Et bien ! Elle a été longue et amusante cette journée, je n'ai jamais rie autant. Oliver était dans tous ses états quand il s'est rendu compte de notre plan. En plus d'être un beau gosse, il n'est pas imbécile et j'adore ça.
A présent, je me prépare pour rentrer chez moi. J'ai dûe rester tard au bureau pour m'occuper du tas de travail qui me restait à faire et enfin ! j'ai fini.
Je ferme la porte à clef et me dirige vers l'ascenseur, les yeux fixés dans mon téléphone. Je n'y ai pas touché depuis ce matin et j'ai tellement de messages.
Je marche tout en ayant le nez dans mon téléphone, je m'arrête un moment et me remet à marcher et soudain je heurte quelqu'un, mon téléphone m'échappe des mains et tombe au sol. Je lève les yeux et ils tombent directement dans ce bleu océanique et mystérieux. Il n'a pas dutout l'air content alors que c'est mon téléphone qui vient de finir en miettes. Et moi qui a tellement envie de pouffer de rire de la tête qu'il fait.Il me regarde alors que je ris à gorge déployée, presque étranglée. Il a lui aussi envie de rire, il se retient, je le vois. Il n'a sans doute pas envie de défaire son aspect parfait de patron canon et irrésistible.
Il lève les yeux en l'air et fini par me dire :- Ça y est ? T'as pas encore fini ?
- J'suis désolée mais....
Et parti pour le deuxième round de fou rire , j'ai jamais autant ri de ma vie.
Mais tout d'un coup le regard qu'il me fait, fait disparaitre mon rire.Il s'approche de moi lentement et me colle au mur. Je me souviens de ce matin, de ce qu'il m'a dit à l'oreille et je lui fais un sourire en coin tout en priant pour que personne ne nous trouve comme ça.
Il reste comme ça sans bouger et me regarde droit dans les yeux, je sens ma respiration se ralentir et mon cœur râte un battement. Il s'avançe doucement vers mon oreille droit, je sens sa respiration dans mon coup et son parfum me donne le vertige. Je suis en train de tomber amoureuse et pour de bon cette fois, sans blague, sans forcer.
Je ne sais pas ce qui lui prend d'un coup, le patron sérieux et sarcastique est remplacé par un homme doux et sensuel.
Je ne peux pas bouger de là et je ne veux pas bouger de là.
J'aime me perdre dans ses yeux qui défini le mystère, j'aime sentir cette chaleur quand il est près de moi.- Je crois que je suis en train de tomber amoureux.
Me dit-il doucement à l'oreille et là j'ai les yeux écarcillées, venait- il vraiment de dire ça ou je rêve tout simplement.
Il recule un peu et se met devant moi, j'ai la bouche entrouverte, trop étonnée !
Il me fait un sourire, le plus beau que je n'ai jamais vue sur ce visage que j'aime tant et s'engouffre dans l'ascenseur.Je suis devant l'appartement, je révise dans ma tête la scène que je viens de vivre. Un sourire illumine mon visage.
Je cherche les clés et ouvre la porte, j'entre sans remarqué Onicka endormie sur le sofa.
Elle a due m'attendre.
J'entre dans ma chambre et me prépare à aller prendre une douche et c'est là que je reçois un message.
'' Pourrions nous nous voir demain, j'ai envie de te connaître. Oliver''Je me place devant le miroir pour me regarder un peu.
J'suis plus la gamine que mes parents engueulaient pour un rien, maintenant les choix c'est moi qui les fait.
Je ne veux pas me précipiter, je ne veux pas faire la même erreur que la première fois, à mon âge, les sentiments ne sont toujours pas stable.
Je ne veux pas donner de faux espoirs à mon cœur, je ne veux pas souffrir.
Je dois être sûre que ce n'est pas de l'attirance ou du désir qui parle en moi et je dois être sûre qu'il est sincère.Je prend mon téléphone pour lui répondre mais je m'arrête un instant. Que vais- je lui dire ?
Alors je me décide à prendre mon temps et je crois que c'est le mieux à faire.
Je repose le téléphone, je n'y vois presque rien, l'écran est complètement brisé et il ne s'est même pas excusé !
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Imprévu d'un Rêve
De TodoAlexia Parker Ma vie est faite d'imprevu, c'est l'unique façon que je trouve pour la décrire. Je suis forte, ce n'est pas de la vantardise. Pourtant la souffrance me frappe parfois avec trop de violence. Ce n'est rien comparé au gens qui endurent v...