Chapitre 24 : Rok ( +18 )

8.3K 520 8
                                    


Putain, elle me rendait fou et chaud.

Elle ressentait mon excitation, en plus du sien, et ça lui faisait perdre la tête. J'aurais dû l'arrêter et lui donner l'occasion de se cacher derrière ses murs de protections mais, en mon sens, cela serait un crime. Je voulais qu'elle ressente le désir qu'elle m'inspirait. Je voulais qu'elle ressente sa jouissance et la mienne en même temps. J'aurais aussi aimé en faire l'expérience.

En tout cas, cela allait être intéressant.

Elle était, néanmoins, vierge. Je ne pouvais, décemment pas, y aller avec toute la brutalité animale que ces semaines de frustration avaient engendrée. Penser qu'aucun homme avait eu l'honneur de toucher à ce corps me transcendait. Elle était à moi. Entièrement a moi.

Prenant conscience que nous nous trouvions toujours dans son salon, et qu'il était hors de question de la baiser sur ce foutu canapé, je cessais de me frotter à elle comme un adolescent en rut, et m'écartait pour la prendre dans mes bras. Je la transportais jusqu'à sa chambre.

Devant son lit, je la fis glisser le long de mon corps en la reposant. À chaque friction de son corps contre le mien, des ondes électriques pulsaient dans ma queue. Je la voulais. Mon corps entier la réclamait. Je passais mes mains sur ses épaules et fis tomber les fines bretelles de sa robe. Celle—ci tomba au sol dans un mouvement fluide. Sa petite poitrine haut perchée m'apparut et je dus retenir un grognement sourd à cette vue. Elle se retrouvait en petite culotte face à moi et je pourrais jurer que rien n'était comparable à cette vision enchanteresse.

— Tu es magnifique, soufflais-je.

Trop accaparer par notre désir, elle ne releva pas. Elle tenta de se jeter sur moi, l'air possédé par le démon du sexe, ce dont je ne me plaignais absolument pas, mais l'empêchais d'avancer. D'une pression sur son cou, je la fis tomber sur le matelas. Elle ne rigola pas. Ne réagissait pas.

Lorsque son dos percutait le matelas, elle se contentait de relever la tête pour me dévorer du regard. Elle cherchait à se contrôler pour ne pas envoyer valser mes fringues et me sauter dessus. Je commençais à me demander si c'était moi qui allais la sauter, ou si c'était elle qui allait me baiser, tant son corps tremblait de ne pas prendre les choses en main.

— Déshabille-toi, ordonna-t-elle d'une voix si grave et rauque qui ne correspondait plus du tout à la jeune femme.

Elle en arrivait, clairement, à son point de rupture. J'enlevais, précipitamment, mon tee—shirt et défis les boutons de mon jean. Je descendis mon pantalon et embarquais mon sous—vêtement par la même occasion. Elle se tortilla et levait sa croupe pour retirer sa culotte, seule barrière qui lui restait. La vue de sa petite chatte me fit péter un câble à mon tour. Je serrais les poings. Doucement. Pas trop vite. J'essayais de me conduire, pour la première fois de ma vie, convenablement afin de lui procurer que du plaisir. Cela était une tâche ardue. Visiblement, cela n'était pas au goût de ma nymphe car elle se redressa, les sourcils froncer, clairement frustrer, et empoigna ma queue entre ses mains, ce qui me fit me cabrer.

Putain, c'était si bon de sentir ses doigts sur moi.

Je fermais, un instant, les yeux afin de profiter des sensations qu'elle m'apportait quand je sentis qu'elle avait remplacé ses doigts pour quelque chose de plus humide et chaud.

Je serrais les dents en comprenant qu'elle m'avait en bouche et je faillis jouir sur-le—champ. Je ne me serais jamais attendu à entrer dans le vif du sujet aussi rapidement avec elle. Ce n'était pas l'image que je m'étais faite de la première fois que je la prendrais. Cette femme ne connaissait rien au plaisir charnel mais agissait comme une pro du sexe.

The young empathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant