Chapitre 37 : Nastya

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Je savais que j'allais encore perdre la tête mais nous serions au même niveau cette fois. Je voulais qu'il puisse voir l'effet qu'il me faisait et qu'il puisse goûter aux mêmes délices que moi. La jouissance pour deux était si transcendante que j'en avais perdu connaissance la dernière fois qu'il était venu me voir.

Il devait savoir ce que cela faisait. Il devait pouvoir goûter à ce délice. Ce moment précis était entré dans la catégorie de mes meilleurs souvenirs.

J'avais chaud. J'étais même bouillante. En feu. Me canaliser dans ces circonstances était compliquer. Surtout, que je sentais son pénis appuyer à l'entrer de mon vagin. Il suffirait d'une poussée et il serait en moi. Cette pensée me ferait perdre le contrôle si je ne l'occultais pas. Il fallait que je reste concentrer sur lui.

Je posais mes lèvres sur les siennes. Je tremblais d'une excitation exacerbée, contenue. Cela était presque douloureux. J'avais besoin de lui. Immédiatement.

Je l'embrassais passionnément, espérant que ma concentration avait été suffisante pour qu'il puisse ressentir ce que je ressentais.

Ses mains, sur mon corps, se firent plus pressantes et exigeantes. Son baiser plus affamé. Son membre, plus insistant, alors qu'il se frottait vigoureusement contre ma cuisse.

La douceur était oubliée. Tyler n'était plus. Je rencontrais, pour la première fois, la bestialité de Rok.

Plus rien ne comptait autour de nous, excepté les mains de l'autre, qui nous caressaient frénétiquement. Nos mouvements étaient décousus, voulant tout caresser, frustrer de ne pas pouvoir le faire.

Chacun de ses effleurements faisait courir le feu sur ma peau. Mes seins devinrent lourds. Mon intimité douloureuse. Je n'étais plus que supplications. Il n'était plus que grognements bestiales qui alimentait mon désir de l'avoir en moi.

Cet homme était à moi. Il était le seul à me désirer avec tant de ferveur. Il relâcha mes lèvres et fit parcourir sa bouche dans mon cou puis sur ma poitrine, qu'il lécha avec avidité alors que mes mains fourrageaient dans ses cheveux.

— Oh mon Dieu, ne t'arrête surtout pas, ou je risque d'en mourir.

— Jamais, gronda-t-il.

Lorsqu'il atteint mon entrejambe et que je le sentis me sentir à plein poumons, je ne répondais plus de rien. Je crochetais mes mains à sa tignasse et le poussai jusqu'à ce que sa bouche s'entrouvre sur mon clitoris.

Mes neurones, déjà sous pression, explosèrent dans mon cerveau et je criais de plaisir. Je n'allais pas faire long feu et je le voulais en moi. J'avais besoin de lui. Les larmes qui coulaient sur mes joues, de frustration, me rafraîchir, suffisamment, l'esprit pour que je tire sur ses cheveux afin de l'éloigner de moi. Il n'en semblait pas content me fusillant du regard, la bouche luisante de mon désir. Je le suppliais du regard pour qu'il remonte sur moi.

Je n'avais pas besoin de parler. Il en avait autant envie que moi mais son esprit livrer bataille. Il voulait autant me lécher que me pénétrer. Je l'obligeais à se concentrer sur moi en tirant, un peu plus fort, sur ses cheveux.

Il remonta sur moi et m'offrit ce que j'attendais de lui. Il entra en moi d'une seule poussée. Dès lors, il ne se contrôla absolument plus.

Il nous donnait ce dont nous avions désespérément besoin et mon cerveau se mit aux abonnés absents. Je n'étais plus que flamme. J'avais farouchement besoin qu'il éteigne l'incendie qui menaçait de me consumer totalement.

Il n'y avait plus que lui. Il n'y avait plus que nous deux. Mes yeux ouverts ne parvenaient plus à voir ce qui m'entourait, excepté lui. Tout était d'un noir aveuglant.

The young empathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant