Chapitre 12

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- Je suis désolée, soeurette. Je n'aime pas te voir ainsi . Je ne voulais pas la froissé, c'est une blague qui a un peu pris une mauvaise tournure, finit-il.

Je n'en crois toujours pas mes oreilles, Oliver viens de me faire des excuses. J'aurais voulu être sur un petit nuage en train rêver mais c'est bien la réalité. Je me retourne, comme il est de plus grande taille que moi, je m'oblige à lever la tête pour fixer ses yeux. Ses yeux dans lesquels toutes les filles aimeraient se perdre. Et sans vouloir me vanter, je suis ravie d'avoir les mêmes.

- Ovliver c'est toi ? Lui dis- je
- Bien-sûr que c'est moi, d'un air interrogateur.
- On ne dirait pas.

- Dolencie !! Oliver !! Venez viiite.

P.D.V Mélissa.

Alexia sort saccagé par ses sanglots et je lui emboîte le pas. Elle a toujours été ma meilleure amie, je la considère comme la sœur que je n'ai jamais eu. Je voudrais être là pour elle dans ses moments de faiblesse et la soutenir dans ses mauvaises passes. Un jour peut être elle me détestera. Aujourd'hui je veux l'aider tant que je suis là.

- Alex, attends.

Elle ne prend même pas la peine de se retourner, encore moins de s'arrêter. Elle s'engouffre dans son bureau et je reçois la porte au nez. Je reste là devant la porte, hésitante. Devrais- je entrée ? Ou juste la laisser seule ? Peut-être qu'elle à besoin d'un peu de solitude pour se reprendre. Mais je la connais, elle est capable de briser tout sur son passage, si elle n'arrive pas à se calmer de part elle même.
J'ouvre subitement la porte quand j'entends le fracas venant de l'intérieur. Je me mord la lèvre inférieure et regrette déjà de ne pas être rentrer avant.
Mes yeux sortent de leur orbitres face au désordre qu'elle a pu faire en quelques secondes. Je la cherche des yeux et ils se posent sur elle par terre dans le tas de verres éparpillés. Elle a les mains ensanglanté et tremble telle un arbre saccagée par le vent. J'aurais voulu l'aider mais j'ai quand même peur de sa réaction, j'ai toujours eu peur de sa réaction et jamais elle ne m'en a voulu pour ça. Elle a tant de fois pleurer dans mes bras. Mais quand elle fait sa crise, je n'ai jamais voulu être là.

- Pourquoi moi ?!?

C'est tout ce qu'elle laisse sortir de sa bouche et ses pleurs redouble. Il est temps que j'arrête de faire la poltrone et que j'aide celle qui compte tant pour moi. Ma meilleure amie. Son corsage blanc est en train de passer au rouge, elle pose la main sur les éclats de verres comme si elle est insensible à la douleur.
Je m'approche doucement d'elle. Et me mets à sa hauteur tout en faisant preuve de précaution pour ne pas me blesser.

- Laisse moi, laisse moi tranquille, ne me touche pas. Ne me touche pas...

Elle répète sans cesse la même chose après m'avoir pousser brusquement.
Mon chemisier jaune est maintenant tâché de ce liquide rouge qui coule désormais sur le sol. Si je ne fais pas quelque chose je vais moi aussi me mettre à paniquer.
Je fais une autre tentative pour la rapprocher mais ses coups tombes sur ma poitrine et je jure.

- Putain de merde.
Alex... Alex écoute moi je t'en prie, ça ne sert à rien de te faire du mal comme ça. Peu importe ce que tu as, je suis là, nous sommes tous là pour toi. Alors ne me demande pas de te laisser tranquille Parce que je suis une vraie tête de mule. Repousse moi encore si tu veux, giffle moi encore et encore je ne partirai pas d'ici tout en sachant que tu es dans cette état. Quel genre d'amie serais- je ???

'' Cette amie qui lui a caché la vérité.''
Ta gueule pensée de merde.

Elle s'agrippe soudainement à son corsage et grimace de douleur. Je me rend compte qu'après la voir observer, qu'elle est en train de faire une crise cardiaque....
Je m' affole, cherche un téléphone pour appeler les secours. Mais ma panique me rend Sûrement aveugle. Je n'ai jamais aimé vivre ça. Raison pour laquelle je ne suis pas médecin.

 Imprévu d'un Rêve Où les histoires vivent. Découvrez maintenant