Je me soumets à tout tes désirs (BDSM/BxB)

Chapitre 2

Le lendemain matin, une boule d'anxiété grandissait en Rémy. Et s'il n'avait pas vraiment supprimer la vidéo. Et s'il l'avait montré à toute l'école. Julien n'avait pas vraiment d'ami, il était du type solitaire à moins que ce soit uniquement dû à son attitude détestable, mais il pourrait toujours le faire chanter s'il voulait.

Pourtant la journée se déroula normalement et personne ne fit de commentaire à Rémy sur ses activités d'hier. On lui parlait normalement et si le garçon était nerveux au début, personne ne semblait remarquer un changement chez le blond.

Quand il comprit qu'il ne risquait pas grand chose, il recommença à sourire et rire au farce de ses amis ou faire de l'oeil à certaine fille avec les garçons pour garder son homosexualité bien secrète. Durant la journée entière, il ne croisa pas Julien une seule fois. C'était à se demander si le garçon s'était présenté à l'école cette journée-là.

Le lendemain, le cours n'avait pas commencé que l'anxiété réapparu. On avait cogné à la porte et c'était Julien que le professeur laissa entrer. C'est long cheveux noir attacher derrière volait au vent, pendant qu'il avancait devant la classe de sa démarche princière. Sur son visage, un regard hautain et inexpressif qui arrachait des grimaces de dégoût à certaines personnes.

"Donc avant de continuer le cours, votre président à quelques choses à vous dire."

Rémy voulut disparaître sur sa chaise, mais jamais pendant son discours, Julien ne lui accorda le moindre regard. Une fois ses informations fournies, il dévisagea tout le monde de haut, fit une légère révérence à la professeur et quitta le local. Rémy se permit alors de reprendre constance. Il avait oublié que le garçon était à la présidence de son école et soyons honnête, il avait gagné uniquement, car personne ne voulait ce poste et personne ne s'était présenté contre lui. Il observa autour, personne n'avait remarqué son malaise. La plupart était avachi sur leur bureau et avait un regard d'ennui. Une bonne nouvelle.

Il n'osa pas retourner sur le site internet de la semaine. Julien lui avait-il réécrit? D'un côté, il ne voulait pas le savoir. Il avait aimé la première fois, mais que se soit quelqu'un qu'il connaissait le mettait mal à l'aise. À l'école, s'il le croisait dans les couloirs, les deux s'ignoraient complètement. Julien avait une meilleure aisance que Rémy qui paniquait à l'idée que Julien l'aborde devant ses amis. Qu'allait-il leur dire. Le jeune "roi" n'était pas aimé, à la différence de lui, ce serait une honte qu'on les associe.

Le samedi arriva finalement, ainsi que la petite fête chez la fille. Ils allèrent sortir de l'alcool avec des amis. Une fois fait, le groupe de garçon se dirigea à pied vers la demeure tout en parlant et rigolant.

"On va embrasser un tas de filles à ce party."

"Solide."

"Il paraît que Marika sera là."

"Elle couche avec plein de gars. Qui ce le fait?"

"C'est clair, qu'elle a des bibittes."

"Oui, mais elle est ta meilleure chance de ne plus être le seul puceau du groupe."

"Va chier!"

Les deux amis se taquinaient encore et Rémy en retrait décida d'en rajouter pour les faire rire. Parlant de la poitrine volumineuse de Marika ou de son beau cul bandant. Avec le temps, il était devenu l'un des meilleurs pour cacher son orientation sexuelle. Tout le monde était persuadé qu'il l'avait déjà fait et qu'il n'aimait que les femmes. Mentir était devenu monnaie courante. Dire qu'il avait eu son premier vrai baiser durant la semaine.

Arriver à la petite fête, la soirée se passa à merveille. Lui et ses copains dansèrent des heures durant et burent plus qu'il ne faut. Il discuta avec de belles filles et fit des paris idiot avec ses amis. À un moment, alors que Rémy était parti se chercher une autre bière, une fille vient le coller plus qu'il ne faut pour se frotter à lui. Au début, il fit comme si ça lui plaisait, mais quand la fille vient pour l'embrasser, il se recula d'un coup sec.

