Voilà une belle journée qui s'annonce, je suis trempée dès le réveil et Mélissa prépare son horrible ragout. J'ai le droit au même ragout tous les mercredis depuis son arrivée, autant vous dire que ça fait un sacré paquet d'années. Mais elle semble si heureuse de le préparer que je ne lui ai jamais dit qu'il avait le goût de...aucune comparaison ne me vient en tête et ce n'est pas bon signe. Entendant du bruit venant de mon lit, Mélissa tourna instinctivement sa tête et remarqua sans difficulté l'eau qui dégoulinait sur toute la surface de mon visage.
« Ho non...Pas encore. S'agaça-t-elle. Tu vas bien ?
- Oui, oui ne t'inquiète pas, il fait juste vachement chaud ! Pitoyable mensonge me dis-je.
- Je t'ai préparé mon super ragout ! »
Oh non...Regardez comme elle est heureuse, je ne peux pas lui annoncer que son plat phare est en réalité une erreur culinaire. Ça lui briserait le coeur et je l'aime trop pour lui faire ça mais je tiens à préserver mon estomac encore quelque temps : il faut que je trouve un moyen de fuir ce repas.
« Si on allait à la recherche de la famille dHenry ? Mexclamais-je. J'espère qu'elle mordra à l'hameçon.
- Justement, j'attendais de tu me le demandes ! »
La proie a mordu ! Je répète : LA PROIE A MORDU ! J'expire bruyamment, je suis soulagée. Mais la réalité me rattrape :
« On le mangera ce soir c'est pas grave »
Une larme a failli s'échapper de mon oeil, j'ai réussi à décaler le moment crucial. Je lui souris tout de même. J'enfile mon débardeur blanc, enfin quand je dis blanc ce n'est pas réellement blanc, on est dans une forêt je vous rappelle ! Essayez de garder un tee-shirt blanc plus d'une semaine ici et je vous vénère. On ne perd pas une minute de plus ; direction la position encore inconnue de la famille d'Henry.
Nous n'avons pas eu à chercher bien loin ; toute la petite famille a simplement suivi les chemins qui commençaient à se former à cause du passage répété des enfants perdus. Mélissa me pointa du doigt un arbre, je compris immédiatement. On escalade rapidement et sans difficulté un des nombres arbres de la forêt. Un groupe d'individus s'approche de notre position.
« Ça fait un sacré petit groupe... chuchotais-je à Mélissa.
- Ils ne me semblent pas inconnu...Oh regarde, il y a Blanche-Neige et le prince Charmant ! J'arque un sourcil.
- Le prince quoi et Blanche-quoi ?
- C'est vrai que tu es coupée du monde. Se moqua Mélissa, si elle continue je lui dis pour son ragout. Ce sont les personnages d'un conte, un peu comme Peter.
- Hmmm...Regarde! Je reconnais Crochet et Régina, ça fait un bout de temps. »
Je souris fièrement, j'ai reconnu deux personnes sur 5. Attendez, qui est la dernière personne ? Peter s'est bien gardé de nous tenir au courant. Je vais le tuer. Mélissa me regarde tout aussi perdue que moi. Elle me fit signe de stopper toute conversation mentale et de me concentrer sur la conversation des nouveaux arrivants.
« Il faut qu'on...à la recherche de...sans attendre ! »
Génial ! Impossible de comprendre toute la phrase de la petite blonde inconnue. L'idée de l'arbre n'est pas à refaire.
« Je suis d'accord avec Emma,...laisser mon fils sur cette île avec... Mentalement je finis sa phrase avec le mot « cet abruti de Peter ».
- Mes dames calmez-vous. Régina et la dénommée Emma assassinent Crochet du regard, il fait un pas en arrière. Peter paraît être un jeune homme immature mais il est rusé.
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Le pays imaginaire...mon histoire.
FanfictionVous connaissez tous la merveilleuse histoire de Peter Pan, le bon et gentil Peter Pan. Dans ma réalité, c'est plutôt le contraire. « Froid » et « sans cœur » sont de parfaits adjectifs pour le décrire. Je vous amène avec moi dans un Pays Imaginaire...