Narnia - La princesse Hayden de-narnia tome 2

~Chapitre 13~

Point de vue extérieur :
Il faisait nuit noire, on ne voyait presque rien. Un griffon apparut dans le ciel, portant Edmund à l'aide de ses serres. Il volait lentement vers le château de Miraz.L'animal mythique posa alors Edmund sur le toit d'une tour de garde et se posa à côté de lui. Ils se firent discrets. Le garde se retourna ; les deux envahisseurs se déplacemèrent lentement de sorte à arriver derrière lui. Alors les pattes de la bête attrapèrent le garde et elle s'envola avec lui serré entre ses griffes. Edmund sauta du toit et atterrit jambes fléchies, en faisant le moins de bruit possible. Il se releva lentement en regarda autour de lui, s'approcha des remparts et sortit sa lampe torche. Il la pointa devant lui, l'alluma et l'éteignit. Il recommença plusieurs fois : un, deux, trois...

***

Plus loin, dans le ciel, cinq autres griffons firent leur apparition. Ils portaient chacun une personne : Caspian, Trompillon, Peter, Susan.

***

Très loin de là, bien en dehors du château et du village, Ouragan et Hayden arrivèrent suivis de leur armée de narniens et se positionnèrent sur une colline. Hayden montait son étalon noir, arc en main. Elle avait mit sa cape avec sa capuche et se fondait parfaitement bien dans la nuit. Ils attendaient les prochains signaux.
Ouragan tenait son épée devant lui pointée vers le ciel. Nikabrik le regarda, Ouragan regarda Nikabrik. Puis ils se reconcentrèrent sur leur objectif. Puis le centaure leva son épée lentement. L'armée se mit à avancer.

***
Un garde passa devant la herse baissée. Sans qu'il ne s'en rende compte, une dalle se souleva et Ripitchip et ses acolytes en sortirent. Ils passèrent la herse sans aucun problème et arrivèrent devant la grande porte du château.

***

Edmund continuait à faire des signaux aux griffons. Soudain, celui portant Susan plongea vers les tours, suivi de ses compagnons. Caspian dégaina son épée, se cramponna d'un bras à une patte de son animal, les jambes pendantes. Il passa au dessus d'un garde et lui trancha la tête. Puis il rangea son arme et reprit sa position. Le garde cria puis chuta d'une vingtaine de mètres, tout au plus. Le jeune garçon continuait ses signaux. Un garde finit tout de même par s'en apercevoir. Alors il pointa son arbalète dans sa direction et se prépara à tirer sa flèche. Susan fut plus rapide. Elle décocha une flèche et l'homme mourut sur le champ. Aussitôt, le griffon de Peter le déposa au sol, sur le chemin de ronde et le jeune garçon courut vers le garde restant qu'il tua d'un coup. Susan arriva à son tour et pointa son arc devant elle en avançant jusqu'à son frère aîné. Trompillon et Caspian les rejoignirent. Peter avait son épée tenue à deux mains, sur le côté et se prépara à frapper si un autre homme intervenait. Edmund les fixa de sa tour un petit sourire aux lèvres. Il avait arrêté ses signaux et respirait à présent très fort sous le coup de l'adrénaline.

***

Un minotaure munit d'une hache arriva discrètement derrière un garde. Celui-ci se retourna et le vit aussitôt ; il s'empressa alors de brandir son épée. L'être-inhumain s'arrêta, porta un doigt à sa bouche.
Minotaure : Chuuuuut...

Le garde ne comprit pas. Aussitôt, il reçut un coup de pommeau dans la nuque et s'effondra. Nikabrik apparut derrière lui. Il le regarda s'effondrer puis porta son regard sur son associé.

***

Ripitchip et ses chevaliers arrivèrent dans la salle où l'on remontait le pont levis. Ils s'avancèrent prudemment ; ils étaient trois, au total. Ils sortirent leur épée. Le chef s'avança, puis se cacha derrière un meuble en faisant signe aux autres d'attendre. Il regarda derrière le meuble : un chat roux dormait sur un coussin collé au mur. Le rongeur réfléchit puis il eut un sourire machiavélique et fit signe à ses acolytes de le suivre.

***

Peter tenait une corde au dessus du vide. Caspian y était agrippé et descendait lentement. Arrivé à une fenêtre, il toqua, colla son oreille au carreau et chuchota :
Caspian : Professeur !

Peter le rejoignit lentement. Le prince ouvrit la fenêtre en grand et rentra avec méfiance. Le jeune roi suivit.
En étant sûr qu'il n'y avait personne, Caspian se dirigea d'un pas confiant vers le bureau de son ami. Peter le regarda, pas très rassuré par l'endroit où ils se trouvaient mais finit tout de même par le suivre.Le prince prit les lunettes de son vieil ami et leva le tête vers Susan qui venait d'arriver avec le nain.
Caspian : Je dois le retrouver.
Peter : Vous n'en avez pas le temps. Vous devez remonter la herse !
Caspian : Sans lui vous ne seriez pas là en ce moment. Et moi non plus.

Peter regarda sa sœur.
Susan : Toi et moi on peut s'occuper de Miraz.
Caspian : Je serai là à temps pour remonter la herse comptez sur moi !

Puis il quitta la pièce.

***

Un garde arriva dans la salle des souris. Il découvrir le chat bâillonné et attaché et resta un moment stupéfait, sans faire le moindre geste. Que s'était-il passé ici ? Un bruit d'épée lui fit alors tourner la tête et il se retrouva nez à nez avec le chef des souris, tête à l'envers.
Ripitchip : Oui je suis une souris qui parle !

Et Ripitchip l'égorgea. Le rongeur bondit ensuite à terre et appela ses soldats. Ils se précipitèrent alors dans le couloir où un autre garde arrivait ; il fut à son tour tué de sang froid.Les animaux allèrent ensuite ouvrir la porte et Trompillon apparut, un arc à la main. Alors il décocha une flèche sur le garde qui arrivait en face de lui et Ripitchip le regarda faire sans un mot.
Ripitchip : On s'attendait à quelqu'un... d'un peu plus grand, ironisa-t-il.
Trompillon : Tu t'es regardé avant de parler ?

Trompillon avait répond avec toute l'agressivité du monde dans sa voix.
Ripitchip : Aucun sens de l'humour.

Le rongeur rangea son arme et le nain ferma les portes.

***

Caspian ouvrit une cellule où était allongé un vieil homme. Il s'agenouilla près de lui et le remua. L'homme se tourna très lentement vers lui.
Caspian : Encore cinq petites minutes.

Et il sortit des clés avant d'ouvrir les menottes du vieil homme.
Professeur Cornelius : Mais enfin ! Que faites-vous ici ? Je ne vous ai pas aidé à vous échapper pour vous voir revenir en cachette !

Caspian le releva.
Professeur Cornelius : Vous devez repartir ! Avant que Miraz n'apprenne que vous êtes ici.
Caspian : Il ne va pas tarder à l'apprendre.

Caspian donna les lunettes au Professeur puis le tira avec lui.
Caspian : Et nous lui donnerons votre cellule.

Cornelius l'arrêta.
Professeur Cornelius  : Votre père a sous-estimé Miraz. Ne faites pas la même erreur...

La tête de Caspian changea, prenant une allure horrifiée. Il serra la mâchoire à s'en briser les dents.
Caspian : Mais de quoi parlez-vous...

Le Professeur baissa la tête.
Professeur Cornelius : Je suis navré...Caspian le fixa en avalant difficilement sa salive et le repoussa.

Puis il se mit à monter des escaliers en pierre quatre à quatre.

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