"Rémychou? Tu n'as pas envie de moi?"

Le blond fit rouler son cerveau à toute vitesse. Merde, pourquoi il n'avait pas jouer le jeu et l'embrasser. Il aurait dû embrasser la fille, maintenant il avait besoin d'une explication des plus crédible pour expliquer son refus.

"Rémychou?"

"Écoute, je suis désolé, mais j'ai une copine."

La fille parut surprise, puis gênée. Après tout, il lui avait fait de l'œil durant la soirée et avait accepté de se frotter à elle. C'était-il moquer d'elle ou avait-elle mal capter les signaux qu'il lui envoyait?

"Oh, je l'ignorais. Je la connais?"

"Non, elle ne va pas à la même école que nous. C'est pas grave, je t'en veux pas. Tu ne pouvais pas savoir que j'étais en couple."

La fille lui sourit et lui prit la main pour l'emmener danser avec elle. Il se laissa faire, tant que ce n'était que danser. Il n'y eut pas plus de problème durant la soirée et tout le monde n'y vu que du feu. Sachant que la fille ne tenterait rien, il se montra très proche avec elle. Il passa sa main sur ses hanches et fit mine de l'embrasser dans le cou. À plusieurs reprises il croisa le regard de ses amis qui lui lançait des sourires persuader qu'il allait conclure. Les autres pouvaient bien s'imaginer ce qu'ils voudront, ça n'aidera qu'à sa popularité.

Il rentra chez lui vers 3h du matin, grâce au grand frère d'un ami qui jouait au taxi. Il était complètement bourré à un point tel qu'il avait de la difficulté à gagner sa chambre. Étrangement, il ne voulait pas dormir, se frotter ainsi à d'autres personnes l'avait excité. Il pourrait se masturber, mais il avait envie de voir son maître. La pensée dans les vapes, il se connecta sur le site et alla dans sa messagerie. Il avait un message qui datait de trois jours. Il l'ouvrit et le lu à moitié, trop dans la brume pour avoir un minimum d'inhibition.

King_psycho: Désires-tu en rester là avec notre entente ou poursuivre?

Sans hésiter, il tappa sa réponse. Il n'éteignit même pas son ordi avant de s'effondrer sur son lit. L'alcool avait fini par avoir raison de lui. Il se leva très tard le lendemain avec une horrible gueule de bois. Son horloge indiquait 11h38. Il avait dormi toute la matinée et était surpris que ses parents ne viennent pas le réveiller plus tôt. D'un autre côté, ses parents savaient qu'il avait été à une fête la veille.

La seule chose qui le motiva à quitter son lit, fut lorsqu'il entendit le bruit d'un message sur son ordi. Tiens, son ordi n'était pas fermé? Curieux, il alla retirer son ordi du mode veille et faillit s'étrangler voyant ce qu'il avait écrit et la réponse qu'il venait d'avoir. Au bordel il ne pouvait pas juste s'endormir en arrivant complètement saoul?

Blueslave: Je te veeeuuux een moi!!!! MAITRE!!!

King-psycho: Charmant. Ce soir 20h chez moi. Ne sois pas en retard cette fois.

Il devait annuler ça! Comment l'affronter du regard après lui avoir écrit cette horreur! Il se mit à gémir et ferma son ordinateur. Sérieux, sa libido n'aurait pas pu être endormie pas l'alcool? En même temps, il n'avait pas menti. Il voulait vraiment avoir une relation complète. Avec Julien ou n'importe qui d'autre, il s'en fichait. Il ne voulait plus être puceau. Qu'un autre homme le touche lui avait plus, mais pas satisfait complètement. Ce soir. Il allait peut-être perdre son pucelage ce soir! Il n'avait rien à craindre après tout. Toute une semaine s'était écoulée et Julien n'avait jamais révélé son secret. Il allait y aller. Oui, il devait le faire au moins une fois. Arrêter de vivre complètement dans le mensonge.