Chapitre 68 : Wang Jing ne baisse pas les bras...

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Gu Qing Pei se coucha tôt. Mais il ne trouva le sommeil que tard dans la nuit. Ses parents lui manquaient particulièrement. Il n'avait jamais imaginé qu'il allait devoir faire face à un tel dilemme.

Le lendemain matin, il fut réveillé par le téléphone. Il jeta un coup d'œil à l'appel ... c'était Wang Jing.

« Frère, bonne année ah ».

« Gu Qing Pei, je ne t'ai pas réveillé ? Tu as décidé de rester paresseux aujourd'hui ? » demanda Wang Jing avec un sourire, le ton provocateur.

« Non, j'ai bu du café la nuit dernière et je n'ai pas pu dormir du coup ».

« Haha, quelle idée de boire du café avant d'aller au lit. Tu es de retour à Pékin, ma secrétaire m'a dit que je ne n'étais libre que cet après-midi, et toi ? ».

« Cet après-midi... ». Gu Qing Pei voulait le voir, mais soudain il se rappela qu'il devait partir dans peu de temps, et par ailleurs comment pourrait-il continuer à représenter l'entreprise et parler du projet avec Wang Jing ?

« Qu'est-ce qui ne va pas ? ».

« Oh, oui, quelle heure cet après-midi ? ». Gu Qing Pei pensait qu'il serait préférable qu'il signe ce projet. Il se sentait coupable à propos du président Yuan. De plus, il avait l'habitude de faire les choses jusqu'au bout. C'était dommage de penser qu'il allait devoir tout laisser derrière lui.

« À trois heures, nous chercherons un endroit pour boire le thé, puis nous irons manger ».

Wang Jing fit une pause : « Ca ira ? Nous allons parler du travail, si tu te sens mal à l'aise, tu peux amener Yuan Yang mais je préfère que tu viennes seul ».

Gu Qing Pei rit, « il n'y a pas de soucis, nous nous verrons à 15 heures ».

Quand il se leva et se lava le visage avec de l'eau glacée, son esprit était encore un peu dérangé. Il changea ses vêtements, il avait l'intention de sortir tôt, car rester dans la pièce pleine de souvenirs de Yuan Yang le rendait un peu déprimé.

En ouvrant la porte, Gu Qing Pei fut choqué.

Yuan Yang était enveloppé dans un manteau devant l'ascenseur, à côté de la poubelle. Il éteignit sa cigarette.

En entendant le bruit de la porte, Yuan Yang avait levé la tête, son visage était fatigué, ses oreilles froides devinrent instantanément rouges.

Gu Qing Pei lui dit : « tu n'es pas rentré de la nuit ? ».

« Je m'inquiétais pour ta sécurité si tu restais seul chez toi ». Yuan Yang avait la bouche sèche, il avait mal à la gorge, sa voix avait changé.

Le cœur de Gu Qing Pei était lourd, il le fit entrer.

Yuan Yang posa sa veste... veste dont la surface semblait être couverte de glace, ses mains étaient froides également, son visage était gelé, comme si tout son corps était au-dessous du zéro.

Gu Qing Pei, en détresse, rugit : « Espèce d'idiot, qui reste dans le couloir en plein hiver la nuit ».

« Ce n'est rien, il ne fait pas froid dans l'immeuble ».

Gu Qing Pei toucha ses lèvres froides avec ses lèvres chaudes, caressant constamment son visage, il était affligé et triste, « stupide enfant, tu es si bête ».

Comme un chien renvoyé par son maitre devant la porte, il avait attendu sur place une nuit entière, gelé comme une pierre et avait gardé la porte sans se plaindre.

Beloved EnemyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant