bouche mais resta muet.

« Tu le savais déjà, mais tu ne me l'as pas dit, tu m'a laissé me faire prendre par surprise, ça t'a fait du bien de te moquer de moi ? ».

Yuan Yang baissa légèrement la tête.

« Comment il l'a appris ? ». Gu Qing Pei se sentait comme une machine, parlant fort, mais avec des mots vides. Chaque mot qu'il prononçait était dit de façon inconsciente.

« Il a vu un message ». Yuan Yang ne voulait pas révéler à Gu Qing Pei la vraie raison pour laquelle son père les avait découvert. Sa tête semblait peser des tonnes.

Gu Qing Pei acquiesça de la tête : « rentre chez toi, je veux être seul ce soir ».

Yuan Yang sentit sa gorge se contracter, sa voix trembler : « Tu ne veux pas être séparé de moi ».

Les yeux de Gu Qing Pei se tournèrent vers lui, il lui sourit un peu : « Yuan Yang, il n'y a rien à réfléchir, dans l'avenir nous savions que nous finirions par nous séparer ».

« ... ».

« Tu sais ce que je veux dire par séparation ».

Yuan Yang serra les poings, « Je savais que mon père ne serait pas d'accord, mais... ».

Gu Qing Pei lui prit la main, il regarda Yuan Yang, « Yuan Yang, tôt ou tard, ça serait arrivé, tôt ou tard ça aurait été exactement comme ça ».

Le cœur de Yuan Yang éclata de douleur : « Alors tu es heureux ? Enfin, tu as réussi à m'atteindre ? ».

Gu Qing Pei ferma les yeux, « Je ne t'ai pas quitté, nous venons simplement de terminer notre histoire ».

Il avait toujours été un homme égoïste. Il ne pouvait se permettre d'être coupable d'aucun crime. Sa cause, sa place, tout ce pour quoi il avait travaillé dur pendant des décennies à Pékin... Yuan LiJiang n'était pas un homme avec qui il fallait s'embrouiller. Pourquoi emmènerait-il Yuan Yang dans une aventure perdue d'avance ? Qui était-il ? Comment avait-t-il pu faire ce truc stupide ?

De plus, Yuan Yang n'était pas un homme qui pouvait être considéré par lui comme un partenaire de lit.

Yuan Yang serra les dents, « Terminé ? Gu Qing Pei, tu attendais avec impatience ce jour, n'est-ce pas ? ».

« Pas du tout ».

Les yeux de Gu Qing Pei erraient, l'esprit vide, il ne savait plus ce qu'il disait.

Beloved EnemyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant