Beloved Enemy

Chapitre 6 : Ne pas toucher un militaire ... ou ça finira mal

Il y avait une pièce spéciale à côté du bureau du directeur. Cette pièce était normalement prévue pour l'usage du secrétariat. Le bureau du secrétariat était cependant dans un autre endroit, à côté du bureau de Gu Qing Pei. Il appela le personnel de ménage pour nettoyer l'espace, l'équiper d'un ordinateur et du matériel nécessaire pour préparer le bureau de Yuan Yang.

Le bureau n'était pas si petit que ça mais il était situé entre le bureau du directeur et l'espace extérieur principal. Il n'y avait pas de fenêtres, donc il paraissait étouffant et déprimant. Yuan Yang l'aperçut une fois avant de lancer un regard méprisant et de rejoindre directement Gu Qing Pei dans son bureau de directeur.

Gu Qing Pei feuilletait des dossiers de ressources humaines qu'il avait demandés à Zhang Xia de rechercher. Il vit Yuan Yang débarquer dans son bureau. Il leva simplement la tête et le regarda « vous avez un problème ? ».

Yuan Yang bailla et se dirigea tout droit vers le canapé de Gu Qing Pei et s'y assit. Il s'installa, ferma les yeux et fit une sieste.

Gu Qing Pei regarda sa montre « compte tenu des heures réglementaires de bureau, je vous donne une heure et demi de temps de pause ».

« Ne vous inquiétez pas ».

Gu Qing Pei leva le menton et regarda Yuan Yang qui n'avait pas la place de mettre ses longues jambes et qui les avait donc laissées pendre sur le canapé avant de fermer les yeux. Bien que cet abruti ait une attitude énervante, il est tout de même séduisant. C'est une telle honte.

« Si vous voulez dormir, alors allez dans la pièce de derrière et dormez. Il y a un lit dans ma pièce de repos. A quoi pensez-vous ressembler en dormant sur mon canapé ? ».

Yuan Yang se leva rapidement. Sans autre forme de politesse, il passa à côté du bureau de Gu Qing Pei et entra dans la pièce de repos de derrière. S'en suivit un énorme « bang » d'une porte qui se ferme.

Gu Qing Pei continua de lire les dossiers de ressources humaines. Au bout d'un moment, le téléphone du bureau sonna.

Il prit le téléphone « allo ? ».

« Allo, directeur Gu ».

« Oh, c'est le président Yuan ».

« Où est le gamin ? ».

« Il est toujours au bureau ».

« C'est bien. C'est une bonne chose que vous puissiez encore le garder avec vous dans la compagnie. Vous faites du bon travail. Si vous rencontrez le moindre problème, vous devez me le dire immédiatement et nous pourrons tous les deux le contrôler. Il est toujours jeune, donc il est extrêmement immature. Si ses mots vous ont offensé, j'espère que vous ne vous abaisserez pas à son niveau ».

« Ca n'arrivera pas. Je crois que ce garçon est très raisonnable, et il est véritablement un garçon talentueux et adaptable. C'est juste qu'en ce moment, il est dans une phase de forte rébellion. Tôt ou tard, il s'améliorera ».

« Si vous le dites. Le président Yuan peut donc être rassuré ».

Après avoir raccroché le téléphone, Gu Qing Pei mit une musique légère sur son ordinateur. Il se posa confortablement sur son fauteuil de directeur avant de fermer les yeux et de faire une sieste.

Ses deux mains étaient repliées sur son estomac, ses doigts tapaient inconsciemment sur le revers de l'autre main. Même s'il paraissait détendu, son cerveau était en pleine réflexion.