S'évader

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PDV Extérieur

Une fois la lucarne fermée, Caleb et Aris attendent quelques minutes.

Caleb prend les mains d'Aris dans les siennes et commence à se concentrer.

- Qu'est-ce que tu fais ? Arrête, lui dit le loup par télépathie. Ils ont décidé de ne communiquer que comme ça pour éviter que d'autres ne les entendent.

- Il faut que je te soigne, tu as besoin de toutes tes forces.

- Non, si tu me soignes, tu vas t'épuiser. Lui explique le plus grand. Je sens déjà que certaines plaies plus profondes guérissent. Ne t'inquiète pas, s'ils nous laissent un peu, je vais récupérer une partie de mes forces.

- Alors, laisse-moi au moins te retirer ce collier, le supplie le blond. Tu as l'air de souffrir.

- Non, il ne faut pas qu'ils découvrent toute l'étendue de tes pouvoirs et de ta force. Il faut que nous gardions au maximum l'effet de surprise. Ni toi ni moi n'avons assez de force pour le moment pour les affronter tous. Il nous faut un peu de temps.

- Je comprends, mais je ne supporte pas de te voir souffrir comme ça alors que je pourrais te soulager.

- Si tu veux me soulager, tu n'as qu'à m'embrasser et me faire un câlin. Aris lui parle avec un sourire taquin, voyant ça Caleb lève les yeux au ciel.

- Comment tu fais pour plaisanter dans un moment pareil, ronchonne-t-il.

- Parce que même dans l'endroit le plus sombre, tu seras toujours mon unique rayon de soleil. Il lui fait un baiser léger.

Caleb s'assoit en tailleur tandis qu'Aris pose sa tête sur ses genoux, le blond lui caressant les cheveux. Comme s'ils n'étaient pas enfermés dans une pièce, attendant que leur bourreau revienne pour décider de leur sort.

Pour eux, du moment qu'ils sont ensemble, ils seront toujours capables de survivre.

Deux heures plus tard, les deux jeunes hommes entendent la lucarne s'ouvrir de nouveau.

- Ce que vous êtes mignons tous les deux. S'attendant à entendre la voix d'Erick, ils sont surpris d'entendre une voix féminine. J'en serai presque touchée, si vous n'étiez pas des monstres. Elle rit.

Un grondement sourd sort de la poitrine d'Aris qui n'apprécie guère la comparaison.

- Entre vous et nous, je ne pense pas que ce soit nous les plus monstrueux. Tout en disant ça Caleb a l'impression de connaître cette voix.

- Et toi, le blondinet, elle continue. J'espère que tu as bien enterré tes parents et ton frère. Elle crache ces mots avec mépris.

Caleb veut se lever mais la main d'Aris le retient.

- Ne t'énerve pas, elle te provoque exprès. dit-il par télépathie. Elle ne perd rien pour attendre.

Caleb desserre ses poings, il sait que son compagnon a raison, mais sa colère a du mal à ne pas le surpasser. Il sent des larmes de rages lui monter aux yeux.

- Oh le pauvre petit bébé, elle insiste. Il va pleurer.

Caleb prend une grande respiration, il doit se calmer et être plus intelligent qu'elle. En même temps ça ne devrait pas être trop difficile. D'ailleurs, il a une idée.

- Oh pauvre petite poupée fragile, maintenant c'est au tour de Caleb de la provoquer. Qui s'ennuie tellement toute seule, qu'elle a besoin de venir harceler des gens qui ne peuvent pas se défendre.

HybrideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant