Chapitre 60 : il n'y a pas besoin d'aller ailleurs, je peux te baiser ici

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Wang Jing riait : « Qu'est-ce qui s'est passé ? c'est si inattendu. Mes yeux te suivent toujours, naturellement je suis sensible à tout ce qui t'arrive, mais sois assuré... ». Wang Jing lui fit un clin d'œil « ... Je sais que c'est un secret ».

Gu Qing Pei, comme si de rien n'était, lui sourit « Il est temps, retournons au travail ». Puis il se retourna pour partir.

Wang Jing lui attrapa le bras et lui chuchota à l'oreille : « Gu Qing Pei, tu es intelligent, tu devrais faire un choix intelligent ».

Gu Qing Pei lui sourit de façon indifférente, « comparé à Wang Ge, je trouve que je ne suis pas si intelligent ». Il se retourna et se dirigea vers la salle de conférence.

La négociation fut bonne, les termes généraux de la coopération purent être définis. Gu Qing Pei avait l'intention de retourner et de rendre compte au président Yuan, pour voir jusqu'où il pouvait encore faire des concessions.

En fin de l'après-midi, Wang Jing leur proposa de manger, Gu Qing Pei ne voulait pas, mais il ne pût refuser. Pendant le repas Wang Jing complimentait en permanence Gu Qing Pei. Gu Qing Pei louait également joyeusement les qualités de Wang Jing. Le cœur de Yuan Yang ne pût que supporter ce état de fait.

Gu Qing Pei but un peu de vin, mais ça l'affecta lui et ses actes. Il se leva soudainement et se dirigea vers la salle de bain. Wang Jing se leva immédiatement, prêt à l'aider.

Gu Qing Pei lui fit signe de sa main : « Wang Ge, non ».

Yuan Yang s'était également levé, « Je vais t'aider ».

La salle de bains est proche, mais à sept ou huit mètres quand-même. Gu Qing Pei, les voyant tous les deux, était vraiment embarrassé. Il leur dit : « Ce n'est qu'à quelques pas d'ici, je me sens bien, ce vin ne peut pas m'abattre ».

Gu Qing Pei repoussa la main tendue de Yuan Yang, puis il alla dans la salle de bain.

Wang Jing vit Yuan Yang le regarder, « Yuan Yang, tu es un homme vraiment attentionné ».

« Comme il se doit ».

Wang Jing lui sourit, « t'avoir comme assistant doit être très rassurant pur Gu Qing Pei. Je tiens à te remercier, je te respecte beaucoup pour ça. Laisse-moi te servir une verre ».

Yuan Yang regarda Wang Jing lui donner un verre de vin, son cœur se serra. Je m'occupe d'autant plus de ma femme que tu es dans les parages...

« Wang, je dois conduire, tu l'as oublié ».

« Oui, j'ai oublié, alors tu peux en boire seulement une gorgée ». Wang Jing regardait Yuan Yang tranquillement, attendant qu'il boive ce vin.

Quelques personnes à leur table les regardèrent, ils comprirent qu'ils avaient trop bu, et reniflèrent l'odeur de poudre entre Wang Jing et Yuan Yang.

Cela devait être dû à son tempérament incontrôlable ou à son rejet viscéral de Wang Jing, mais en pensant à Gu Qing Pei qui avait travaillé dur pour ce projet ... qui travaillait souvent trop tard la nuit, il se sentait inquiet. S'il offensait Wang Jing, Gu Qing Pei le regarderait avec ce genre de déception, ce regard qui le rendait très malheureux.

Il regarda Wang Jing froidement, prit le verre, but une demi-verre et dit : « Comment pourrais-je offenser le visage du roi ? ».

Wang rit, « tu es très jeune, très audacieux ».

Après le dîner, Gu Qing Pei se dirigea vers la voiture pour s'enfuir avant que Wang Jing ne l'attrape et ne le retienne pendant encore longtemps, ce qui aurait rendu Yuan Yang énervé.

Finalement installé dans la voiture, Gu Qing Pei souffla longuement et dit, « je suis épuisé ».

Yuan Yang regarda son visage fatigué, avec colère et angoisse.

