Ça ne s'annonçait pas bon. Dans l'autobus, Julien retira son manteau pour le déposer sur leur genou. Puis à l'abri des regards, Rémy sentit les mains de son maître commencer à déboutonner son pantalon.
''Maître...'' souffla-t-il gêné en s'imaginant la suite.
Mais son maître ne s'arrêta pas. Il vient libérer sa verge sous le manteau comme seul rempart à la gêne la plus totale. En face de lui, il y avait un jeune homme avec ses écouteurs. Sur les sièges dans l'autre allée, deux belles jeunes femmes en train de converser. Derrière elles, une mère et sa fille d'environ 5 ans. Pour le moment, personne n'était derrière eux. Pour le moment, mais l'autobus allait faire des arrêts à plusieurs reprises avant d'arriver sur la rue de Julien. Il allait y avoir des gens qui allaient se déplacer. Un va et vient constant de personne qui pourrait à tout moment se rendre compte que Julien commençait déjà à tenter de durcir sa verge.
''Ne retiens pas tes gémissements.''
Quoi? Il était malade? Ne pas les retenir signifierait que bien vite, tous les regards allaient être sur lui et comprenait à quel point ce petit jeu dérange lui plaisait. Surtout que son pénis avait déjà commencé à prendre de grandes proportions vu l'humiliation qu'il vivait. Soudain, même la douleur à son oreille n'était devenu qu'un léger désagrément.
Ce n'était pas de l'atteinte à la pudeur ce qu'il faisait? Il pourrait aller en prison si ça se savait. Être sur la liste des délinquants sexuel et même sur celle des pédophiles vu qu'une mineur se trouvait dans l'autobus. Mais étrangement toutes ses craintes censées l'effrayer ne faisaient qu'attiser le plaisir qu'il avait et il relâcha son premier gémissement souhaitant que jamais personne ne l'entend.
La main de son maître, fermement refermée sur son phallus, bougeait de la meilleure des façons. Tantôt venant titiller son gland et la fois suivante en faisant une série de va et viens rapide. Il gémit une seconde fois, les larmes de honte lui montant au yeux. Il n'osait plus regarder personne. Il ne voulait même pas savoir si tous les regards étaient maintenant sur eux.
Il tourna son regard rouge de honte et humide de larmes vers son maître qui continuait de lui faire plaisir avec acharnement. Devait-il lui demander de tout arrêter avec son mot de sûreté ou continuer de prendre le risque de se faire repérer. N'osant fixer son regard d'acier, ses yeux s'attardent sur ses lèvres en même temps qu'il gémissait pour une troisième fois. Il pencha la tête par en avant réclamant à son maître de façon silencieuse que sa bouche puisse étouffer ses gémissements sur ses lèvres.
Son maître répondit positivement à cette demande et il put profiter du baiser pour gémir autant de fois qu'il le voulait alors qu'une langue venait effleurer sa jumelle. Il était si bien tout d'un coup. Il sentait son point d'éjaculation arriver et les lèvres chaudes de son maître sur les siennes le rassurait. Toute pensée logique l'avait quittée. Il ne craignit même pas les gens dans le bus qui s'était retourné pour observer les deux adolescents s'échanger un baiser langoureux. Il ne craignit même pas qu'une personne dans ce transport en commun puisse partager la même école qu'eux et ainsi révéler leur secret.
Conscient que s'il venait, ça serait dans le manteau de son maître, il tenta de se séparer pour signaler doucement qu'il n'en pouvait plus. Comprenant son message insonore, son maître ralentit le rythme et sortit un mouchoir de sa poche. Craignant d'attirer l'attention des gens pendant que son visage se crispait de bonheur en jouissant dans le mouchoir, il vient coller son front contre celui de son maître en soufflant.
Puis son maître se décolla pour fixer le paysage derrière la vitre, pendant que Rémy agrippait le mouchoir déjà trempé de semence pour finaliser le nettoyage et remballer ses parties intimes. Il garda le mouchoirs sale dans sa mains incapable de l'abandonner sur le plancher du bus et le trouvant trop ignoble pour le glisser dans sa poche. Il rendit le manteau à Julien qui se le remit sur ses épaules et Rémy lança un regard furtif autour de lui.
Le garçon qui était au tout début assis en face d'eux avait visiblement changé de siège pour s'éloigner. Avait-il compris ce qui se tramait derrière lui ou l'unique inconfort de voir deux gars s'embrasser l'avait convaincu d'aller s'installer ailleurs? La mère et la fille n'étaient nulle part et les deux amies gloussaient de rire en se dirigeant vers la sortie. Seul un homme qui avait l'âge de son père les dévisageait comme s'il avait la peste. Rémy se surpris à espérer que cette haine dans son regard soit uniquement dû à de l'homophobie et non, car il avait compris le jeu subtil et dangereux à laquelle il s'était adonné sur son siège.
À leur arrêt, Rémy profita de passer à côté du chauffeur pour jeter le mouchoir dans la corbeille à disposition. Il entendit alors le mot tapette prononcé et son regard se releva pour croise celui de l'adulte qui l'incendiait. Cool, de l'homophobie, ça le rassurait, mais ce qui ne le rassura pas fut le visage d'une fille de son niveau qui les observait en fronçant les sourcils. Rémy fit semblant de ne pas la voir en quittant le transport en commun et déglutit. S'il fallait qu'elle parle, il ne savait pas ce qu'il allait devoir faire pour faire taire les rumeurs. En espérant qu'elle venait de le remarquer et n'avait rien vu du baiser.
VOUS LISEZ
Je me soumets à tout tes désirs (BDSM/BxB)
RomanceRémy est non seulement, le garçon le plus apprécié des professeur, mais aussi de l'école. Avec des notes parfaite, un physique avantageux et un sourire ravageur, il est au top dans tout. Pourtant Rémy à un énorme secret. Non seulement il est gay, ma...