Chapitre 7

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Aujourd'hui il fait beau, je suis de bonne humeur.
Et aujourd'hui je vais rencontrer mon patron ce qui peut aussi changer mon humeur.

Je suis dans mon bureau, des appels par ci, des appels par la. A force de changer de secrétaire,  tant de travaux sont rester non fait, je n'ai même pas de temps pour prendre une pause.

Le son du  téléphone retentit et je m'empresse de répondre.

- Secrétaire de Mr. Anderson, j'écoute.

- À mon bureau tout de suite !!!

Je repose le téléphone surprise, c'était bien mon patron. Il pourrait être poli au moins.

Je range mes dossiers posés sur le bureau et n'oublie pas de prendre celui que je dois lui apporter dans une 1h se sera fait à l'avance.

Je marche jusqu'à son bureau qui est juste au fond du couloir. Un endroit encore plus silencieux  que les autres.

Je frappe un coup, puis un deuxième et encore un troisième mais personne ne répond alors j'ouvre la porte pour entrer mais je regrette vite fait mon action.

- C'est moi qui vous ai dit d'entrer ?

- Non mais je....

- Non mai je quoi ?? Vous voulez que je vous renvoie ?

Je le regarde un moment, fixement, il est trop beau,les cheveux Noirs, des lèvres minces , le même regard profond que Dolencie, mais ses yeux sont d'un bleu bien plus mystérieux et tout d'un coup je sens que j'ai envie de m'y perdre. Il porte une chemise blanche dont les deux premiers boutons sont défaits, un pantalon noir qui lui va à ravir.
Serais- je en train de baver sur mon patron ?
Réveille toi ALEXIA, tu veux qu'il te foute dehors ou quoi ?
Tu ne trouveras jamais mieux comme salaire alors ne joue pas avec ta poche.

- Mademoiselle Parker !!!!

Je me réveille de mes pensées, après un grand cri qui à failli me briser les tympans.
Je le regarde les yeux écarcillées mais à force de le regarder je vois une expression sur son visage qui me pousse à le regarder encore plus, droit dans les yeux : De la haine, de la colère et du dégoût. Je le regarde de la même manière et je vois d'un coup un air de stupéfaction.
Je suis vraiment en train de jouer avec mon travail là.

- Mr. Anderson je vous ai apporté le dossier que vous m'avez demandé pour l'achat du terrain. Et aussi vous prévenir que votre réunion commence dans 10minutes, soyez à l'heure ! espèce de con.

Je suis toujours à l'heure mademoiselle et ce n'est pas à vous de me le dire.

- Ce n'est pas mon problème Mr.

Dis- je en le dévisageant, je pose le dossier sur le bureau.
Je me tourne pour sortir mais il m'arrête, j'ai le cœur qui bat la chamade mais je ne peux m'empêcher de le défier, je ne veux pas faire partie de ces secrétaires qui sont partis sans donner une bonne raclé à ce morceau de bois, juste parce qu'il est canon, regard envoûtant et  beau comme un dieu.

- Mademoiselle Parker ?

- À votre service Mr Anderson.

Dis- je avec ironie en me tournant vers lui.

- Vous vous croyez où ?, et vous parlez à qui ? Vous êtes qui pour me parler comme ça ?

- Pour répondre à vos questions Mr. Anderson.
Je suis dans une entreprise dirigé par un patron qui se croit au dessus de tout le monde.
Je parle à ce con.
Et pour finir je suis votre nouvelle secrétaire.

- Vous voulez vous faire virer mademoiselle Parker ?

- Ça ne m'étonnera pas Mr. Anderson, c'est votre habitude, vous en avez fait un passe-temps !
Si vous n'avez rien d'autre à dire, je me retire car j'ai des choses à faire. Et si vous voulez me virer laisser moi d'abord terminer ce bazard inachevé !

Je n'attends pas sa réponse et je sors de la pièce.
J'essaie d'imaginer sa tête, mais au lieu de rire c'est la peur qui m'envahie. Dolencie à confiance en moi et voilà que je défie son frère.

