Chapitre bonus 2 : Le mariage ( Rok)

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Voilà deux chapitre bonus. Après deux demandes concernant un aperçu du mariage de nos deux protagonistes. Je clos ce roman avec ces bonus, en espérant que cela vous plaira.

Merci d'avoir été fidèle à Nastya et Rok.

Bonne lecture !

Je vous embrasse.


Je regardais tous mes frères, assis sur ces chaises, aussi que la mère de Nastya, qui se débattait pour que mon fils se tienne tranquille. Je me sentais comblé. J'avais une famille. À moi.

La préparation du mariage n'avait pas été de tout repos. Nastya avait été si stressée que quelque chose foire, qu'elle en était devenue irritable. Cela avait à voir, également, avec le manque de sommeil. Notre fils était un monstre. Il pleurait tout le temps, excepté lorsqu'il était dans les bras de sa mère. J'aimerais que parfois elle m'écoute et utilise son don pour le calmer mais elle s'y refusait.

Ma vie était parfaite. Mon club était devenu si puissant qu'il en devenait intouchable. J'étais sur le point de me marier à la femme la plus extraordinaire au monde. J'avais un fils, qui me succéderait plus tard.

J'étais chanceux tout simplement.

Je n'avais pas fait les choses en grand pour la demande en mariage et elle ne m'en avait pas tenu rigueur. Par contre, elle avait tout pris en main pour la cérémonie du mariage. Elle tenait tant à ce que tout soit parfait que je n'avais pas osé y fourrer mon nez. Cela ne m'intéressait pas de toute manière. Je l'avais laissé faire à sa guise.

Avec le temps qu'elle avait passé au club, parmi les femmes et les ptit'culs, elle avait développé son caractère et elle pouvait se montrer chiante par moments. J'aimais cela aussi chez elle. J'aimais la femme qu'elle était devenue à mon contact. Une femme forte, solide et confiante.

Je me reconcentrais sur ce moment, que j'attendais tant, lorsque la musique choisie par Nastya commença. L'air de Metallica résonna à mes oreilles et Nora apparu dans mon champ de vision, suivi de près par les quatre autres demoiselles d'honneur de ma femme, Ava, Emma, Ashley et Elly, habiller, toutes les cinq, de robe courte et moulante rouge. Cela était un signe que la gentille Nastya, très fleur bleue, avait laissé du champ libre à celle que mes frères appelait « Sweet Fury» lorsqu'elle faisait preuve de caractère.

Son caractère explosif, par moments, la précédait. Surtout, durant les préparatifs.

Je baissais les yeux sur ma tenue et me rappelais la moquerie de ma petite nymphe.

« Que comptes-tu porter pour la cérémonie ? Un costume ? avait-elle rigoler»

Je l'avais regardé, un sourcil lever et répondus que ce serait mon jean, débardeur et mon cuir ou à poil, dans le même ton qu'elle. Elle s'en était accommodé, acceptant facilement mes choix. Elle acceptait toujours tout si facilement.

Je reportais le regard devant moi dans l'attente de la voir apparaître, telle une créature de la forêt. Mon fils s'agita à ce moment-là et je soupçonnais, une nouvelle fois, qu'il pouvait sentir lorsque sa mère était à proximité. Mes doutes concernant une possible transmission du don de Nastya à lui m'interrogeaient régulièrement.

Si tel était le cas, je savais qu'elle serait un bon professeur pour lui.

Je scrutais intensément l'allée jusqu'au moment où elle arriva, telle une apparition dans cette robe qui mettait en valeur le haut de son corps de la plus délicieuse des manières. Ses cheveux relevés me donneraient accès à sa nuque, me laissant, quelques secondes, à mes fantasmes. Elle était parfaite.

Elle me fixait, un sourire éblouissant habillant ses magnifiques lèvres, avançant bien trop lentement à mon goût. Mon regard parcourut sa silhouette et tomba sur un bras qui ne m'était pas inconnu.

J'en avais oublié que son père devait l'emmener jusqu'à l'autel. On ne pouvait pas qu'il arborait une mine réjouit mais je m'en foutais royalement. Nastya était à moi, que ça lui plaise ou non.

