Lucy alla voir son frère aîné, adossé à la table de pierre, devant l'arche. Il fixait le portrait d'Aslan gravé dans la roche. Elle soupira en regardant dans la même direction que lui.
Peter : Tu as de la chance toi.
Lucy : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Elle tourna la tête vers lui.
Peter : Tu l'as revu. J'aurais aimé qu'il me donne, à moi aussi, une sorte de preuve.
Lucy : Peut-être qu'il attend que nous, nous fassions nos preuves.
Edmund arriva.
Edmund : Peter ! Il faut que tu viennes, vite.
Peter et Lucy se levèrent pour suivre leur frère.Ils rejoignirent en courant Susan et Caspian qui étaient déjà présents, ainsi que quelques autres narnians.
Les narnians en contrebas hurlaient des ordres dans tous les sens : à l'orée de la forêt, des Telmarins arrivaient par milliers.
? : Ils sont devant !
? : Prenez les armes !Les ennemis étaient tous identiques : même armure, même arme, même bouclier, même casque. Ils se déplaçaient en rythme, par rangés. La cavalerie arriva et se dispersa en ligne devant les guerriers.
Le dernier cheval, l'unique blanc, qui arriva était celui de Miraz. Il marchait lentement. Puis il s'arrêta devant toute son armée.
De là où il regardait, Peter fronça les sourcils en serrant la mâchoire.Un peu plus tard :
Trompillon : Catastrophe et catapultes, c'est ça votre nouveau plan ? Envoyer une petite fille, seule, (il désigna Lucy du doigt) dans la partie la plus sombre de la forêt !
Peter : C'est notre dernière chance.
Susan : Et elle ne sera pas seule.Trompillon s'approcha de Lucy et la regarda avec des yeux apeurés. Puis il soupira.
Trompillon : Vous ne trouvez pas qu'il y a eu suffisamment de morts comme ça ?
Blaireau : Nikabrik était aussi mon ami.Il était placé à côté de Lucy et Edmund, ce dernier lui-même assis sur un petit escalier de pierre.
Ripitchip : Mais il avait perdu espoir. Contrairement à la reine Lucy. Contrairement à moi.
Ripitchip sortit son épée et la posa contre son cœur, pointe en l'air.
Ripitchip : Pour Aslan.
Un ours brun : Pour Aslan !
Lucy regarda Peter puis Trompillon.
Trompillon : Alors je viendrai avec vous.
Lucy : Non, on a besoin de vous ici, répondit la petite fille en posa une main sur son épaule.
Peter : Nous devons tenir jusqu'à ce que Lucy et Susan reviennent.
Caspian : Si je puis me permettre.Tout le monde de tourna vers lui. Il était assis sur des marches à côté de Cornelius. Il se leva et s'avança lentement vers eux.
Caspian : Miraz, est probablement un tirant et un meurtrier. Mais en temps que Roi, il se soumet à toutes les traditions, et respecte les attentes de son peuple. Et il y en a une en particulier qui peut nous faire gagner pas mal de temps.Encore un peu plus tard :
Miraz vit arriver de loin, à l'aide de sa longue vue, le Roi Edmund accompagné par deux narniens.
Le général : Peut-être ont-ils l'intention de se rendre.
Miraz : Non...Il baissa sa longue vue puis se tourna vers lui.
Miraz : Ils sont bien trop nobles pour cela.Le messager narnian et son escorte arriva chez les telmarins. Il s'inclina, puis pris la parole :
Edmund : nous avons une proposition à vous faire.
Miraz jeta un regard à son général.
Miraz : Amenez-le devant le conseil, annonça le roi en désignant Edmund.
Général : Comment être sûr que ce n'est pas une ruse ?
Edmund : je suis tout seul et vous êtes une dizaine de seigneurs, dans votre camp, entourés de millier de soldats. Est-ce suffisant pour vous convaincre ?
Miraz : Très bien, grogna le roi. Suivez-moi.Le concerné fut donc conduits à la tente où le conseil s'était rassemblé autour de trois tables, deux sur les côtés, et une en face. Miraz s'installa au centre de la table face à de lui. Edmund était debout, placé au milieu de toutes les tables, un parchemin déplié en main. Le jeune roi déroula son parchemin.
Edmund : « Moi Peter, par la grâce d'Aslan, par élections et par conquêtes, Grand Roi de Narnia, seigneur de Cair Paravel et empereur des Îles Solitaires. Dans le but d'éviter une abominable effusion de sang, défie et appelle l'usurpateur Miraz, à un combat singulier sur le champ de bataille, jusqu'à ce que mort s'en suive. Le vainqueur obtiendra la capitulation totale du camps adverse. ».Dit Edmund en lisant la lettre de son frère puis il replia le parchemin en rouleau.
Moraz : Dites moi, Prince Edmund...
Edmund : Roi !
Miraz : Je vous demande pardon ?
Edmund : C'est Roi Edmund, à vrai dire. Seulement Roi. Peter est le Grand Roi. Ouais je sais, c'est un peu compliqué, les narnians ont 3 reines et 2 rois.Miraz regarda rapidement le seigneur Sopespian sur le siège voisin, d'un regard qui voulait dire « quoi ?! ». Puis repris :
Miraz : Pourquoi je devrais accepter une telle proposition alors que mon armée est sur le point de vous anéantir ?
Edmund : N'auriez-vous pas, par le passé, déjà sous-estimé notre nombre ? Car enfin, il y a encore une semaine, les narnians étaient censés être éteins...Edmund lui sourit avec insolence, fier de sa réponse. Miraz esquissa un rictus défiant.
Miraz : Et vous le serez bientôt pour de bon.
Edmund : Dans ce cas vous n'avez rien à craindre !
Miraz : Ah ! Ce n'est pas une question de bravoure !
? : Donc c'est avec bravoure que vous refusez d'affronter un adversaire qui n'a même pas la moitié de votre âge, seigneur Miraz !
Edmund : Hayden ?!
Garde : désolé seigneur elle est trop rapide et trop forte ...Miraz fit signe aux gardes de partir se qu'il fit sans se poser de questions.
Edmund : mmh ?!
Hayden : je t'expliquerais plus tardLui dit-elle en lui souriant pour le rassurer puis elle reposa son attention sur les Tel-marins et leur lança un sourire narquois. Le roi de Telmar s'accouda à la table, tentant tant bien que mal pour cacher son irritation causée par l'arrivée de la Reine.
Miraz : Qui a dit que je refusais ?
Un des seigneurs : Vous aurez notre soutient, Votre Majesté. Quelque soit votre décision.
Sopespian : Sire.Miraz se tourna vers Sopespian.
Sopespian : Notre avantage militaire à lui seul vous offre une parfaite excuse pour éviter ce duel...Miraz se leva en sortant son épée. Edmund tressaillit et Hayden se crispa intérieurement et prête à intervenir au moindre dérapage.
Miraz : Je ne cherche pas à éviter quoi que ce soit !Edmund et Hayden le regardent d'un air grave, sourcils froncés.
Sopespian : Je mets simplement en évidence le fait que Mon Seigneur est parfaitement en droit de refuser !
Le général : Sa Majesté ne refusera jamais.
Le général : Car c'est pour elle l'occasion rêvée de prouver au peuple, le courage, de son nouveau roi.Edmund tourna la tête vers Miraz. Ce dernier réfléchit et le pointa du bout de son épée.
Miraz : Vous ! Il vaudrait mieux pour vous que l'épée de votre frère soit plus aiguisée que sa plume.Le jeune roi et la reine avaient tout deux un sourire triomphant aux coin de leurs lèvres à tout les deux, que Edmund n'arrivait pas à cacher et que Hayden se faisait un plaisir de ne pas cacher.
(1182 mots)
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Narnia - La princesse Hayden de-narnia tome 2
FanfictionLa suite des aventures de Hayden et de la fratrie de Pevensie. Pendant que Peter, Susan, Edmund et Lucy sont retournés dans leur monde pendant 1 année. Hayden elle cela fait bientôt 1 300 ans qu'elle les attend à Narnia. Mais que c'est-il passé dur...