Ils n'étaient même pas sortis du parking souterrain que Gu Qing Pei dormait déjà sur son siège les yeux fermés. Yuan Yang caressa le visage de Gu Qing Pei, « Tu t'es carrément évanoui ? ».

Gu Qing Pei ouvrit à moitié les yeux et lui sourit, « ça va, je ne suis pas saoul, je suis juste endormi ».

« Laisse-moi dormir jusqu'à midi ».

Yuan Yang balaya ses cheveux sur son front en regardant sa joue rouge, son cœur devint inhabituellement doux. Il ne pût s'empêcher d'embrasser Gu Qin Pei, en se plaignant : « tu as assez d'argent, pourquoi tu travailles si dur ? ».

Gu Qing Pei secoua la tête : « Quand j'avais 20 ans, j'espérais pouvoir gagner un jour 10 000 dollars par mois. Mais quand tu vas plus haut et encore plus haut, ce que tu vois c'est un ciel plus large. Comparé aux autres, tu l'impression d'être petit, et sans qu'on te le demande, tu veux monter encore plus haut ».

Gu Qing Pei regarda Yuan Yang, ce beau jeune et beau visage, « tu ne peux pas comprendre, jeune maître ».

« Je n'ai pas besoin de comprendre, tu veux être célèbre, je t'aiderai ».

Yuan Yang regarda calmement Gu Qing Pei, jusqu'à ce que son cœur soit plein.

Tout ce que tu veux, je veux te le donner.

Gu Qing Pei regarda Yuan Yang, et lui sourit tendrement : « petit enfant ... j'ai encore trop bu ? Sinon pourquoi je te trouverais de plus en plus adorable ces derniers temps ? ».

« J'ai toujours été » adorable ».

« Je ne l'avais jamais vu avant ».

Yuan Yang caressa le front de Gu Qing Pei en souriant : « Il n'est pas trop tard pour le voir ». Il embrassa Gu Qing Pei, ses lèvres douces, et suça avec sa permission sa merveilleuse langue.

Gu Qing Pei ferma les yeux, il voulait profiter de ce rare baiser doux.

Yuan Yang murmura « tu aimes ? ».

Gu Qing Pei rit : « un peu ».

Yuan Yang se sentait à l'aise, son cœur empli de joie. Il embrassa Gu Qing Pei longuement et ne pouvait pas attendre d'avaler carrément cet homme.

Sous l'influence de l'alcool, Gu Qing Pei passait outre ses réserves habituelles, mit de côté beaucoup de scrupules, et eut le courage de révéler ses véritables pensées. Il regarda Yuan Yang avec de charmants yeux profonds. Il sentit une chaleur familière dans son corps. Il se tendit vers lui et souffla doucement « rentrons à la maison, je veux que tu me baises ».

Yuan Yang, excité, lui dit « il n'y a pas besoin de monter ou de rentrer à la maison, je peux te baiser ici ».

Gu Qing Pei rétrécit ses yeux, ses yeux clignotant d'une lumière impatiente mais sa bouche, dit : « Non, on pourrait nous voir ».

« Qu'est-ce que ça peut faire ? »

Yuan Yang sauta hors de la voiture pour faire le tour pendant que Gu Qing Pei reculait vers le siège arrière, et commençait à aplatir les sièges arrières.

Gu Qing Pei rit : « Tu es un hooligan, ton visage est effrayant ».

C'était l'époque la plus froide à Pékin, la porte qui s'ouvrit amena un froid glacial. Gu Qing Pei tremblait, inconsciemment il s'accrochait au corps de Yuan Yang avec le sien. Yuan Yang le prit dans ses bras, embrassa son cou et sa peau, ses mains entrant sous les vêtement de Gu Qing Pei.

Yuan Yang enleva ses propres vêtements. Le corps de Gu Qing Pei, frottant celui de Yuan Yang constamment, était en feu.

Yuan Yang frottait vigoureusement ses hanches contre lui, une pluie de baiser se déversa sur Gu Qing Pei.

Le bras de Gu Qing Pei s'enroula autour du cou de Yuan Yang, il avait du mal à respirer, comme si dans cette voiture à l'atmosphère bouillante, il allait se mettre à bruler de tout son corps.


A suivre...

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