Levi x reader

8.

Une semaine est passée depuis mon passage à l'infirmerie. J'ai intégrée la classe de l'autre imbecile, et les cours sont vachement dur, plus que je ne le croyais même..

Levi : Tpn ! Arrête de rêvasser ! Répète moi ce que je viens de dire.
Tpn : Vous parliez de ce livre..

Je montre du doigt le livre qu'il tient dans sa mains.

Levi : Et qu'est ce que je disais sur ce livre ?

Je panique un peu, et cherche sur mon bureau quelque chose qui pourrait m'indiquer de quoi il parlait. Malheureusement rien, car bien évidemment je n'est pris aucune note.

Tpn : Que vous l'aimiez beaucoup.
Levi : Absolument pas. Ce livre ne m'intéresse pas, de la même manière que toi, alors je te prierai de bien écouter en cours ou alors tu vois la porte en face ?
Tpn : Oui...
Levi : Tu va la prendre.
Tpn : J'écoute.
Levi : Bien reprenons. Rin quel est ta problématique ?

....

Non mais sérieux... c'est pas intéressant du tout..
Et ça m'énerve la façon dont il me parle..
Tu pourrais pas être un peu plus agréable surtout face aux autres..
Enfaite c'était peut-être une mauvaise idée de venir ici..
Mais c'est trop tard à présent, je suis là, autant écoutée son cours minable pour qu'il me lâche la grappe.
Après cette heures de cours vachement ennuyeuse la cloche retentit.
Alléluia.

Levi : Toi reste ici.

Me dit-il plaquant ses mains sur mon bureau, je le regarde un peu incomprise.. que veux t'il ? J'ai écoutée. Enfin le début oui, je crois, je pense, non, j'en suis sûr... que je rêvais encore.

Tpn : Quoi ?
Levi : Quoi ? Tu oses me dire quoi avec les contrôles que tu me rends ?
Tpn : C'est vachement difficile j'arrive pas à suivre.
Levi : Si tu n'arrives pas à suivre on peut trouver des solutions, mais il faut qu'il y est la motivation qui suive..
Tpn : Mais...

J'enfonce ma tête dans mes bras qui sont croisés sur mon bureau, réduisant le volume de ma voix.

Tpn : C'est pas vraiment intéressant tout ça..
Levi : Prend sur toi. Tu es une gamine ? En tout cas tu en a tout l'air avec ce genre d'attitude.

Je relève la tête les yeux troublés, et dit d'une voix pas maîtrisée et tremblante.

Tpn : Sa te tuerai d'être un peu moins brusque ? 
Levi : Que veux tu dire par là ?

Il fronce les sourcils, je peux entrevoir une pointe d'impatience dans son regard.

Tpn : Ta manière de parler, cette froideur que tu dégage-

Il me coupe, croisant les bras contre sa poitrine.

Levi : Nous ne sommes pas ici pour parler de mon langage mais d'essayer d'améliorer le tien.
Tpn : Je sais, je sais. Mais être un peu plus souple-
Levi : Sa suffit !

Dit-il en plaquant à nouveau ses mains sur mon bureau, mais cette fois il utilise suffisamment de force pour faire tomber mes affaires sur le sol.

Tpn : Mais...
Levi : C'est pas une gamine de 14 ans qui va m'analyser ou me reprendre sur ma manière de m'exprimer. N'oublie pas que je suis seulement ton professeur et rien d'autre. Je ne suis ni ton ami, ni ton père, ni ton petit ami. Notre relation s'arrête lorsque tu quitte le périmètre du lycée.

Ses mots, qu'il emploie, qu'il hache, d'une manière sévère et très ferme ont le don de me retourner l'estomac, c'est de la torture.. Enfin je ravale ma salive face à la réalité de la situation que je prend en pleine face.
C'est vrai quoi.
C'est un professeur et moi une élève.
On en reviens toujours au même point.. Cette idée d'éclat car il me tend les bras puis d'obscurité car il les ferme aussitôt me laissant sans voix.
Il n'est ni mon père.
Ni mon petit ami.
Ni mon ami.
Et pourtant il a une place spécial dans mon coeur. Une place rien qu'à lui. Il me semble même que je n'est jamais considérer quelqu'un de la même manière que lui. Alors est-ce le fait qu'il m'est aidée ; alors je le vois comme une sorte d'héros ? Est-ce le fait qu'il soit là seule présence masculine dans ma vie ? Je sais pas.
Je sais pas. Et je sais pas.
Ça se termine toujours comme ça ! Des questions plein la tête parce qu'il me remet sans cesse en question. Sa présence est-elle nuisible au final ?
Possible..