Lorsqu'ils arrivèrent jusqu'à moi, l'homme hésita à tendre le bras de sa fille vers moi mais Nastya se racla la gorge, avec un regard légèrement irrité en direction de son père. Il n'eut pas d'autres choix de passer à l'action. Je pris sa main dans la mienne et la tirais à moi.

— Bonjour, madame Ford.

Elle s'écarta et fit une sorte de révérence en rigolant.

— Monsieur Ford.

Je la ramenais à moi et l'embrassais de tout mon soûl puis la conduisit devant le prêtre qui avait l'air gêné de notre démonstration. Je lui envoyais un regard qui l'empêcha de faire un quelconque commentaire et la cérémonie put enfin commencer. J'étais plus que prêt à promettre à cette femme que nos vies seraient, à présent, liés à tout jamais.

Je me mis face à elle durant le trop long discours de l'homme d'Église, commandait par ma femme. Nous avions convenues de ne pas faire de long cérémonial et oublier les vœux. Nastya n'avait vu aucun inconvénient à cela, comprenant que je n'étais pas homme à exprimer mes sentiments. Elle n'avait pas besoin que je l'exprime à voix haute devant tout le monde. Elle savait. Elle n'avait qu'à retirer ses barrières pour savoir que je l'aimais plus que tout, elle et notre fils.

— Monsieur Tyler Ford, acceptez-vous de prendre pour épouse, mademoiselle Nastya Yatkina, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé comme dans la maladie, de lui promettre fidélité, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

— Oui, je le veux, grommelais-je, la faisant rire.

Elle ne perdait rien pour attendre.

— Mademoiselle Nastya Yatkina, acceptez-vous de prendre pour époux, monsieur Tyler Ford, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé comme dans la maladie, de lui promettre fidélité, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

— Oh oui, je le veux, souffla-t-elle en y insufflant tant de tendresse que j'en entendis des soupirs d'émotions dans l'assistance.

Je lui caressais la joue en cueillant, au passage, une larme qui s'était échappé de ses beaux yeux.

— Je vous déclare, alors, mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.

Je ne me fis pas prier. L'émotion, caché, qui m'avait submergé à l'instant où elle avait répondu me prenait à la gorge. J'avais besoin de ce contact pour me rendre compte que tout cela était réel, qu'elle était vraiment à moi jusqu'à ce que la faucheuse vienne me chercher. J'étais un homme heureux.

Lorsque je relâchais ses lèvres, Anton fit acte de présence en commençant à pleurer en tendant ses minuscules bras vers Nastya. Elle rigola en allant le chercher avant de revenir vers moi. Elle se pelota contre moi avec notre fils puis nous fîmes traverser l'allée sous les félicitations des femmes et les cris sauvages des hommes, poings levés.

Seules deux personnes restèrent sur la réserve. Ses parents. J'espérais, qu'un jour, ils se feraient à la situation car Nastya les aimait. Elle avait besoin d'eux dans sa vie. Ils avaient intérêt à ne pas la rendre malheureuse.

Pour le moment, je ne m'étais pas mêlé de la situation mais s'ils ne se déridaient pas rapidement et perturbaient Nastya, cela allait devenir mon problème et je n'aimais pas avoir un problème non résolu.

Cependant, à l'instant, tout ce qui m'importait était de profiter de ma femme, de mon fils, de mon club et de ma famille qui se réjouissaient pour nous. Je comptais bien fêter dignement ce cadeau que la vie m'avait donné, sans l'avoir vraiment mérité.

Nous nous dirigions tous vers la cour arrière du club, tous ensemble. J'attrapais Nastya par la taille et la collais à moi.

— Que l'alcool coule à flots, mes frères, gueulais-je, donnant le signal pour que chacun commence à s'amuser, tandis que je fis signe à Nora de prendre Anton.

Il était temps que je profite de ma jeune épouse... ou plutôt que j'use de son merveilleux corps pour consommer, enfin, ce mariage. Peut-être, même, mettre en route une petite sœur ou un petit frère à notre fils.

The young empathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant