Torture

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PDV Extérieur

Pendant ce temps Aris sent sa tête lourde, les effets des anesthésiants se dissipent, mais lui laisse la bouche pâteuse. Il est revenu à sa forme humaine pendant son sommeil. Il est nu allongé par terre, un collier en métal relié au mur par une chaîne à un anneau lui enserrant le cou, des pointes de acérées à l'intérieur du collier lui griffent la peau, s'il tire il s'infligera une profonde blessure à coup sûr. Il grogne de frustration. Il est  dans ce qu'il semble être une sorte de pièce capitonnée, il y a des barreaux à l'unique fenêtre. Quelqu'un a posé son sac au sol, il s'en saisit rapidement, trouve ses habits qu'il enfile, il commence à avoir froid. Il fouille de nouveau dans son sac, ça aurait été trop beau, bien sûr qu'ils l'ont trouvé.

- C'est ça que tu cherches ? le nargue un homme par la lucarne de la porte. Il tient son téléphone à la main. C'est bête, tu as eu plein d'appels en absence d'un certain Caleb. Mais tu pourras jamais lui répondre.

L'évocation de Caleb serre le cœur d'Aris, pourvu qu'il n'essaie pas de le retrouver, tout ceci est un piège. Heureusement qu'il a bloqué ses pensées, sinon il serait venu se jeter dans la gueule du loupe et ce n'est certainement pas ce qu'il veut.

- Arrête de parler et ouvre-moi la porte. La voix glace le sang du loup.

Erick entre dans la pièce accompagné de quatre hommes.

Aris a le réflexe de vouloir se jeter sur lui, mais les pointes entrent dans sa peau, le blessant cruellement. Il s'arrête impuissant. L'homme aux cheveux blancs rit de voir le loup humilié.

- Alors, on n'arrive pas à m'attaquer ? Dit Erick, pauvre bébé loup.

- Alors, Aris sent sa colère monter mais il préfère le provoquer, on a tellement peur de se faire attaquer par un loup attaché qu'on a besoin de quatre baby-sitter.

Aris a la satisfaction de voir que sa sortie fait réagir son ennemi, qui serre les poings sous la colère.

- Tu vas beaucoup moins rire dans cinq minutes. Il dit avec un sourire mauvais.

Ce que n'avait pas vu Aris, c'est le fouet dans la main d'un des hommes, il le donna à son chef qui commença à porter les premiers coups violents. La morsure du fouet se fait ressentir sur sa peau, il a mal mais reste debout sans gémir. Il ne veut pas leur donner satisfaction. Au bout d'une vingtaine de coups l'homme s'arrête de frapper.

- C'est fascinant, il regarde les blessures se refermer, est-ce que ça fait mal ? Ce n'est pas une question posée par inquiétude, mais ça fait partie de l'expérience malsaine de cet homme, Aris le sait bien et ne répond pas. Essayons des blessures plus profondes.

Aris serre les dents, s'attendant au pire et il n'a pas tort.

Une autre sorte de fouet est donnée au chef de Chercheurs, il se compose de neuf lanières en cuir chacune dotée d'une griffe acérée en métal. Les coups pleuvent de nouveau mais cette fois les griffes ne font pas que fendre la peau mais la déchirent. 

Aris commence à plier sous la souffrance, il se retrouve à genoux, la douleur dans son cou et la douleur dans son dos se mélangent, mais aucun son n'est sorti de sa bouche. Et pour cause il ne voit et ne pense qu'à une chose, Caleb, son amour, son âme-sœur. Il doit résister pour lui.

Les plaies guérissent de plus en plus lentement. Les instruments de tortures se suivent, les coups pleuvent encore pendant une heure, jusqu'à ce que le loup perde conscience. Son corps et sa tête ont cédé.


Pdv Extérieur

Caleb n'a jamais couru aussi vite, heureusement qu'il a travaillé l'endurance de son pouvoir de vampire. Il arrive près de l'endroit indiqué dans le message. D'après ce qu'il voit, il s'agit d'un hôpital désaffecté. Il y a beaucoup de mouvements à l'extérieur, et il doit y en avoir autant à l'intérieur. Il prend le temps d'observer les allées et venues. 

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