Un conseil, d'accord, n'attendez rien des livres de conseils, de critiques vous promettant de l'aide si ce n'est seulement une promotion bonne ou mauvaise vis-à-vis de vos pairs. Il se peut d'aventure que vous tombiez sur des critiques constructives et des conseils vous poussant à vous dépasser or la plupart du temps ouvrir un recueil de critiques comme de conseils,c'est seulement un bon moyen de faire de la publicité. Le ou la critique fait aussi sa publicité car sur internet la critique se lit davantage que la fanfiction !
C'est pour vous dire la portée de la critique, donc franchement je ne vous conseille rien si ce n'est de lire énormément partout pas que sur des écrans vous bousillant la rétine à long terme, reproduire des exercices de style posés par des auteurs plus ou moins connus, penchez-vous un peu sur l'Oulipo, le surréalisme, la pataphysique, les blasons improbables sur une partie du corps de la bien-aimée ou du bien-aimé et aussi ne vous prenez pas au sérieux. Vous ne serez sans doute jamais la nouvelle Marguerite Yourcenar ou le nouveau Jean Paul Sartre, ah pardon pour la faute, je voulais écrire Jean Sol-Partre, ayez conscience de n'être que des vermisseaux devant les grands et faîtes preuve d'humour.
Vos récits ne rencontrent pas le succès escompté, bien ne comptez pas sur le succès ou l'attention d'autrui pour écrire, allez à l'encontre du feedback. Je vous assure que vous vous sentirez mieux après, la moindre attention à votre personne ou récit vous apparaîtra bizarre et vous ne serez plus sensible à la flatterie !
Il n'existe aucune recette vous destinant d'office au best-seller ou au chef d'œuvre absolu transcendant l'acte même de lire. Vous n'avez pas besoin d'autrui pour écrire, tout comme vous n'avez pas besoin pour le moment ou je l'espère de quelqu'un pour aller aux WC. Pour l'apprentissage de l'écriture ou la motivation jeune, autrui se montra nécessaire, néanmoins dîtes-vous qu'il ne l'est plus. Pour la bonne raison que c'est vous-même devant vous corriger au quotidien, vous critiquer de manière très acerbe, puis le plus justement possible, faîtes preuve de masochisme ! Punissez-vous, infligez-vous l'écriture de genres haïs ou que vous méprisez, infligez-vous d'écrire toute une nouvelle sans la lettre E, infligez-vous d'écrire un roman sentimental sans personnages. C'est par la torture littéraire que votre talent jaillira, non en ingurgitant un Bescherelle avec une demi-douzaine de conseils de précieuses* décrétant ce qui appartient au Beau ou moralement acceptable ! Croyez-vous que Kafka s'est dit en écrivant le Procès : « Tiens, tiens je n'ai pas exposé les raisons de l'emprisonnement de mon personnage ni ne montre une grande clarté sur les événements lui arrivant, je devrais sans doute expliciter mon roman ! »
Non, Kafka a volontairement décidé de faire des pieds de nez, il a inventé son style, il rit avec Beckett de votre incompréhension. L'Art est un peu une forme de viol ou un autre type de violence, ça n'a rien d'une docilité servile respectant des dogmes établis par des personnes en pantoufles. Après si la violence vous rebute, faîtes l'amour aux règles de manière peu conventionnelle.
Pour son lyrisme semblant faire l'apologie du viol sur la personne de l'Art, Lycomede a subi un interrogatoire très poussé, nous avons voulu en savoir plus.
En voici la retranscription :
- Pour faire des apologies discutables sur internet avec un pseudonyme, publier de mauvais écrits avec des fanfictions sur le XIX, l'Antiquité ou Star Trek, là y a du monde ! En revanche, pour répondre à nos questions, plus personne. Curieux !
- Monsieur, l'agent, je ne comprends pas ce qui m'a été reproché. Il s'agit simplement d'une métaphore filée.
- C'est vous qui vous vous défilez devant la Justice.
- Je suis tellement navré, j'ignorais que les guerriers de la justice sociale se cachaient parmi mes lecteurs, je pensais ne pas pouvoir les offenser malgré leur réputation par mes propos.
- Vous ne vous excusez pas de vos propos scandaleux appelant la jeune génération ou toute personne vous lisant à je cite à ne pas respecter : « des dogmes établis par des personnes en pantoufles. » et aussi « si la violence vous rebute, faîtes l'amour aux règles de manière peu conventionnelle. »
- Non, monsieur, je voulais seulement les inciter à se montrer créatif de façon certes un peu rustre, mais..
- Un peu rustre ! Un peu rustre, dit-il ! Bientôt, vous me direz n'avoir commis aucun délit ou que l'Art l'avait bien cherché cette salope avec une mentalité de pervers narcissique. Car c'est que vous êtes, un pervers narcissique se cachant sous une identité numérique pour assouvir ses bas instincts et ses pulsions dominatrices.
- Exactement, vous pouvez espérer une peine moins lourde en nous disant toute la vérité.
- Je.. je ne sais pas ce que je pourrais ajouter.
- Ah, il ne sait pas ! La belle excuse, appeler à violer l'Art en déclarant cela comme une forme artistique derrière son écran et visuellement être frappé d'amnésie !
- Pourrais-je appeler un avocat ?
- On est en France trouduc, pas dans ta fiction américaine où Saul te sauvera les miches !
- Ah, je.. Très bien.
- Plus éloquent sur un clavier qu'en vrai, si tes petits fans te voyaient ainsi apeuré, peu confiant, ils se désabonneraient directement.
- Euh et bien je ne comprends pas pourquoi il est utile de s'abonner, donc je leur en voudrais pas. Puis, j'en ai pas de fans, je suis assez inactif, en conséquence je..
- La ferme !
C'est ce que je fis, ils le firent aussi car au cas où vous ne le saviez pas, j'ai écrit toute cette longue conversation !
*Je ne vise personne en particulier, pas seulement les femmes. En plus, le dernier recueil de critiques où j'ai été, je ne le trouve pas mauvais.
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Un je ne sais quoi sur le pourquoi du comment
NonfiksiEssayez de décrire le pourquoi du comment, ce je ne sais quoi publié me semble bien vain, ma démarche se montre t-elle artificielle ? Je l'ignore, je ne puis te décrire, seulement t'écrire, crier ne pas désirer te cirer davantage plate-forme cruelle...