Aujourd'hui je me réveille avec un terrible mal de tête, j'arrive à peine à me tenir debout. Même prendre une douche m'est difficile pourtant je dois vraiment aller travailler.Je ne sens plus la terre sous mes pieds, je vois la chambre tourner autour de moi, je veux appeler Onicka mais rien ne sort, qu'est-ce qui m'arrive ?
Comme si on voulait répondre à ma question, je sens au même moment une Vive douleur du côté gauche de ma poitrine. Je me laisse tomber sur le lit et rampe jusqu'à mon oreiller, en dessous duquel se trouvait mes cachets. Heureusement qu'ils n'étaient pas loin.
J'en prend un et ferme les yeux pour essayer de me calmer et alors tout devient noir, je me sens flotter mais mes yeux ne s'ouvrent pas.J'entends au loin le son de mon téléphone, j'ouvre lentement les yeux et les referme à cause des rayons du soleil sur mon visage.
Je me lève rapidement et fouilles dans mon sac pour trouver ce téléphone.Enfin !
C'est Dolencie, je regarde l'heure et me rend compte que j'ai 2h de retard et oui je vais avoir la pire journée de ma vie.
- AllôÀ l'autre bout du fil, je sens de l'anxiété et de la colère dans la voix de Dolencie et j'ai pu entendre '' si elle n'est pas là dans dix minutes elle est renvoyée ''
La pauvre, c'est le karma avec son vieux frère.- Dolencie je suis vraiment désolée, je n'ai pas vu l'heure, j'arrive tout de suite.
- Je comprends Alexia mais dépêche un peu. Il va s'énerver sur tout le monde.
- J'arrive !
Je me dépêche de prendre une douche, je dois faire l'aller retour entre ma chambre et la salle de bain de temps en temps, ils me mettent vraiment la pression.
Je vais a la cuisine me prendre du café pour rester éveiller durant les heures que je vais passer en enfer. Je n'oublie pas de laisser une note sur le frigo pour Onicka.
'' je ne rentrerai pas tôt ce soir, commande une pizza ''
Je sors à toute vitesse dans la rue et me trouve un Taxi.Enfin devant ce gratte-ciel.
Je me précipite à l'entrer et m'engoufre dans l'ascenseur.
Une fois dans l'allée je cherche les clés de la porte pendant 2minutes et fini par les trouver.
Une fois à l'intérieur de mon bureau, je met ma face contre la porte et essaie de respirer un grand coup tout en me disant.- Aller mon p'tit cœur, t'as assez d'air maintenant, tu me fiche la trouille depuis ce matin ne vient pas gâcher ma journée.
- T'inquiète elle sera parfaite ta journée.
Je me retourne brusquement et envoie mon sac valser sur sa tête, j'ai vraiment eu la peur de la vie.
C'est mon cher patron assis confortable dans MON fauteuil avec les...les pieds sur mon bureau.- Vous faite quoi dans mon bureau.
Dis- je essoufflée avec la main sur le côté gauche de ma poitrine.- Vous avez 2heures de retard mademoiselle Parker ! Ce n'est pas vous le patron mais moi et le retard, c'est interdit !!!
Il se lève du fauteuil sans me lâcher des yeux tout en continuant de parler, il contourne la table pour me rejoindre devant la porte. Il s'avançe lentement et je n'ai pas d'autres choix que de reculer.
Je me cogne contre la porte et réalise que je suis dans de beaux draps.
Il se met à peu près 3 centimètres de moi. Je sens sa respiration sur moi mais je baisse les yeux pour ne pas céder à ses yeux mystérieux.
Il me dévisage et approche ses lèvres de mes oreilles et chuchote.- Tu es renvoyée ! Mademoiselle Parker.
Il revient à sa place et me regarde droit dans les et là il me fait un sourire en coin alors que j'ai les yeux exorbités.
- Mais...
- Dégage !!
Il me pousse, ouvre la porte et s'en va.
Je marche doucement jusqu'à mon bureau et m'assois sans décoller les yeux de la porte.
Je viens vraiment de me faire renvoyer ou je rêve ?!
Et non ma p'tite Alexia c'est bien la réalité.Je sors de mon bureau hors de moi et me dirige vers l'acenseur pour parer à Dolencie mais ce dernier s'ouvre et elle y sors.
- Mais c'est quoi son problème, juste un retard et il me renvoie ? Il est malade ou quoi ? Il aurait pu demander des explications, je lui en aurait donné.
- Calme toi Alexia et dit moi ce qui c'est passer. Viens.
Elle me conduit dans la cafétéria et me fait prépare une bonne tisane, j'en avais vraiment besoin .
Elle dépose sa main sur la mienne et me fait un sourire amical, je lui rend le sourire et commence à parler.
Je lui explique tout du début à la fin avec une pincée de colère dans ma voix.- Oh Alex, ne t'enerve pas pour ça. Tu ne peux pas être renvoyé, je m'en suis moi même assurer ne t'inquiète pas.
- Comment ça ? Je ne comprends pas mais....
- Shuut, tu sais j'aimerais te dire plein de choses mais pas pour le moment, concentre toi sur ton travail et assure toi que les rendez-vous de Mr. Sois bien fixer et j'ai une idée pour te venger de son insolence. Suis- moi.
Des choses ! Pas pour le moment ! Elle me rend curieuse et me fait un peu peur.
Nous retournons à mon bureau et elle m'explique le plan.- Tu vas faire en sorte qu'Oliver n'ait même pas le temps d'allumer une cigarette.
- Parce qu'il fume ?!
- Ça lui arrive, ça l'aide un peu à diminuer le stress que lui apporte son travail, il est jeune pour un PDG et le plus jeune de la ville.
- Je vois.
- Comme je disais, tu vas faire en sorte que tous ces réunions, rendez-vous sois suivis.
D'habitude il a toujours une ou deux heures de pause après une réunion, plus maintenant ! Des qu'il fini avec un rendez-vous , sans perdre temps tu téléphone pour un autre. Compris ?- C'est sûr que je vais me...
- Tu ne va pas te faire virer et je vais m'occuper du reste. Je te laisse maintenant.
Elle me fait un clin d'œil et sort.
Je souris à l'idée du niveau de colère qui va le submergé, trop drôle.Dès qu'elle sort je met mon plan en exécution, je n'oublierai jamais ce sourire diabolique qui perche sur mon visage, un truc de dingue.
Je ne voulais pas en arriver là mais il va me payer le comportement de ce matin...- Bonjour Mr. Merzier, votre rendez-vous avec Mr. Anderson est fixée pour 10 heures, il vous attendra dans sans bureau.... d'accord !
Bonjour Madame Grace, ici la secrétaire de Mr. Anderson, votre rendez-vous est prévu pour 11 heures et demie....bien, merci à vous aussi.
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Imprévu d'un Rêve
AléatoireAlexia Parker Ma vie est faite d'imprevu, c'est l'unique façon que je trouve pour la décrire. Je suis forte, ce n'est pas de la vantardise. Pourtant la souffrance me frappe parfois avec trop de violence. Ce n'est rien comparé au gens qui endurent v...