PDV OLIVER

Elle sors de la pièce sans me donner le temps de répondre, j'en profite pour matter ses fesses, elle m'allume vraiment, mais c'est quoi ce bordel ?!

Au moins il y a une qui n'hésitera pas à me dire les quatre vérités, j'adore son caractère mais je vais déjà voir si elle résistera à l'enfer que je vais lui faire subir.

Elle joue avec le feu celle là, elle ne sait pas qu' aujourd'hui peut être son dernier jour de travail.
Dolencie avait raison, elle est super belle, une bombe.
En parlant du loup Dolencie entre dans mon bureau et s'affale dans mon fauteuil alors que je suis debout admirant le paysage dehors.

- Ah Oliver, je suis crevée, j'en peux plus.

- Mouais, où as tu dénicher cette fille Dolencie ?

- Là où je déniche tout les autres Oliver, quoi encore ? Elle ne te plaît pas ? Tu l'as renvoyer ?!!!

- Si elle me plaît et beaucoup, elle est intéressante 😏 si j'essaie de la renvoyer, je suis sûre que je dois me trouver un garde du corps.

- Pourquoi ?

- Elle ne se laisse pas faire, elle a eu le cran de me dire que je suis un con.

- Quoi ? Enfin une qui ne pleurniche pas.

Ouais enfin une qui ne pleurniche pas.
Dolencie sort de mon bureau et je me trouve à nouveau seul. Je fait le va et vient sans pour pourtant penser à quelque chose.
Depuis que je suis PDG de cette entreprise, jusqu'à présent les secrétaires ne m'ont attiré que pour les popotins et voilà que sans vouloir l'avouer, cette fille me rend d'une façon incompréhensible.

Elle a quelques chose chez elle que je voudrais déchiffrer. Je ne la connais qu'aujourd'hui pourtant elle à réveiller mon sixième sens.
Cependant je ne vais pas lui rendre la vie aussi facile. Peux être est ce la meilleure façon de comprendre ce qui m'arrive mais je ne vais pas me laisser faire puisque je suis le patron et un patron reste un patron et pas un con.

PDV ALEXIA

J'arrive dans mon bureau, j'ai encore le cœur qui palpite après m'être fourré dans la gueule du loup. Je n'en ai pas fini avec lui, il dira haut et fort que je ne suis pas n'importe quelle secrétaire sans vouloir me vanter même si je sais que je peux me faire foutre dehors en un claquement de doigts.
Et me trouver un travail qui paie aussi bien n'est pas facile dans cette ville. Cependant je n'ai pas envie de me comporter en secrétaire idéale ou pour mieux dire en secrétaire imbécile.
Je devine déjà l'enfer que je vais vivre ici car ce con de patron ne vaut rien que ça.
Je ne croirait pas l'avouer mais pour une première journée ça a été bien.
Ce n'est pas que j'ai adoré mais il peut être drôle des fois sans s'en rendre compte et je sais que je vais bien m'amuser et lui rendre pareil l'enfer qu'il me réserve.

2h plus tard.

Je compte bien rentré chez moi après cette journée de dure labeur. Comment tant de travail peuvent rester inachevé comme si ça ne nuirait pas à la finance de l'entreprise ? Comme si ça ne pouvait pas y provoquer la chute  ? Mais bon ! Il sait ce qu'il fait quand même, et me renvoyer serait une terrible catastrophe, je ne vois aucune secrétaire qui sacrifierait ses pauses déjeuner pour des tas de dossier et il n'a même pas pitié toute les deux heures j'ai un à vérifier et je dois dire que je suis contente qu'aujourd'hui je n'ai pas fait l'aller- retour dans son bureau sinon à force de m'énerve j'aurais pu lui cracher ce qui me ronge la langue.

 Imprévu d'un Rêve Où les histoires vivent. Découvrez maintenant