𝓟𝓻𝓸𝓵𝓸𝓰𝓾𝓮

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- Pourquoi tu me dis ça? c'est pas un problème je t'ai dit ! Affirmais-je à ma coéquipière.

Léa semble surprise par ma réponse, en même temps je suis habituée, donc c'est plus une routine qu'autre chose pour moi. Vous savez, de me faire insulter et rabaisser n'a jamais eu un grand impacte dans mon estime de moi-même ni même dans ma manière de penser, mais pour Léa, ma meilleure amie, ça ne l'a jamais plus.

- Aaaah toi tu me fatigue, elle pousse légèrement mon épaule vers l'avant avant de me pointer son indexe sous le bout du nez, ça fait presque 10 Ans qu'on se connaît, et à chaque fois que James s'acharne sur toi, et pourtant tu le sais bien, j'ai envie de lui fracturé un membre mais tu m'en empêches toujours et te laisse faire comme une conne, déjà que tu le sais! dit-elle avec toute la rage en elle, en s'agitant comme à son habitude.


La blondinette aux allures de garçon manqué me regardait avec mélancolie, depuis notre tendre enfance, elle, moi et James étions comme frère et soeurs. On ne pouvait rien faire l'un sans l'autre. Ce temps où j'admirais tellement James. Il était toujours doux et bien veillant surtout envers Léa qui est très maladive mais arriva ce fameux jour. Le jour où tous les protagonistes deviennent antagonistes de leur propre histoire.


-Hey! j'te parle Anémone, elle faisait la moue en croisant les bras sous sa petite poitrine, comme à son habitude quand je ne lui prête pas d'attention, je te sens pensive comme si, tu penses à quelque chose ou à quelqu'un, dit-elle en haussant les sourcils de manière suggestive, enfin bref la prochaine fois j'lui casse sa belle gueule d'asiatique et tu pourras rien y faire. Je me mis à rire à gorge déployée.

Elle a une grande bouche mais ne fait jamais ce qu'elle énonce comme menace sauf dans l'immédiat et cela me fait à chaque fois rire.


- Arrête tes sottises, ça va bientôt faire 7 ans que tu me baratine avec ton vieux refrain. Je lui annonce en riant.

Léa est une vraie beauté du haut de ses 1m74, elle en charme plus d'un malgré son accoutrement de garçon. Elle ne passe non plus inaperçu avec ses longs et beaux cheveux blonds, ses yeux vert émeraude et ses belles lèvres presque rougeâtres...à côté d'elle je passe pour le vilain petit canard...mais je fais avec.

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À chaque fois je refoule ma haine grâce à mon amour, comme me disait mon grand frère "quand tu tombe amoureux de la Lune, tu arrêtes de regarder les étoiles" moi j'en étais tellement amoureuse de cette putain de Lune que j'en oubliais toute la galaxie et moi-même au passage.


Oui je l'aime ça me brise de me le dire à moi même mais je l'aime à en mourir.

𝓔𝓷𝓬𝓸𝓻𝓮 𝓽𝓸𝓲Où les histoires vivent. Découvrez maintenant