xFRx
*Happy & Sad
*Réel & Imaginaire
*Sujets parfois sensibles abordés
*OT22
Parties postées : 44/ 44 (tae*l removed.)
No copyright.
✨Welcome to my world✨
PS : merci beaucoup de tenir en compte le fait que je ne suis en aucun cas professionnelle...
Ça y est, on arrive sur la fin... Les deux Imagines qui suivent seront publiés demain et après-demain, et ils clôtureront ce Recueil.
Je vous dirai "officiellement" au revoir mercredi !
Aussi ! J'ai décidé de créer un compte instagram, histoire de pouvoir publier/partager de trois petites choses (?) je serai pas la plus active mais c'est un moyen de rester en contact avec vous ^^
@kkim_mie pour ceux qui le veulent :)
En attendant bonne lecture !
____________
•Le drame de nos vies•
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je n'aurais jamais pensé atterrir ici un jour. Ou du moins si j'avais envisagé cette possibilité, ça n'aurait jamais été maintenant, et encore moins à cause de ça.
Je laisse mon index coulisser le long du mur carrelé blanc, dans ce couloir vide et interminable qui génère un sentiment d'angoisse et de malaise chez bien des personnes. À travers certaines portes j'entends le bip des machines et les voix étouffés de médecins, d'infirmières, parfois de patients ou de visiteurs. D'un coup à l'autre bout du couloir, plusieurs membres du personnel, vêtus de leurs indémodables blouses blanches débarquent, tirant et poussant un des brancards à roulettes, une perfusion plantée de le bras de cette personne que je ne vois pas. Ils balancent tout un tas d'informations que je ne comprends que partiellement, exactement comme dans les films. Rythme cardiaque, respiration, et d'autres trucs incompréhensibles pour un étudiant en musique comme moi. Je me colle au mur lorsqu'ils passent, m'ignorant royalement, et l'espace d'une minuscule seconde, j'entrevois le visage endormi et abîmé d'un homme qui semble avoir la trentaine.
Je continue lentement ma marche, passant devant toutes ces portes identiques derrières lesquelles se cachent divers cas, différentes personnes, certaines plus chanceuses que d'autres.
Arrivé à une intersection, je me fige en entendant la voix singulière d'une des infirmières qui s'occupent de moi. J'ai prolongé ma balade en la semant dans les détours des couloirs, et de toute évidence ça ne semble pas spécialement lui plaire. J'entends cependant plus d'inquiétude que d'agacement quand elle demande à un collègue s'il aurait vu un jeune homme brun, appuyé sur un mur se balader dans l'hôpital.
Sans un mot, je reviens sur mes pas et tourne quelques mètres plus loin, vers un endroit que je n'avais jusqu'ici jamais exploré. À vrai dire, si j'occupe ma chambre depuis un petit bout de temps, j'avais été assez récemment autorisé à marcher de nouveau dans le bâtiment, et m'étais donc attelé à me balader le plus possible pour oublier ma condition, au grand dam des médecins qui ne cessaient et ne cessent toujours de s'insurger contre moi et ma soit-disant inconscience.
