Enfant de la Lune [Tome 2]

Chapitre 8 :

N'hésitez pas à commenter si vous aimez et à me proposer des idées pour la suite en commentaire. ;p bonne lecture and love u

Ils se relevèrent et finirent par repartir vers Fondcombe. Une boule s'était formée dans le cœur de la jeune femme tandis qu'elle se retournait une dernière fois pour regarder l'endroit où son frère avait disparu.
Mais alors qu'ils s'éloignaient tous deux de la clairière, la voix d'Anor résonna derrière eux :

- Tu l'aimes n'est-ce pas ?

Ils se retournèrent dans un même geste. Le jeune homme se tenait là, fixant le sol, appuyé contre un tronc à une vingtaine de yards (soit un peu plus de 18 mètres) d'eux. Liliana ne réfléchit pas deux secondes et courut vers lui avant de lui sauter au cou.

- S'il te plait ne pars pas... murmurait-elle en boucle tout en sanglotant.

Son frère resta d'abord immobile avant de lentement répondre à son étreinte en lui frottant le dos, comme pour la rassurer.

- C'est bon, je suis là, je suis là.

Legolas regardait la scène, se sentant, encore une fois, de trop. Il commença à faire demi-tour mais Anor le retint dans un regard avant de s'écarter de la jeune femme.

- Hé, Isil, tu pourrais nous attendre dans ta chambre ? Il faudrait qu'on ait une petite discussion entre homme.

- Tu sais que je ne suis plus une enfant ?

- Bien-sûr. dit-il avec un léger sourire avant de lui embrasser le front et de la pousser pour qu'elle parte.

- Pourquoi veux-tu tant que je parte ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils en se postant à côté de Legolas, les bras croisés sur sa poitrine.

- Je te l'ai dit, je voudrai avoir une petite conversation avec ton ami.

Le prince se tourna vers elle, posa ses mains sur ses épaules avant de se pencher pour pouvoir la regarder dans les yeux :

- Ne t'en fais pas, il ne va pas me tuer, je te revois demain matin d'accord ?

Elle hésita mais finis par hocher la tête avant de déposer un léger baiser sur sa joue et de repartir.

- Que me voulez-vous ? demanda le prince sur un ton un peu bourru.

- L'aimez-vous ?

- Cela vous regarde-t-il ?

- Je suis son frère !

- Vous étiez près à l'abandonner si elle restait avec moi ! J'ai beau être fils unique, il me semble qu'un frère ne devrait pas faire ça.

- Écoutez moi bien, si vous lui faites quoique ce soit qui pourrait la blesser, que ce soit physiquement ou psychologiquement, je vous jure que je vous le ferais regretter. Alors je vais reposer ma question, est-ce que vous l'aimez ?

- Et je répète que ça ne vous regarde pas.

Les deux hommes gardaient un ton mesuré mais chacun avait une horrible envie d'égorger son voisin. Legolas reprit :

- Elle m'a souvent parler de vous, comme d'un homme bon, honnête, prêt à aider les autres et toujours là pour elle. Mais ce que je vois là n'en ai rien, vous semblez plutôt égocentrique et antipathique.

- Ne me parlez pas ainsi ! Ma seule préoccupation, c'est SON bonheur !

- C'est pourquoi vous vouliez partir, lui laisser le choix entre vous et moi ! Vous pensiez que ça allait la rendre heureuse !?