Chapitre 22 : Rok

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J'allais lui arracher le bras. J'allais tuer mon frère, oubliant la peine qu'il avait pu ressentir. Il allait payer pour le spectacle qu'ils m'offraient tous les deux. On dirait un putain de couple flânant en pleine après-midi, bordel. J'étais à deux doigts de l'implosion.

Je déviais mon regard sur elle. Ses yeux étaient écarquillés. Ils brillaient d'une lueur que je ne lui avais jamais connue. Ils étaient joyeux. Elle semblait heureuse de me voir. Pourtant, elle n'avait pas pu attendre mon retour. Elle s'était laissé amadouer par Knot, oubliant au passage notre baiser qui aurait dû en annoncer bien d'autres, et bien plus encore.

Cela était une des raisons qui m'avait poussé à ne jamais faire confiance aux femmes. Elles étaient trop versatiles. Pour quelques belles paroles, elles se laissaient trop facilement convaincre.

Je m'étais imaginé m'essayer à la monogamie avec cette meuf et elle m'avait planté un couteau dans le dos. Mes mains s'étaient fermé en poing et un spasme fit tressauter ceux—ci. Je voulais me jeter sur lui et le marteler de mes poings jusqu'à ce qu'il ne soit plus en mesure de prononcer une seule parole.

Je vis Nastya avoir un sursaut, du coin de l'œil. Elle sauta de la balancelle, s'éloignant de mon frère, ce qui me permit de réfléchir de façon, à nouveau, à peu près correctement. Elle me sourit en s'approchant rapidement de moi. De toute évidence, elle s'était déjà protégé avant que je n'arrive. Aussi non, elle n'aurait jamais couru jusqu'à moi, tant j'irradiais de rage.

Arrivée à moi, elle me sauta au cou.

Surpris par son geste, je ne la rattrapais pas immédiatement. Je ne comprenais plus rien. Elle était dans les bras de Knot, il y avait cinq secondes, et voilà qu'elle me sautait dessus, à présent. Qu'est-ce que c'était ce bordel ?

— Tu m'as manqué, souffla-t-elle dans mon cou faisant naître mon érection, faisant de mon corps, un traître.

Incapable de me maîtriser plus longtemps, je grondais.

— C'est quoi ce bordel ? Tonnais-je, la faisant se crisper contre moi.

Knot avait baisser les yeux au moment où Nastya m'avait percuté de son délicieux petit corps. Je sentis son visage s'éloigner de mon cou. Elle recula et me scruta les sourcils froncer.

— Quoi ?

Elle me relâcha complètement, et je me maudissais de l'y avoir contrainte mais il fallait que je comprenne ce qui se passait dans mon dos. Elle devait savoir que je n'étais pas du genre à partager. Il n'avait pas intérêt de l'avoir touché durant mon absence. Nastya vivait dans la forêt depuis son enfance. Elle était vierge. S'il m'avait pris ce qui m'appartenait, il le payerait de sa vie.

— Pourquoi tu étais dans ses putains de bras ?

Je savais que j'avais l'air d'un petit ami fou de jalousie mais je ne parvenais pas à me contrôler. Je n'avais jamais été attacher à une nana avant elle. Je n'avais jamais eu à maîtriser ce genre de connerie et j'aurais préféré que rien ne change, à cet instant. Elle me regardait surprise. Elle ouvrit la bouche pour répondre mais aucun son n'en sortit. Les joues rouges, elle recula d'un pas, penchant la tête sur le côté en grimaçant.

— Elle n'a rien fait de mal, Boss. Elle ne cherchait qu'à m'apporter du réconfort, soupira Knot, derrière elle.

— Ce n'est pas de cette manière qu'on réconforte les gens, grognais-je entre mes dents.

S'il ne s'agissait, réellement, que de cela, nous allions devoir discuter sérieusement des choses tolérables ou non, elle et moi. Elle ne connaissait pas grand-chose des relations sociales mais elle allait devoir apprendre avant que je ne donne dans la tuerie de masse.

The young empathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant