➪ 𝐉𝐢𝐬𝐨𝐨
𝐒𝐊 𝐒𝐜𝐡𝐨𝐨𝐥, 8 : 12
En pénétrant dans l'établissement, j'ai été éblouie par la lumière et la couleur de l'université. J'ai fait un tour sur moi-même pour observer les lieux, un sourire décorant mon visage. Des affiches, des clubs après les cours, voir des événements. C'est juste trop beau ici, putain. Chaeryeong nous a donc fait faire un tour des lieux.
— Je croyais que c'était une unif par rapport aux lois ? Dis-je en descendant les quelques marches devant nous.
— C'est le cas, confirme Chaeryeong en hochant la tête, mais notre proviseur voulait qu'on se sente bien ici, comme une deuxième maison. C'est pour ça que c'est si coloré et agréable.
— L'endroit est magnifique pourtant tout le monde à l'air absolument abominable, commente ma sœur.
— Pour la première fois de ma vie, je suis d'accord avec elle, avouais-je en acquiesçant. C'est quoi ces regards noirs ?
— Ne faites pas attention, nous conseille l'influenceuse. Beaucoup de gens se sentent menacés facilement mais je pense que votre statut social a avoir avec ça.
— Et pourquoi ? Ajoutais-je en croisant les bras. Personne ne nous connait ici.
— Faux, dit-elle en s'arrêtant à un coin du couloir, tout le monde vous connait. Attendez une seconde.
Elle sort son téléphone et pianote vite fait dessus avant de le ranger.
— Voilà, c'est publié dans ma story Insta ! Sourit grandement la rousse. En fait, même sans ça, tout le monde sait qui vous êtes. Votre père travaille pour la mafia coréenne, c'est même l'un des principaux fondateurs.
— La mafia coréenne ? Répétais-je en arquant un sourcil. Parce que ça existe ça même ?
— La mafia italienne, espagnole et japonaise aussi. Pourquoi pas la coréenne ? Affirme-t-elle en haussant les épaules. Vous vous êtes jamais demandé comment votre père arrivait à vivre dans un palace plus grand que la château de la reine ?
— Je ne te crois pas, confie Jennie en secouant la tête, aucun d'entre vous ne le connais réellement.
— Et toi, tu le connais réellement ton daron ?
Je pose ma main sur son avant-bras, signe qu'elle devait se taire.
— On devrait aller en cours, non ? Dis-je en essayant de changer de sujet.
— Oui mais avant ça, faut que je vous montre vos casiers. Toute l'école en a un, qu'il le veuille ou non.
La rouquine continue son petit chemin en marchant devant nous avant tourner dans le couloir à gauche.
— Voici un autre couloir principal de l'unif. Et ça, c'est nos casiers, dit-elle en tournant sur elle-même, les désignant. Ils sont bleu clair car c'est comme le ciel et que quand il fait bleu dehors c'est que c'est une belle journée, quelque chose comme ça. C'est notre proviseur qui l'a décidé mais bon. Les vôtres sont ceux-ci, les numéros 345 et 346.
— Et on se retrouve encore l'une à côté de l'autre, soupira la brune, une main sur la hanche.
— Tu crois qu'à moi ça me fait plaisir ? Répliquais-je en râlant.
— Parcontre, il est bientôt l'heure de notre premier cours de la journée, nous fait remarquer Chaeryeong, coup de bolle pour vous, vous êtes dans la même classe que moi !
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𝐒𝐞𝐨𝐮𝐥 𝐃𝐫𝐢𝐟𝐭
أدب الهواة« - 𝐇𝐨𝐰 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐝 𝐰𝐞 𝐧𝐨𝐭 𝐭𝐚𝐥𝐤 𝐚𝐛𝐨𝐮𝐭 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐲 𝐰𝐡𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐲'𝐬 𝐚𝐥𝐥 𝐭𝐡𝐚𝐭 𝐰𝐞 𝐠𝐨𝐭 ? 𝐄𝐯𝐞𝐫𝐲𝐭𝐡𝐢𝐧𝐠 𝐈 𝐰𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐡𝐫𝐨𝐮𝐠𝐡, 𝐲𝐨𝐮 𝐰𝐞𝐫𝐞 𝐬𝐭𝐚𝐧𝐝𝐢𝐧𝐠 𝐭𝐡𝐞𝐫𝐞 𝐛𝐲 𝐦𝐲 𝐬𝐢𝐝𝐞. 𝐀𝐧𝐝 𝐧𝐨𝐰...