Narnia - La princesse Hayden de-narnia tome 2

~Chapitre 1~

Point de vue extérieur :
Du côté de Lucy :
Lucy traversa la route en courant et une voiture freine d'un coup, s'arrêtant à quelques centimètres d'elle.
Chauffeur : Fais attention ! lui cria le chauffeur.
Lucy : je suis vraiment désolée !
Chauffeur : C'est dangereux !

Elle se remit à courir.

Du côté de Susan :
Susan lisait un journal devant un kiosque lorsqu'un jeune garçon s'arrêta à un mètre d'elle pour la dévisager. Puis il posa sa valise à ses pieds. Susan lui jeta juste un regard.
?? : Tu es à Saint Finbar ? lui demanda-t-il alors naïvement.

Elle leva rapidement les yeux vers lui et les reporta sur sa revue.
Susan : C'est exact.
?? : Moi je suis à Eiden House. Juste en face.

Elle sourit par politesse en le regardant avant de se replonger dans sa lecture.
?? : Je t'ai déjà vue. Tu es souvent assise toute seule.

Elle soupira discrètement en leva la tête, avant de s'adosser au kiosque.
Susan : Oui, c'est que... j'ai un goût prononcé pour la solitude.
?? : Heu moi aussi !

Elle leva les yeux au ciel.
?? : Comment tu t'appelles ?
Susan : Filys, répondit-elle aussitôt en lui adressant le sourire le plus amicale qu'elle pu.
Lucy : Susan !

Elle jeta un regard désespéré au garçon avant de tourner la tête vers sa sœur qui arrivait en courant.
Lucy : Il faut que tu viennes, vite !

L'aînée posa le journal, prit sa valise, et courut à la suite de sa sœur, avant d'entrer dans une station de métro bondée de monde. À l'intérieur, tout le monde hurlait et se poussait pour voir ce qu'il se passait sur le quai. Susan et Lucy poussèrent des gens dans l'escalier pour pouvoir y assister également et s'arrêtèrent lorsqu'elles eurent une vue dégagée sur la scène : en bas, au milieu d'une foule d'adolscents surexcités, il y avait trois jeunes hommes qui se distribuaient des coûts sous les acclamations du public. Peter, et deux garçons de son âge bruns. Ces deux derniers attrapèrent leur adversaire. Il eut juste le temps de croiser le regard de Lucy et Susan, avant qu'un des deux garçons ne le plaque contre le mur. Susan secoua la tête, exaspérée. Peter hurla en se dégageant et mit son adversaire à terre alors que l'autre arrivait pour lui porter secours. Ce dernier le plaqua de nouveau contre le mur en lui appuyant la tête fort contre celui-ci pour l'immobiliser. Au même moment, on poussa les filles par la droite et elles tournèrent la tête en même temps. Edmund poussait la foule pour porter de l'aide à son frère.
Lucy : Edmund !

Il ne l'écoutai pas et se jeta directement sur un des deux adversaires et le plaqua au sol. La foule ne faisait que hurler pour encourager les meilleurs. Edmund bondit sur un autre garçon et le "plia" en deux. Un troisième garçon s'était joint à la bataille. Lui et son ami prirent Peter par les vêtements et le jetèrent à terre. Le premier lui appuya la tête au dessus des rails. Un autre arriva au même moment et son copain s'écarta. Peter reçut un gros coup de pied dans le ventre et il se plia en deux en hurlant. Edmund arriva et se jeta sur le responsable. Les deux autres garçons arrivèrent et ils roulèrent tous les trois au sol. Soudain des coups de sifflet se firent entendre et la foule se s'écarta pour laisser passer des contrôleurs.
Soldat : Hé ! Arrêtez ! Ça suffit !

Le public se mit à fuir, emportant Susan et Lucy dans la marée humaine. Susan jeta un coup d'œil exaspéré à ses frères et elle disparut avec sa sœur.
Soldat : Relevez-vous ! Relevez-vous ! Debout !

Les soldats séparèrent les garçons et un vint prendre Peter par le bras pour le remettre debout. Un des combattants voulut remettre une droite au garçon mais le garde de gare l'en empêcha.
Soldat : Quelle honte à votre âge ! Et il relâcha Peter.

Celui-ci se mit à avancer lentement, tête basse, encore rempli de rage.

Du côté d'Edmund :
Edmund rejoignit ses sœurs et son frère sur le banc où ils s'étaient installés. Le jeune garçon posa sa valise par terre et s'assit à côté de son frère.
Edmund : Ne me remercie pas
Peter : J'avais pas besoin de toi

Edmund détourna le regard en soupirant et Peter fit quelques pas.
Susan : C'était à cause de quoi cette fois ?

Peter tourna un coup la tête vers sa sœur et se remit à fixer les panneaux en face. Il n'avait pas l'air fier de ce qu'il s'apprêtait à dire.
Peter : Il m'a bousculé.
Lucy : Et c'est pour ça que tu l'as frappé ?

Cette fois, il se retourna et la fixa.
Peter : Non, après m'avoir bousculé, lui et ses copains m'ont demandé de m'excuser. Alors j'ai frappé.
Susan : Est-ce vraiment si difficile de passer son chemin ? rétorqua sa sœur la plus âgée.
Peter : J'ai pas à le faire ! On nous traite comme des gamins, et y en a assez !

Il secoua la tête avec colère. Edmund rigola.
Edmund : Mais on est des gamins !
Peter : Je ne l'ai pas toujours été.

Son frère se tut et baissa la tête.
Peter : Ça fait un an, combien de temps pense-t-il qu'on va encore attendre ?

Il retourna s'asseoir.
Susan : Il est temps d'accepter l'idée que maintenant nous vivons ici. Ça ne sert à rien de prétendre le contraire !

Alors Susan regarda les gens qui arrivaient.
Susan : Oh nan...

Elle se tourna vers sa famille.
Susan : Parlez moi parlez moi !
Edmund : Mais on te parle qu'est-ce que tu racontes !

Elle lui jeta un regard exaspéré. Soudain, Lucy se leva en criant.
Lucy : Aïe !
Susan : Doucement Lucy !
Peter : Quelque chose m'a pincé !

Peter se leva à son tour d'un coup en regardant son frère.
Peter : Hé arrête de pousser !
Edmund : Je t'ai même pas touché !
Susan : Oh vous allez arrêt- qu'est-ce c'est !

Edmund suivit son mouvement. Le vent faisait voler leurs cheveux.
Lucy : On dirait de la magie !

Sa sœur lui prit la main et celle de Peter.
Lucy : On se donne tous la main allez ! Edmund retira la sienne de celle de son frère.
Edmund : J'ai pas envie de te donner la main !
Peter : Ta main !

Peter la lui prit de force et ils regardèrent tous devant eux. Leurs vêtements et leurs cheveux volaient à cause de la vitesse du train. Puis le toit de la gare commença à partir en morceau. Les tuiles tombaient, les feuilles volaient, le mur s'arracha littéralement et fut comme aspiré. Les gens disparurent. À travers les vitres du train, apparut la mer, bleue comme le ciel. Les dernières dalles s'envolèrent complètement et le train disparut. Ils tournèrent la tête. Ils se trouvaient dans un grotte. Dehors, c'était le sable et la mer.

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