NCT Imagines

-8- Nakamoto YuTa

/!\ Cet imagine aborde le sujet de l'anorexie, certes de façon peu choquante, mais si vous y êtes sensibles, vous êtes libres de ne pas le lire.

( désolée de spoil le contenu mais j'ai pas envie de voir mon recueil sauter )

•The weight of my love•

Nakamoto Yuta, ou le japonais du lycée était un garçon formidable.
Toujours de bonne humeur, drôle, sportif, malin avec supplément beau gosse.
Moi à côté, j'étais la meilleure amie de Yuta.

C'est tout. Pas de prénom, j'étais juste sa meilleure amie.
Et d'un côté, comparé à lui j'avais pas grand chose.
Pourtant Yuta m'adorait, et ça c'était pas un secret.
J'étais sa petite princesse et quiconque me touchait s'attirait les foudres du japonais.

Nombreux étaient ceux persuadés que le blond m'aimait, l'idée était bien loin de me déplaire mais je crois que certaines filles de ma classe n'en étaient, elles, pas ravies.
Yuta, lui s'en fichait bien, malgré tout ce que disait les autres il continuait de me protéger comme la prunelle de ses yeux.

Je le voulais, je voulais sortir avec Yuta. Mais un truc me bloquait, c'était notre compatibilité. Je ne doutais absolument pas de notre entente non, j'adorais la personnalité de Yuta, il était drôle, ouvert d'esprit, fort, attentionné, tactile et passionné. Je ne m'ennuyais jamais quand on était ensemble, et le japonais m'avait déjà répété plusieurs fois qu'il adorait ma personnalité également.
Non ce qui m'embêtait c'était mon physique. Plus précisément mon poids. Je trouvais mon corps disproportionné, bien trop gros pour un garçon aussi beau que lui.
Alors j'avais pris une décision, j'allais faire un régime.

Mon régime commença au mois de mars. Je courais tous les soirs, d'abord 3km la première semaine, puis 4, ensuite 5 et 6 la dernière semaine. Je réduisais mes quantités aussi, je mangeais moins, mieux aussi sûrement. Les calories contenues dans chaque aliment étaient devenu mon obsession. Je devais perdre plus que je ne prenais.

À la fin du mois j'avais perdu 3kg. Mais c'était définitivement pas assez.

Les mois d'avril et de mai, je continuais à courir, 6km par jour. Mon corps changeait, après tout la course était le sport qui affinait le plus. Je mangeais deux repas par jour, le déjeuner et le dîner. Pour une fois, les plats dégoûtants de la cantine m'arrangeaient, j'avais une bonne excuse pour ne pas manger.

Mes parents s'étaient questionnés sur les soudaines modifications de mon mode de vie, mais je les avais persuadés que je prenais à manger au distributeur, que c'était plus pratique. Bien évidemment, j'omis de leur préciser que je mangeais de moins en moins le midi et que je courais tous les soirs.

Yuta lui, s'était beaucoup inquiété. À la cantine, souvent, il fronçait les sourcils en voyant mon plateau intact. Alors il me proposait ses desserts, son pain, ou même des barres chocolatées qu'il avait achetées. Je refusais à chaque fois.