Tpn : Alors dans ces cas là cesse d'agir comme tu le fait !
Levi : Que veux tu dire ?
Tpn : Par moment tu me réconforte, d'autres tu me repousses, il n'y a aucune logique avec toi !
Levi : Moi ? Je te réconforte ? Je ne t'est jamais pris dans mes bras, tu t'est toujours agrippée à moi comme un petit chien, comme si j'étais ta bouée. Sauf que je ne le suis pas. Comme je viens de dire je suis ton profe-

Je me lève de ma chaise, fond en larme mais tente malgré tout de le regarder droit dans les yeux, histoires qu'il n'oublie pas mes paroles.

Tpn : Très bien, si c'est ce que tu pense.. j'en est assez entendu.
Levi : Jouez la victime à ce stade ne te servira à rien.
Tpn : Je ne la joue pas, je le suis... depuis le début. tout ce temps, je n'est fait que recevoir la colère des autres sans qu'on me laisse extérioriser la mienne. Tu trouves ça juste ?
Levi : Je n'est pas d'avis sur ta question.

Ses mots, me détruisent, ils sont d'une froideur horrible, je fait face à un mur, une impasse, une porte fermer où la clé se trouve dans une autre dimension. J'aimerais le secouer, pourquoi agis t'il ainsi ? C'est vrai que parfois il parle de façon méprisable, mais la ! C'est limite de la persécution.. de la méchanceté gratuite. Je ne comprend pas où il veux en venir.

Tpn : Pourquoi tu agis comme ça ?
Levi : Pourquoi j'agis comment ? 
Tpn : De cette manière !
Levi : Dit la moi cette manière.
Tpn : Tu t'adresses à moi comme d'une étrangère !
Levi : C'est peut-être ce que tu es.
Tpn : Tu portes autant d'attention aux étranger ?
Levi : Je me contentais de répondre à mes obligations d'enseignant, je ne pouvais pas laisser une élève dans la situation dans laquelle tu étais.
Tpn : Ah je vois..

Je sèche d'un revers de la manche mes larmes qui perlent abondamment, comment peut-il rester de marbre, insensible à la vue d'une jeune fille en larme.. et par sa faute qui plus est.

Levi : Arrête de t'accrocher à moi.
Tpn : Mais..
Levi : Arrête ça.

Je renifle comme je peut les quelques larmes qu'il me reste, j'ai froid. Cette discussion est horrible à entendre mais surtout à vivre. Je garde mon regard dans le sien, et j'en aperçois aucune compassion, rien, aucune tendresse, rien. Peut-être que je me suis trompée sur son compte depuis le début.. Que ses intentions n'étais pas celle que je croyais..
Ça fait mal.
Toujours avec ses bras croisés il reprend.

Levi : Je vais rentrer, et tu devrais faire pareil.
Tpn : Oui.

Dis-je avant de quitter la salle en courant.
Ne me rattrape pas, n'essaye pas, ne tente même pas, car là seule chose que tu recevras sera mon point dans ta figure.
Je ne m'arrête pas, mon cœur battant extrêmement vite, mes pulsions cardiaque qui s'accumulent, je ne veux plus lui faire face. C'est beaucoup trop dur, j'ai l'impression d'avoir un coeur noir, un coeur meurtris par la douleur en face de moi. Les pensées sur ce qu'il vient de se passer continue de s'accroître.
Au bout de 5 minutes je finis quand même par m'arrêter, et soudainement je tourne la tête en arrière pour voir qui se trouve derrière moi.

Personne.

Donc il m'a laissée partir....
Mais malheureusement ce spectacle ne me surprend pas. Ce néant derrière moi.. es devenu un quotidien qui ne me lâche pas.

To be continued >>>>>>