Caleb
Quand j'ai découvert le contenu de ses tiroirs, j'avais dans l'idée que nous allions passer des moments très agréables tous les deux qui se résumeraient à nous enfermer quelques heures dans ma chambre. Voire même plus longtemps !
Mais pour pouvoir profiter pleinement de cette relation, elle doit pouvoir me faire confiance à cent poucents et moi aussi. Je sais aussi que si elle ne se libère pas, de son passé et de ses angoisses, elle ne sera jamais véritablement heureuse.
J'ai une autre raison, bien plus primale, de vouloir qu'elle se confie. Je veux savoir dans les moindres détails tout ce que ces salopards lui ont fait subir, en particulier cet enfoiré de Travis qui mijote sous bonne garde au cachot depuis qu'on l'a cueilli.
Alors que nous parlons, je la sens se tendre puis sa respiration se bloque. Je ne souhaite pas qu'elle se braque. C'est pour son bien que je fais ça.
Quand elle échappe une larme, je m'en veux de l'avoir poussé à bout. Mais quand elle s'effondre carrément, je ne peux pas rester sans réagir et je la prends dans mes bras.
- Oh, bébé, je suis là !
Elle se cramponne à mon cou si brutalement que je peine à respirer. Tout en plaçant l'une de mes mains dans son dos et l'autre dans sa chute de reins, je lui prodigue des caresses du haut vers le bas et inversement pour tenter de la calmer.
Mal à l'aise dans cette position, je la soulève dans mes bras tout en me levant et me dirige vers le lit où je m'assieds, ma belle sur les genoux.
Je veux simplement la rassurer même si dans cette position, ma queue commence à faire des siennes. Pour ne pas la brusquer, je l'installe de façon à ce qu'elle ne s'en aperçoive pas.
- Ça va aller, ma belle, je murmure, lui embrassant le haut du crâne.
Gia ne parle toujours pas mais ses pleurs s'amenuisent. Je m'apprête à la lâcher, bien malgré moi, quand elle me surprend en m'embrassant.
- Bébé...
- J'en ai envie... On en a envie tous les deux !
- Je sais mais...
- Ne me rejette pas, Caleb. J'ai besoin de toi !
Elle m'embrasse à nouveau et là, je ne réponds plus de rien. Au diable les discussions ! On a besoin l'un de l'autre !
Tout en poursuivant nos baisers, nous nous deshabillons mutuellement. Je l'avais déjà vu presque nue quand on l'a retrouvé dans cette pièce lugubre et crasseuse, mais la découvrir ainsi, la peau aussi douce que si elle venait de sortir d'un bain de roses, me fait un effet de malade.
Elle porte des sous-vêtements basiques, une brassière de sport blanche qui moule sa poitrine à la perfection et une simple culotte de coton. Rien à voir avec le contenu de ses tiroirs composé principalement de dentelles, mais bordel... cette femme n'a pas besoin de grand chose pour être sexy même sans le vouloir !
Je la relève pour enlever ce qu'il me reste de fringues et la dépose doucement sur le lit.
Habituellement, je ne fais pas dans la délicatesse. Comme tous les mecs du club, j'ai des besoins et il m'arrive de prendre du bon temps avec des brebis, celles qui ne font pas dans la quantité mais dans la qualité, mais avec Gia, je me retrouve à jouer les jeunes premiers !
Je chope plusieurs capotes dans ma table de chevet et les fais tomber sur le lit puis me rapproche de cette femme avec une lenteur délibérée.
Elle me regarde parfois dans les yeux, parfois plus au Sud et ses joues se colorent d'une jolie teinte rosée. Elle s'attend à ce que je la prenne très vite mais c'est mal me connaître. Je veux la voir jouir de toutes les façons possibles mais surtout, je veux goûter à son Mont de Vénus, le chérir et l'honorer à ma manière, sans oublier l'exploration en bonne et due forme de ses deux obus de compétition... Je le sens, ils sont suffisamment volumineux pour rentrer dans mes mains. Je le savais, ils sont faits pour moi et certainement pas pour un autre !
Lui retirant ses derniers remparts de tissus, je m'oblige à rester maître de mes actions et bien que cela soit extrêmement difficile, succomber n'est pas dans mes plans. Pour l'instant.
Je m'applique en lui prodiguant des caresses et de tendres baisers du bout de son gros orteil jusqu'à l'arrière de ses oreilles, des zones particulièrement érogènes chez les femmes et me nourris de ses halètements de plus en plus intenses en effleurant ses lèvres par moment.
Quand je m'attaque à son Paradis avec mes doigts, ses gémissements se font plus forts, plus expressifs.
- Tu mouilles tellement vite, bébé !
- Caleb... je te veux, se plaint-elle entre deux respirations saccadées.
- Je sais, ma belle.
Malgré ses supplications, je m'attèle à lui donner tout le plaisir dont elle a besoin et je lui fais probablement le meilleur cunnilingus de sa vie, si j'en crois ses cris dus à son second orgasme.
- Caleb !
- Je sais, bébé, je lui lance, fier de moi.
Je ne lui laisse pas le temps de redescendre et je déchire l'un des petits sachets argentés à l'aide de mes dents.
Les choses sérieuses vont bientôt commencer !
***
Coucou les amis,
C'est la première fois que je fais une scène de sexe du point de vue d'un mec et encore plus d'un biker... Ne m'en veuillez pas trop d'avoir coupé là, j'ai des idées pour la suite.
Je ne sais pas trop si je m'en suis sortie. Vous en pensez quoi ?
J'espère être à la hauteur car je ne suis pas douée du tout pour ça...
Je tenais à remercier mes conseillères StefSarahDavid, mimash23 et dayana-ge pour leurs précieuses recommandations. Chacune à sa façon m'a aidé à y voir plus clair...
Je vous embrasse bien affectueusement !!!
Marisa.
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Red Dogs Bikers Club Tome 1 Protéger c'est aimer
RomanceGeorgia dite Gia Marshall, 27 ans. Six ans plus tôt, elle est témoin d'un crime commis par des bikers. Aujourd'hui, elle tente de se reconstruire, luttant contre ses angoisses nocturnes. Et c'est un club de bikers, comble de l'ironie, qui va l'aider...